Beauxbâtons pense réformer son enseignement « à la moldue ».
La colère gronde à Beauxbâtons. Le professeur d’études des moldus, Mademoiselle Ariane Fifrelin fait face à la fronde des parents d’élèves. Aux yeux et à la barbe de ceux-ci, elle a réussi à imposer les « méthodes » d’enseignement moldues à l’administration de l’école.
Désormais, les cours seront donnés à l’aide du sortilège « Slida Maxima« , inventé par Guillaume Portes il y a quelques années. Les exemples des professeurs seront projetés sur les murs des salles. Les élèves pourront retrouver leurs cours sur un système de pensine géante parcourant l’intégralité de l’école. Ariane Fifrelin le décrit comme une sorte « d’intranet à la sauce magique avec une interface élève-cours totale, ce que les moldus ne pourront atteindre que dans au moins un siècle ! » A la demande de la Gazette, Mademoiselle Fifrelin a apporté quelques précisions en expliquant que « l’intranet, c’était un peu comme l’internet mais en circuit fermé ; l’internet est une sorte de système de hiboux ultra-rapides qui utilise la lumière et des écrans appelés ordinateurs.«
Dès la troisième année, une « perspective résolument novatrice » sera données au cours et l’élève pourra devenir, selon les mots du directeur de l’école, le Professeur A. Ladur, « créateur de son propre savoir« . Des groupes d’élèves seront formés pour innover et porter différents projets et travaux.
L’association des parents d’élèves proteste. Une pétition hibou-postale, « selon la bonne vieille méthode » a été lancée afin de s’opposer à l’administration de l’école. « Pourquoi changer ce qui a toujours marché ?« , s’indigne Mme Priffet, mère d’un élève de troisième année. « Au moins, du temps de Mme Maxime, les parents étaient écoutés ! Ce n’est pas comme ce Aldébaran Dagonet Pâris Ladur… Je veux que mon fils apprenne ce qui a fait de notre famille une grande famille de sorciers, et pas ces sombres folies moldues. Comme si on pouvait inventer la potion Tue-Loup tout seul à cet âge !«
En exclusivité, la Gazette a interviewé un moldu, parent d’élève, qui officie au poste de nain-génie-heure dans une entreprise moldue : « J’ai appris beaucoup de choses avec de telles méthodes. Je suis content, pour une fois, d’un peu comprendre ce qui se passe dans le monde de mon fils. J’aimerais bien que nos deux mondes puissent échanger plus…«
La direction semble cependant vouloir poursuivre dans son projet de modernisation et a décidé d’inviter les parents d’élèves à une démonstration afin de les rassurer. Mme Fifrelin souhaiterait pouvoir leur exposer les nombreux avantages du système, mais craint une fronde des traditionalistes maintenant que l’affaire a pris une telle ampleur.
Merci à Mîrmegïl