Le Ministère veut déplanter le saule cogneur de Poudlard
Le saule Cogneur est un élément emblématique du paysage de Poudlard. Tout élève ayant passé sept années sur les bancs de l’école de magie a, au moins une fois lors de ses études, tenté de toucher son tronc noueux sans recevoir un coup de branche… mais ce temps pourrait être révolu.
Malgré l’absence d’accident majeur ces dernières années, le Ministère a estimé que l’arbre représentait un risque élevé pour l’intégrité physique des élèves, sans avoir pour autant la moindre utilité. Planté, à l’origine, pour couvrir l’accès secret de la Cabane Hurlante et ainsi protéger les élèves des dangers qui y résident, le saule Cogneur n’est plus qu’un élément paysagé depuis que le sous-terrain a été condamné quelques semaines après la bataille de Poudlard.
Le ministre de l’époque, Kingsley Shacklebolt, avait alors déclaré qu’un accès permettant de contourner les systèmes de sécurité du château ne pouvait être maintenu, dès lors qu’il était connu de tous de par son importance dans une bataille clé de notre ère. Il n’avait cependant pas exigé l’abattage du Saule emblématique qui “rappelait un vieil ami” à certains membres de son organisation secrète, l’Ordre du Phénix.
Le débat est lancé
Aujourd’hui, plusieurs parents d’élèves ont saisi le ministre afin qu’il supprime cette élément du parc du château : “J’ai moi-même été blessé lors de ma scolarité à Poudlard”, déclare vaguement Drago Malefoy, parent d’un futur élève et fils d’un ancien membre du conseil administratif de l’école. “Il est temps que des mesures soient prises afin de garantir la sécurité des élèves autant que possible”.
Neville Londubat, professeur de botanique en poste au château, insiste de son côté pour que l’arbre reste où il se trouve. “On ne peut pas l’abattre, c’est une espèce protégée, et déplacer un tel spécimen n’est pas aussi facile que de rempoter des mandragores”. La société pour la protection et la variété de la flore magique s’est jointe à son combat, rappelant qu’il ne restait qu’une dizaine d’arbres du genre en Grande-Bretagne en dehors des zones de forêt magique protégées.
Quoi qu’il en soit, le débat est lancé.