Elle a recommencé !
Une nouvelle infraction au Code du Secret Magique ? Possible. C’est en tout cas ce que pensent les représentants du CoMEUA¹ qui ont saisi la Confédération Internationale des Mages et Sorciers (CIMES) après les révélations de la célèbre J.K. Rowling dans un documentaire moldu concernant le passé de Newton et Porpentina Scamander (entre autres) – plus connus chez nous sous le pseudonyme de Dragonneau.
L’affaire est sur toutes les lèvres depuis déjà plusieurs mois, elle arrive désormais devant la justice. L’écrivain née‑moldue a en effet rejeté toutes les demandes du Ministère de la Magie britannique et du CoMEUA l’invitant à cesser ses publications portant les affaires du monde magique à la connaissance des Moldus.
De la fin des années 1990 à la fin des années 2000, elle avait retranscrit le destin hors normes du « Survivant », Harry Potter, dans une biographie en sept volumes ayant conquis les mondes magique et moldu. Les bénéfices de cette œuvre l’avaient considérablement enrichie, de même que M. H. Potter. Aujourd’hui, c’est avec un de ses confrères, héros d’une autre sorte, qu’elle a fait affaire : le célèbre magizoologue Newton Scamander, déjà révélé au Moldus lors de la publication d’un extrait de son œuvre majeure, « Vie et habitat des animaux fantastiques ». C’est pourtant dans le même domaine qu’elle exerce sa plume, cette fois‑ci encore, en produisant à nouveau une biographie qui devrait faire découvrir aux Moldus de nombreux détails de l’Amérique et de l’Europe magiques à l’aube de la Grande Guerre Sorcière des années 1940.
Les avocats de Mme Rowling plaident la clémence à l’égard de leur cliente, arguant que la désinformation en cours depuis des siècles et l’aveuglement de nos encombrants voisins dénués de pouvoirs font que ces derniers n’accorderont aucune foi à la possible véracité des faits relatés – d’ailleurs grandement romancés, voire déformés.
La Gazette du Sorcier ne peut qu’appuyer ces propos, qu’elle a elle‑même tenus lorsque de pareilles accusations lui furent adressées il y a dix‑sept ans. Nous continuons effectivement, aujourd’hui encore, d’affirmer que la propagation d’informations sur notre monde ne peut que servir sa dissimulation, et nous soutenons sans réserve l’initiative de Mme Rowling.
L’enquête de la CIMES étant toujours en cours, aucune annonce d’un éventuel procès n’a encore été faite. J.K. Rowling a d’ores et déjà fait savoir qu’elle poursuivrait son œuvre quoi qu’il advienne. Affaire à suivre !
Notes
1. Le Congrès Magique des États‑Unis d’Amériques est également connu sous son acronyme anglophone de MaCUSA