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JKR/WB c. Lexicon : les conclusions de la défense

Toutes les informations sont dans notre dossier sur le procès J.K. Rowling et Warner Bross contre RDR Books.

RDR Books a rendu ses conclusions le 8 février dans le procès qui l’oppose a Warner Bross et J.K. Rowling. Elles contiennent en tout des déclarations de 6 personnes et plusieurs centaines de pages d’annexe, dont la plupart sont des copies de livres (y compris le Lexicon dans sa quasi intégralité).

Le 27 Février, JKR/WB vont déposer leurs dernières conclusions et un audience est prévue le 13 mars.

 J.K. Rowling « semble revendiquer le monopole du droits de publication d’un quelconque guide littéraire de référence, ou de recherches qui ne soit pas académique, lié a sa propre œuvre ». C’est un droit « qui n’a jamais été reconnu par aucune cours » et qui, s’il était accepté « éliminerait le genre entier des suppléments littéraires » de même qu’il menacerait « les encyclopédies, les glossaires, les index et les autres outils qui fournissent une information utile sur les droits du copyright ». Les droits de JKR « ne vont pas jusque la, tout simplement ». Elle n’a, de plus, pas montré que ce guide soit une menace réelle pour elle.

 Après une présentation globale du Lexicon, la genèse du livre est abordée : Roger Rappoport, l’éditeur est entré en contact avec Steve Vander Ark après avoir lu un article sur lui. Steve a été intéressé par la publication d’un livre tiré du site et Rappoport lui a dit qu’il pensait qu’un classement alphabétique semblait la meilleure solution.

 Rappel bref de l’historique de la procédure : « Peu après que RDR Books ait annoncé son intention de publier le Lexicon, les Plaignants on lancé leur action ». TLC note judicieusement qu’ils ne font pas mention des lettres d’injonction dont JKR/WB ont parlé.

 Le document indique qu’il est bien trop tard pour que JKR soit la première a publier un livre d’accompagnement, « vu que près de 200, selon eux ont déjà été publiés. « dont la plupart utilisent un classement alphabétique ». RDR Books fournit une liste de titres :

a. The Unofficial Harry Potter Encyclopedia: Harry Potter A-Z, by Kristina Benson
b. Field Guide to Harry Potter, by Colin Duriez
c. The J.K. Rowling Encyclopedia, by Connie Ann Kirk
d. A Muggle’s Guide to Exploring the Wizarding World by Fiona Boyle
e. Fact, Fiction and Folklore in Harry Potter’s World, by George Beahm
f. The End of Harry Potter? by David Langford

Le document ne recense pas les 200 titres mais retient ces 6 la parce qu’ils ont « de nombreux points communs avec le Lexicon, tant par le format que par le contenu : au premier coup d’œil (a) n’est pas disponible sur Amazon, les 2/3 de (b) ne sont pas des contenus encyclopédiques, (c) ne semble pas exister sur Amazon, le titre de (d) est « An Unofficial… » etc. Et le (f) est un livre de prédictions.

 Le Professeur Janet Sorensen appuie RDR. Pour elle, « Les encyclopédies comme celle-ci on une place importante et distincte dans le monde de la littérature. Elles organisent une somme gigantesque d’information sous une forme concise et lisible et fournissent un supplément significatif d’analyses originales et de commentaire. » HPL prend ses informations d’une accumulation minutieuses d’interview et de citations de Mme Rowling. « Cela aide les lecteurs à recréer mentalement l’univers d’Harry Potter dans leur esprit, à comprendre les riches allusions au monde dans lequel nous vivons et il encourage les lecteurs à imaginer un univers qui va plus loin que celui décrit dans les livres ».

 Il est dit que HPL est “en évolution permanente” et que c’est un exemple d’un oeuvre qui “a toujours été construite dans le respect du Fair Use”.

Les conclusions de RDR Books mettent en valeur les faits suivants :

 JKR/WB n’ont jamais apporté de preuve de violation du droit d’auteur : « Le Lexicon ne reproduit pas les Harry Potter (aucun d’entre eux) dans le premier sens du terme » et rappelle que les travaux dérivés sont des « traductions, arrangements musicaux, transposition au théâtre, au cinéma, en version audio, en reproduction artistique ou n’importe quelle forme dans lequel une œuvre peut être reformatée, transformée ou adaptée ». Le Lexicon n’entre dans aucune de ces catégories parce que le « guide de référence » n’en fait pas partie, et que de toute manière, le Lexicon ne correspond à aucune de ces descriptions.

 Le Lexicon est un travail parallèle don’t l’objectif est d’expliquer, de commenter et de faciliter l’usage d’Harry Potter.

 Même si c’était une reproduction ou un travail dérivé, JKR/WB devrait mettre en évidence un ressemblance substancielle entre le Lexicon et les Harry Potter.

 Le Lexicon est protégé par le Fair Use car c’est un “outil de référence utile qui aide les lecteurs a avoir un meilleur accès, compréhension et appréciation des Harry Potter ». En effet, le document insiste sur le fait que le Fair Use n’est pas une minuscule exception, mais une partie importante du Copyright Act qui prend en compte le besoin de « permettre aux autres de créer » à partir de matériaux protégés. Le Fair Use est pour eux un garde-fou issu du 1er amendement qui évite que les lois sur le droit d’auteur brident la liberté d’expression.

 Le Fair Use est régit par 4 facteurs non-exclusifs :

a) « Le but et le type d’usage », càd si la nature de l’œuvre est « transformatrice ». Le document définit une œuvre transformatrice comme une œuvre qui « ajoute quelque chose de nouveau, avec un autre objectif ou un différent type, altérant par la même occasion l’original par une nouvelle expression, signification ou message » en citant Campbell et une jurisprudence d’un procès contre Amazon qui impliquait la possibilité pour le moteur de recherche de produire une image miniature.

Or, une “relecture attentive du Lexicon rélève des altérations et des transformations significatives qui ajoutent une valeur ajoutée en compréhension et en pertinence à l’œuvre originale » la transformation consiste en la réorganisation des éléments de Harry Potter.

Le document met en valeur le fait qu’il y a un ajout significatif de commentaires et d’analyses, en citant les entrées sur Neville et Luna, parlant de courage et de leadership ou les observations de Luna sur as nature, les décodages géographiques et historiques et révèle une myriade d’erreurs et d’incohérences à l’intérieur des Harry Potter. Citant l’apparition de Marcus Flint en tant que 7e année alors qu’il était déjà diplômé. (TLC note cependant que la découverte ne provient pas du HPL et qu’elle est largement répandue, fréquemment citée par des fans ; sa première apparition date de l’année 2000 sur la liste HP for Grown Ups par une Stephanie.)

N’importe quelle « lecture non biaisée » montre clairement la valeur transformatrice et la tentative de comparer le HPL au cas du livre des anecdotes de Seinfeld n’est pas justifié parce que par essence, un livre d’anecdotes est différent d’un guide de référence.

Le document compare le Lexicon au Guide du collectionneur des bébés Beanies qui lui aussi a fait l’objet d’un procès.

b) “Nature d’une oeuvre copyrightée” : le document affirme, encore, que le Lexicon aide les lecteurs à avoir un meilleur “accès, comréhension et appréciation » des Harry Potter.

c) De la quantité de l’œuvre réutilisée : ce facteur témoigne de la portion de travail original réutilisée dans le livre mis en accusation. Le document dit que cela dépend « dans quelle mesure la copie est raisonnable en prenant en compte son objectif », citant le besoin d’un moteur de recherche de produire une image, et le Guide du collectionneur des bébés Beanies de reproduire des images des objets. Il ajoute que JKR/WB ont ignoré l’objectif du Lexicon lorsqu’ils ont affirmé qu’il réutilise trop de matériel des livres originaux. Le document insiste sur le fait que le Lexicon n’emprunte pas l’intégralité de l’intrigue, ni le rythme, les description ou la structure du roman mais seulement des de « courtes citations » et « pas plus qu’il ne soit nécessaire au regard du but poursuivi ».

d) De l’effet de marché : Citant Bill Graham dans le cas MCA Inc, c/ Wilson, le document dit que cela dépend d’un part « du bénéfice que le public en retirera si l’usage est permis » contre d’autre part « le gain personnel que le détenteur du copyright recevra si l’usage est interdit ». De là, il est incontestable que le Lexicon donne une « valeur ajoutée substantielle », citant l’usage qu’on fait JKR et WB du site internet. De plus, JKR/WB n’a pas explicitement dit que le Lexicon pourrait être acheté en lieu et place d’un des 7 livres d’Harry Potter ou d’un des films, il n’y a pas lieu de considérer l’hypothèse d’une baisse des ventes de ces produits. En outre, les travaux dérivés sont « éligibles à la protection du Fair Use ». Enfin, c’est à JKR de prouver que le Lexicon pourrait directement concurrencer le guide qu’elle veut publier. Le document ajoute que JK Rowling ne suggère même pas que quiconque pourrait acheter le Lexicon au lieu de son guide.

Le fait que le contenu du Lexicon, gratuitement disponible en ligne, n’ait causé jusqu’à présent aucun tort aux ventes signifie qu’il peut désormais être imprimé et vendu sans dommage.

“Si et quand Mme Rowling décidera de publier un guide de référence, celui-ci sera indiscutablement unique » dit le document, citant l’interview accordée à TLC par JKR en Décembre 2007. Il insiste notamment sur le fait que JKR a anticipé un délai de 10 ans avant publication et que sa mise en page idéale serait des pages en regard avec à gauche des backstory et des détails supplémentaires et à droite des informations inédites. Le document occulte le passage où JKR dit que ce sera le guide ultime avec toutes les informations possibles et inimaginables sur Harry Potter pour ne retenir que le fait que le guide contiendra des éléments qui ne sont pas dans le livre.

 Il n’y a pas de mauvaise volonté de la part de RDR Books ou de Steve Vander Ark. Il disqualifie le coup de poignard que constitue le courriel dans lequel Steve que faire du Lexicon un livre imprimé serait illégal et contre les souhaits de Jo en disant : « Vander Ark est un profane et pas un juriste et son appréciation sur le statut légal du Lexicon (qui a changé depuis) n’est pas à prendre en compte ».

 La citation litigieuse (de mémoire : “Le guide ultime sur Harry Potter”) qui était sur le site internet a été retiré de la couverture, sans préciser que cela a été fait après avoir été réclamé par JKR/WB. Le document ajoute cependant que quand bien même la citation litigieuse était restée, elle ne constituait pas un risque d’erreur pour qui que ce soit. L’étude d’un consusltant indépendant montrant qu’entre 38 et 55% d’un échantillon auquel a été montré la couverture, avancée par les plaignants n’est pas valable parce qu’il a été expressément demandé aux testeurs de ne pas prendre en compte l’avertissement [« disclaimer »] qui était en dessous.

Les plaignants ne se sont pas donnés la peine de d’expliciter le dommage irréparable qui leur serait causé.

On y trouve aussi :

Une déclaration de Steve Vander Ark :
a) Approximativement 10% du contenu du livre Lexicon provient du site internet original. Le reste provient d’ajouts faits au site depuis 2000.

b) Personne n’a jamais envoyé de lettre d’injonction concernant le contenu en ligne.

c) L’équipe a compilé un index alphabétique en 2005.

d) Son objectif jusqu’à présent a toujours été de faire “une encyclopédie complète, une source unique où l’on puisse trouver des descriptions et des définitions de tous les personnages, lieux, sorts, créatures et objets du monde d’Harry Potter.”

e) Steve évalue ses contributions à environ 60% des entrées, les 40% restants proviennent de l’équipe et de contributeurs externes ainsi que “des fans dont les commentaires ou les courriels on été d’une aide précieuse”.

f) Lorsqu’il a réalisé le site internet, il a utilisé autant les outils de recherche dans les contes et mythes que les livres Harry Potter.

g) Son seul revenu provient “de publicités limitées sur le iste. Il y a 3 ans, j’ai accepté des annonces d’Amazon en échange d’un paiement mensuel de 15$ par mois, J’ai accepté des annonces de Google il y a 18 mois. Elles me rapportent approximativement 100 $ par mois. Ensemble ces revenus ont permis de couvrir les frais d’hébergement du site.”. [Melissa de TLC ajoute alors que depuis que le lexicon a son propre nom de domaine, TLC héberge gracieusement le Lexicon.]

h) Le site a approximativement 350.000 affichages de son index et 1,5 millions sur l’intégralité du site (à peu près le double de la Gazette pour avoir un ordre d’idée).

I) “A partir de 2003, j’ai commencé à recevoir des demandes régulières en provenance de fans qui souhaitaient avoir une version papier du Lexicon – preuve d’une demande établie. Parallèlement, nombre de gens m’ont proposé d’utiliser le matériau du Lexicon pour en faire une encyclopédie imprimée. Très longtemps, j’ai décliné ces propositions… 2 raisons à cela. Premièrement, jusqu’à l’été 2007, Mme Rowling n’avait pas pas terminé la série des Harry Potter, par conséquent, un encyclopédie publiée avant cette date aurait été incomplète. D’autre part, jusqu’en août 2007, j’ai toujours cru qu’une encyclopédie, sous la forme d’un livre, serait une violation du copyright. C’était une présomption de ma part, alors que je n’avais aucune connaissance en la matière.”

j) “Avant ma visite à Londres en juillet 2007, j’ai demandé un entretien de 15 minutes avec l’Agence [Christopher Little] pour discuter à la fois d’un visa de travail dont j’avais besoin ainsi que de la possibilité d’utiliser des matériaux du Lexicon pour en faire un livre. Ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas de temps à m’accorder. [TLC note qu’il n’y a aucun document en annexe qui le prouve, à mois qu’il ne fasse référence à l’échange de courriels cité dans les conclusions de JKR/WB, qui ne mentionne pas sa volonté de publier le Lexicon sous la forme d’un livre.] Je n’ai pas préparé une publication outre mesure jsuqu’à ce que Roger Rapoport de RDR Books me contacte.”

k) Roger Rappoport a dit à Vander Ark avoir consulté un expert sur la question qui a affirmé q’une publication serait légale. Steve a demandé que RDR Book prenne sur elle la responsabilité d’éventuelles poursuites.

l) Le travail sur le livre a débuté le 20 août 2007 et s’est achevé le 15 Septembre. Le livre contient la moitié du site.

m) Le livre est plus petit que le site en raison d’un problème de place. “Les entrées du livres sont généralement des condensés des entrées du site.”

n) “Il est vrai que parfois le livre emploie des morceaux, voire des phrases entières, qui sont similaires à des morceaux ou des phrases des livres… Dans ces cas, la ressemblance était inévitable.”

o) “Durant ces dernières années, j’ai été largement reconnu en tant qu’expert sur le monde d’Harry Potter. J’ai été interviewé à propos de divers sujets ayant trait à Harry Potter par le School Library Journal, Time magazine, the BBC, the New York Times, the Detroit Free Press… et quelques autres publications dont je ne me souviens plus le nom.”

p) Vander Ark raconte que David Heyman, producteur des Harry Potter, lui a affirmé que les réalisateurs utilisaient le site du Lexicon presque tous les jours. On suppose que que cela a été dit pendant une session de visite des décors de l’Ordre du Phénix instaurée pour les fans.

q) Le studio Electronic Arts a, selon la déclarations des impressions d’écran du Guide du Lecteur affiché au murs. [Lors de notre visite dans les studios d’EA, je ne me souviens pas avoir vu de telles affiches. Cependant, le studio venait de déménager et il est fort possible qu’ils n’aient pas eu besoin de les réafficher à ce stade de la conception. Nd D-Diggle]

r) Après la sortie du livre 6, Cheryl Klein de Scholastic a envoyé à Steve une lettre de remerciement au nom de l’équipe (ajoutée en annexe). Il y est écrit : “Steve Vander Ark pour le HP Lexicon : Cher Steve et toute l’équipe du Lexicon – Au nom de toute l’équipe ayant travaillé pour l’édition du Prince de Sang-Mêlé, Je voudrais vous remercier pour la fantastique ressource que constitue le Lexicon pour les fans, étudiants et bien entendu les éditeurs et imprimeurs des livres de la série des Harry Potter. Nous nous sommes reportés au Lexicon un nombre incalculable de fois pour vérifier des faits, des chronologies ou obtenir un chapitre ou une référence dans le livre pour un évènement particulier… Nous sommes tous des fans de HP nous-même, mais vous avez rendu notre travail tellement plus simple grâce à l’encyclopédie Harry Potter tout-en-un que le site offre. Merci d’accepter ceci comme une marque d’admiration et de reconnaissance. Encore uns fois, merci pour tout – Meilleures salutations, Cheryl Klein.”

s) L’unique objectif du Lexicon, que ce soit en livre ou en film, est selon Vander Ark “pour encourager les fans à s’intéresser aux livres Harry Potter et de leur servir de référence. Le livre le Lexicon ne peut être une réussite commerciale si les livres Harry Potter n’en sont pas une…. Je crois sincèrement que les fans d’Harry Potter achèteront une oeuvre similaire écrite par Mme Rowling, même s’ils ont acheté une copie du Lexicon parce que les fans lui sont extrêmenent loyaux et voudront toujours lire ce qu’elle a écrit.”

t) Il juge que de nombreuses déclarations de JKR/WB sont erronées et ajoute que les livres qu’ils recensent ont été “soigneusement sélectionnés pour exclure” ceux qui sont similaires au Lexicon. De plus, il affirme que Neil Blair n’a jamais demandé à Vander Ark qu’il retire n’importe quel matériel qui fait désormais partie du livre et estime que c’est aussi valable pour un livre à but lucratif. L’affirmation de Diana Birchall selon laquelle aucune source autre que les Harry Potter aurait été utilisée est incorrecte et il donne quelques exemples. Il va jusqu’à citer des exemples de ce qu’il juge être des analyses.

u) “Les fans de Harry Potter, et Mme Rowling en dernier ressort, ne pourront que tirer des avantages de la publication de ce livre.”

Les déclarations suivantes sont de Shawn Malhotra, étudiante en première année à l’Université de New-York, qui a compilé ce que JK Rowling a dit à propos de son encyclopédie. La plupart proviennent de l’interview de J.K Rowling dans le podcast de TLC [traduit par La Gazette du Sorcier].

Roger Rapoport fournit aussi une nouvelle couverture, réalisée à la fin-Janvier. Le titre a été changé et les 1ère et 3e de couverture contiennent des avertissements assez longs.

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Janet Sorensen, professeur titulaire au Département d’anglais de l’Université de Berkeley a fait une déclaration où elle dit que le Lexicon “fait partie d’une longue tradition de lexique et de guide”, et mentionne à titre d’exemple le Shakespeare illustré de Charlottre Lennox dans lequel elle a présenté un guide des personnages et intrigues, ou le guide de Samuel Richarson sur sa propre oeuvre. Les références citées par le Pr. Sorensen sont des exemples du XIXe ou du début Xxe. Elle mentionne aussi les guides des oeuvres de JRR Tolkien ou CS Lewis, qui ont été réalisés alors que les livres n’étaient pas tombés dans le domaine public, n’atteignaient pas le point à partir duquel une permission de l’auteur était nécessaire. Le Lexicon est une “aide à la lecture” pour les oeuvres de JK Rowling. Sorensen mentionne son propre besoin de laisser son esprit faire des digressions lorsqu’elle lit. Selon elle, le Lexicon est utile aux jeunes lecteurs, dit-elle en faisant allusion à un enfant de 6 ans qu’elle connaît et qui pourrait être intéressé. De plus, vu qu’il est peu probable que le guide de Rowling recense les erreurs commises dans les livres, il a une valeur ajoutée. Elle met aussi en valeur des passages avec une interprétation ou une critique intéressante.

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Texte librement traduit et adapté de l’analyse de TLC

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