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J.K. Rowling chez Pottercast : la traduction (2)

Deuxième moitié de l’interview de J.K. Rowling par The Leaky Cauldron, qui a été diffusée dans l’épisode 131 du podcast Pottercast. Vous pouvez écouter l’interview en anglais ICI, ou lire notre traduction intégrale ci-dessous. Si ce n’est déjà fait, nous vous conseillons de commencer par lire la première partie.

Attention, révélations sur Harry Potter 7 !

Sue : Si nous ne vous posons pas cette question, on nous hurlera dessus. Drago Malefoy est-il retourné à Poudlard ? Qui a-t-il épousé ? Ce n’était pas Pansy, si ?

JKR : Oh non, ce n’était pas Pansy Parkinson. Je la déteste. Non pas que j’aime Drago, mais elle, je ne l’aime vraiment pas. Elle est un mélange de toutes les filles qui ont été méchantes avec moi à l’école. C’est l’anti-Hermione. Je la déteste. Désolée, je me perds dans mon amertume… Il a épousé Astoria Greengrass, la petite sœur de Daphné. Elle était deux années en-dessous de lui à Poudlard. Voilà. C’est elle qu’il épouse.

Melissa : Puisqu’on parle des élèves… Est-ce que vous avez les noms de ces deux filles de Gryffondor ? certains fans pensent qu’il y a deux filles en plus d’Hermione, Lavande et Parvati ; [voir l’explication chez EHP]

JKR : Bon Dieu… Je jure que je vais retrouver mon carnet [avec les informations sur les élèves], je le mettrai sur mon site. Ce sera un cadeau que je vous ferai.

John : Le carnet entier ?

JKR : Non ! Tu es fou ? Je garde ça pour le livre écossais ! Je mettrai les noms.

Melissa : C’est drôle. Ça fait cinq ans qu’on parle de ces deux filles manquantes.

JKR : Oui, ça doit faire quatre ans qu’on en parle.

John : Ça ne provoquera pas un séisme…

JKR : Non, je ne pense pas. Je ne les ai jamais mentionnées.

John : Question plus importante. Est-ce que c’est votre chien qu’on entend sur votre site ?

JKR : Je crois bien. Mon site est vraiment… Ce n’est pas mon vrai papier peint. Je voudrais saisir l’occasion de dire que mon goût n’est pas si mauvais que ça. Le papier peint est moche, sans vouloir être méchante avec celui qui a fait le design du site. Mais beaucoup de choses sont exactes. Sous le bureau, tout le… J’ai failli utiliser un mot très grossier. Tous les détritus par terre et sur le bureau sont réels. Ils ont pris une photo de mon bureau.

John : Vous avez vraiment un panneau « ne pas déranger » ?

JKR : Maintenant, oui. J’en ai piqué un à l’hôtel Balmoral, celui où j’ai fini les Reliques de la Mort. J’ai un panneau « ne pas déranger » de cet hôtel sur ma porte.

John : Je ne sais pas si vous avez reconnu, quand nous vous avons offert ce petit panier à New York, nous avions mis des petits panneaux « ne pas déranger » avec le même design que votre site.

JKR : C’était très sympa, merci. J’ai adoré vous voir là-bas. C’était le meilleur événement que j’ai jamais fait. J’ai adoré.

Melissa : C’était fantastique. Vous étiez en feu !

JKR : C’est ce sentiment d’être libérée. Personne – et je veux dire personne. Sauf peut-être Stephen King. Peut-être que Stephen King comprend ce que j’ai ressenti. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça fait d’avoir fini après dix-sept années. Il y a des bons et des mauvais côtés. C’était une partie tellement intégrante de ma vie. Je sais que des millions de personnes trouvent que cet univers leur appartient désormais, et ça, c’est génial. Mais ils ne peuvent pas ressentir ce que je ressens. Je me souviens où j’étais quand j’ai écrit chaque ligne de ces livres. Je sais où j’étais quand j’ai inventé le Quidditch et quand j’ai créé le Professeur Chourave, et toutes ces choses sont intimement liées à ce qui se passait dans ma vie. Harry m’a vraiment sauvée pendant les années sombres de ma vie. C’était énorme de dire au revoir. Mais vous avez vu le bon côté à Carnegie Hall. Maintenant, les lecteurs peuvent me poser n’importe quelle question sans que je réponde [voix nunuche] « vous verrez dans le tome 5 » ou « je ne peux pas répondre, c’est important pour la fin du tome 7 » ou « oh, quelle bonne question ». Aucun auteur n’aime avoir à différer ses réponses. C’est très flatteur que les gens veuillent savoir, mais en même temps, on sait qu’on ruinera leur plaisir en répondant trois ans trop tôt. Ce soir là, j’étais en feu, c’est vrai, parce que j’ai eu les meilleures questions, une foule énorme est venue. C’était une nuit magique pour moi. Un mot qu’on utilise souvent en connexion avec Harry Potter. Mais elle l’était.

Sue : Nous avons encore beaucoup de questions à vous poser. Par exemple, le mystérieux Département des Mystères. Pouvez-vous nous en dire plus ? Qu’y a-t-il dans la salle de l’Amour ?

JKR : Dans la salle de l’Amour, ils étudient la signification de l’amour. Au centre de cette salle, il y aurait une fontaine ou un puits contenant un philtre d’amour très puissant. Vous savez, la première fois qu’ils rentrent dans la salle de cours de Slughorn et qu’il commence à parler de l’Amortentia, le philtre d’amour. Il dit que c’est la potion la plus dangereuse de la pièce. C’est ça qu’ils auraient trouvé dans la salle de l’Amour. On verrait des sorciers et des sorcières la buvant, ils en étudieraient les effets. La salle a besoin d’être fermée à clef, bien sûr. C’est un fil rouge dans les livres, ce dont l’amour est capable. Il transforme les gens en héros. Lily, Harry, Neville… Et d’autre part, ça pousse les gens à faire des idioties, ça les pousse même au Mal, comme Bellatrix mais aussi Dumbledore. Il est devenu idiot. Il a perdu son centre moral quand il est tombé amoureux. C’est ce que ça fait. C’est pour ça que c’est dangereux. Je pense qu’il est clair que Bellatrix… Personne ne sera choqué d’apprendre que Bellatrix est follement amoureuse de Voldemort, c’est l’obsession de sa vie. Il a fallu demander à Helena Bonham Carter d’en faire moins, d’ailleurs. Le producteur m’a appelé pour me demander des informations sur le passé de Bellatrix, pour en parler à Helena. C’est une attraction sexuelle. Elle est follement amoureuse de cet homme, il l’obsède. Il a fallu lui demander d’en faire moins. Apparemment, elle était un peu trop sexy.

Melissa : Vous évoquiez les films. Un des acteurs extraordinaires dans les films, c’est Alan Rickman, qui joue Rogue. Quand lui avez-vous parlé de son personnage ? Que savait-il ?

JKR : Je lui ai dit très tôt qu’il avait été amoureux de Lily. Il fallait que nous en parlions très tôt. Il fallait qu’il comprenne. Et il comprend parfaitement d’où provient son amertume envers ce garçon, qui est la preuve vivante qu’elle lui a préféré un autre homme. Pendant longtemps, il était le seul à savoir ça.

Sue : Rogue est incroyable. Est-ce qu’il convenait vraiment à Serpentard ?

JKR : Oui, sans aucun doute ! Au moment de la répartition, il… Je crois à ce que lui dit Dumbledore dans le dernier livre : « parfois, je me dis que nous répartissons trop tôt ». Je trouve très dur de juger un enfant de onze ans, de tracer son destin quand il est si jeune. Ça ne prend pas en compte le fait que nous changeons, nous évoluons. Beaucoup de personnes de quarante ans sont comme elles étaient à onze ans, donc je pense que le Choixpeau est malin. Mais Rogue, lui, se rachète. Le Choixpeau ne prend pas ça en compte. Mais on peut retourner cet argument : puisque ces personnes sont réparties à Serpentard, peut-être que quelqu’un qui a la capacité à se changer soi-même a aussi la capacité à changer Serpentard.

John : À quel point est-ce que la répartition à Serpentard ou pas est une répartition entre les gentils et les méchants ?

JKR : Je l’ai déjà dit : ils ne sont pas tous mauvais. Je crois que je l’ai dit à Emerson de [Mugglenet]. Au contraire. Ils ont peut-être un sens d’auto-préservation plus aiguisé. Un moment qui m’a fait sourire dans la bataille finale, c’est Slughorn qui revient avec les Serpentard. Ils sont revenus se battre, mais ils sont d’abord allés chercher des renforts. Beaucoup de gens diraient : c’est du bon sens. On s’en va, on trouve d’autres gens, et on revient avec eux. C’est le vieux proverbe : « il n’y a pas de vérité ; il n’y a que des points de vue ».

John : Sue, tu avais commencé à parler des films, de l’implication de Jo. Quelque chose dont tous les fans parlent et qui va stimuler l’excitation autour de Harry Potter, c’est le parc d’attractions qui arrive à Orlando.

JKR : C’est drôle que tu me parles de ça ! Je regardais des choses là-dessus ce matin même, avant la vente aux enchères.

Melissa : Vous voulez partager ça avec nous ?

John : Nous nous demandions quelle était votre implication. Cela fait des années que nous entendons des rumeurs sur un parc d’attractions. Le vrai parc a été annoncé récemment, et tout le monde meurt d’envie de savoir à quoi il faut s’attendre, à quel point il y aura « l’esprit J.K. Rowling ».

JKR : Il y aura beaucoup « d’esprit Jo », parce que j’ai eu un gros rôle dans ce projet. C’est incroyable. C’est compliqué, mais je crois que ces droits appartenaient à Warner Bros. et pas à moi. Néanmoins, Warner Bros. m’a demandé si je voulais que ce parc existe, ils ont été incroyables. Ils m’ont demandé, en tant que « créatrice d’origine », ce que j’en pensais. Il y a quelques points qui me tenaient à cœur. Le plus important pour moi, c’était que Stuart Craig, le directeur artistique des films, ait un rôle. Plus qu’un rôle, que ce soit lui qui le conçoive. J’adore les films, ils reflètent ce que j’ai imaginé pendant toutes ces années et je trouve qu’il a fait un boulot incroyable. Il a gagné un Oscar, il est renommé dans son milieu, donc je ne suis pas la seule de cet avis. Il a accepté de s’en occuper, alors je pense vraiment que rentrer dans ce parc, ce sera aussi proche que possible de rentrer dans les décors du film ou de rentrer dans Pré-au-Lard. Mieux, bien sûr, puisque ce sera en 3D, qu’on pourra regarder dans les coins. Ça va être incroyable. Personnellement, d’après ce que j’ai vu, je pense que ce sera le meilleur parc du monde.

John : Nous avons étudié de près les images qu’ils ont dévoilées, c’est très excitant.

JKR : C’est extraordinaire. Bien entendu, je ne peux pas trop en dire sur ce qu’ils vont faire, mais j’ai vu beaucoup de choses, et je pense que ce sera merveilleux et très bien fait. Les fans ne seront pas déçus, bien au contraire.

Melissa : Tant que vous nous recommandez pour les postes de barmen au Chaudron Baveur…

JKR : Ce ne sera pas facile, tu sais. Il risque d’y avoir beaucoup de passage. Vous devriez peut-être y réfléchir à deux fois.

Melissa : Juste pour une journée ! On fera de la Bièraubeurre, on prendra une photo, et ce sera bon.

Sue : Il faut que je vous demande. C’est un détail, mais il faut que je sache. Qu’est-il arrivé à Florian Fortarôme ?

JKR : Il est mort. Je ne voulais pas que ça arrive. C’est bizarre, mais après que j’ai choisi le nom Florian Fortarôme, ma meilleure amie a rencontré et va bientôt épouser un Florian. C’est étrange, parce que ce n’est pas un prénom très commun. À cause de lui, j’étais très attachée à Florian Fortarôme. Mais il est mort [Fortarôme, pas le fiancé de la meilleure amie]. Le livre écossais vous révélera qu’il y avait plus à savoir sur Florian Fortarôme. C’est une des intrigues mineures que j’ai dû sacrifier, parce qu’elle ne menait nulle part, mais j’avais une intrigue de prévue pour Florian. Il y avait un lien avec la Baguette de Sureau. J’en parlerai dans l’encyclopédie.

Melissa : Puisque nous sommes sur le sujet de la Baguette de Sureau… Pourrions-nous parler un peu des baguettes ?

JKR : Oui ! Oh, les Sombrals ! J’ai remarqué beaucoup d’angoisse chez les fans quand j’ai révélé qu’il y avait un crin de Sombral dans la Baguette de Sureau. Les gens pensaient que c’était Hagrid qui avait créé les Sombrals, mais en fait non : il ne faisait qu’élever les Sombrals de Poudlard. Je voulais que ce soit clair.

John : Allons ! Le monde ne se limite pas au jardin de Hagrid !

JKR : Oui, exactement. La seule créature que Hagrid ait jamais créée, c’est le Scroutt à Pétard, et je pense que nous serons tous d’accord pour dire qu’il ne devrait jamais réessayer de créer une espèce. Il n’a pas créé les dragons ni les Sombrals, mais il en a élevé.

John : On m’a dit que mon Patronus serait un Scroutt à Pétard. Je ne sais pas ce que ça veut dire.

JKR : Je peux te dire ce que ça pourrait vouloir dire, mais je n’ai jamais été dans la même pièce que toi pendant suffisamment longtemps pour savoir.

[rires]

Melissa : Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur les baguettes, comment elles changent de propriétaire et en quoi la Baguette de Sureau est différente ?

JKR : Je vais faire une mise à jour sur mon site à ce sujet. J’ai déjà commencé à l’écrire. Selon moi, les baguettes ont presque une conscience. Elles ne sont pas vraiment animées, mais elles en sont proches. Aussi proche qu’un objet peut l’être. Parce qu’elles contiennent tant de magie. C’est ça le point important pour les baguettes. Différentes baguettes réagissent différemment. La Baguette de Sureau est simplement la baguette la plus dépassionnée et la plus intransigeante de toutes. Tout ce qui lui importe, c’est la force. Donc : un sorcier peut s’attendre à une certaine loyauté de sa baguette ; même si on est désarmé, même si on perd un combat alors qu’ on porte sa baguette, elle a développé une affinité à laquelle elle ne renoncera pas facilement. Néanmoins, si une baguette est remportée, véritablement gagnée, au cours d’un duel entre adultes, alors elle changera peut-être d’allégeance. Elle fonctionnera certainement mieux pour le vainqueur du combat, même si elle n’a pas complètement changé d’allégeance. C’est ce qui ce passe lorsque Harry prend la baguette de Drago. Vous voyez ce que je veux dire. Pareil pour Ron, qui prend la baguette de prunier au Rafleur. C’est l’idée de base : une baguette qui préfère le sorcier qui a eu l’habileté nécessaire pour la prendre. Mais la Baguette de Sureau n’a aucune loyauté, elle ne comprend que la force. Elle ne ressent rien. Elle va au plus puissant. Si on gagne un combat, on gagne la baguette. Vous n’êtes pas obligé de tuer, mais comme il est dit dans les livres, notamment par Dumbledore, c’est une baguette tellement puissante qu’elle attire inévitablement la convoitise de sorciers prêts à tuer. Et elle attire aussi des sorciers comme Voldemort, qui pensent qu’être prêt à tuer est une preuve de force. [pause] Est-ce que j’ai clarifié quoi que ce soit ?

John : Oui ! Et nous avons hâte de lire ce que vous aller mettre sur votre site.

JKR : On m’a souvent posé des questions à ce sujet. « Et le club de duel alors ? » Je pense qu’il est clair qu’à l’entraînement, quand le transfert [NdT : le mot utilisé par JKR correspond au transfert en psychanalyse] de la baguette n’a aucun poids, quand c’est presque pour s’amuser, ou simplement dans une compétition, aucun des deux sorciers n’attache de la signification à une baguette qui s’envole. Mais dans d’autres situations, les sorciers sont dans un état émotionnel tel que le duel a une grande importance, c’est différent. Là, on parle de véritable puissance. Ce transfert peut avoir des graves conséquences. Dans ce cas, la baguette se comporterait différemment.

John : Il y a une question que je voulais vraiment vous poser. Dans quinze ans, à la sortie d’Albus Severus et le Retour dans la Forêt Noire.

JKR : Oui. Albus Potter et le [inaudible : la fin de ce titre fantaisiste est couverte par les rires].

John : J’avais vraiment une question, je ne voudrais pas faire perdre du temps à tout le monde. Sauve-moi, Melissa.

Melissa : À quel point avez-vous réfléchi à la génération suivante ?

JKR : Vous saurez quand vous verrez, ou si vous voyez, le documentaire que j’ai fait, dans lequel on m’a filmée. Je parle beaucoup de ce sujet. Je sais beaucoup de choses sur la génération suivante. Vous me connaissez, comment pourrais-je ne pas y avoir réfléchi ?

Melissa : Nous avons vraiment hâte de le voir.

JKR : J’espère que vous aimerez. J’ai accepté de le faire parce que beaucoup de gens étaient venus me voir et m’avaient dit qu’ils voulaient faire une émission spéciale pour les dix ans de Harry Potter et tout ça. Et pour une fois, j’avais pris de l’avance : un an plus tôt, j’avais trouvé quelqu’un dont je pensais qu’il ferait un très bon documentaire, quelqu’un d’honnête, avec qui je m’entendais bien. Il s’appelle James Bruncie, il est également écrivain, alors il comprend ma vie à un niveau que certains journalistes ne comprennent pas. Nous avons filmé pendant un an. C’était bien. Je ressens la même chose que pour le livre écossais : quitte à le faire, autant le faire bien. Je voulais que ce soit honnête. C’était très agréable de répondre à des questions une fois que tout était fini, plutôt que pendant que je vivais tout ça. Je pense qu’il apportera des réponses, ce qui est bien. Vous verrez les coulisses, vous verrez toutes mes différentes coiffures, ça fait très bizarre.

Sue : Nous savons que vous n’avez pas beaucoup de temps.

JKR : Oui, désolée…

John : Ne songez même pas à vous excuser pour quoi que ce soit ! C’était une expérience extraordinaire.

JKR : J’ai adoré.

Melissa : Je veux juste vous dire une dernière chose. Nous avons fait un test avant la sortie du tome 7, pour les fans, 400 questions. Nous leur demandions de deviner ce qui allait se passer dans les Reliques de la Mort. Notre gagnant a eu 350 bonnes réponses sur 400. Il dit que son nom est Ricky Carter, il est d’Édimbourg. Je pensais que ça pourrait être votre mari, mais après ce que vous nous avez dit sur les E.M.E.U….

JKR : Non, aucune chance que ce soit Neil. [rires] Je sais qu’il ne m’en voudra pas d’avoir dit ça. Ce score est très impressionnant. Vous savez… Les gens auraient dû pouvoir deviner beaucoup de choses. Autrement, c’est que je n’ai pas fait mon boulot comme il fallait, que j’ai joué un tour au lecteur. Les indices étaient là. Il y avait beaucoup d’indices. Mais il y avait des surprises. Je ne crois pas que beaucoup de gens s’attendaient à ce que Dobby… Mais j’avais de très bonnes raisons de le faire.

Melissa : Hedwige !

JKR : Désolée…

John : Hedwige est vivante ! Elle était à moitié phénix. Vous avez déjà entendu cette théorie ?

JKR : Mon Dieu. Vous savez quoi ? Je n’ai quasiment jamais lu de potterfiction. C’est une zone dangereuse pour moi. Mais j’ai lu les premières lignes de quelques-unes, et parfois… « Je m’appelle Lily Potter. Vous pensiez que j’étais morte. Vous aviez tort. » [rires] Il y en a tellement qui commencent comme ça, il y en a forcément une quelque part qui commence par « Je m’appelle Hedwige. En tombant à travers les cieux glacés… »

Sue : « Vous aviez tort. »

Melissa : Il y a beaucoup de théories sur Hedwige, mais toujours pour rire.

JKR : Celles pour rire sont très très drôles. J’ai souvent été morte de rire en en lisant. Des lettres que je reçois… C’est génial.

Melissa : Vous promettez que vous reviendrez ?

JKR : Vous savez quoi ? Je promets. J’adorerais revenir.

Sue : Merci !

John : Nous avons adoré.

JKR : C’était génial, j’ai adoré aussi. Joyeux Noël, ou toute autre fête religieuse qui vous concerne.

John : Nous nous inspirés de vous, Jo. Nous finissons l’émission comme Potterveille.

JKR : Vous avez aimé Potterveille ?

John : Nous avions un grand sourire en découvrant Potterveille.

JKR : Pauvre Fred.

John : Pauvres fans de Fred ! Nous n’avons même pas parlé de Fred. Bref, qu’importe.

JKR : [rires] « Qu’importe » !

John : Moi, c’est pour Charity [Burbage] que j’étais triste, mais bon. À la prochaine fois ! Continuez à tourner les boutons de votre radio !

JKR : Le prochain mot de passe sera « Horcri ».

Tous : Bonne nuit !

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