Les hommes politiques qui se disent fans.
Ce n’est pas une surprise, les plus grand de ce monde ont pour un grand nombre déclaré à un moment ou l’autre qu’ils avaient lu les livres et les avaient dévorés avec plaisir ou admiration. Cela va d’auteurs renommés comme Stephen King à de hauts responsables politiques comme le président des États-Unis, voire même des prix Nobel tels que Aung San Suu Kyi qui s’était dite moins courageuses que le trio héroïque.
Cette semaine, ce sont le premier ministre britannique, David Cameron, et le ministre des finances turque, Mehmet Şimşek, qui tentent de rejoindre le gratin des fans.
Dans un climat politique tendu en Turquie, le ministre Şimşek a publié le tweet suivant :
Bize aslında kim olduğumuzu gösteren şey, yeteneklerimizden çok seçimlerimizdir. Albus Dumbledore
— Mehmet Simsek (@memetsimsek) June 26, 2013
Au vu de la citation, il s’agit bien d’une allusion à Albus Dumbledore, le grand directeur de Poudlard, et un sortilège de traduction bien appliqué nous a révélé la teneur exacte du message : “Ce ne sont pas nos aptitudes qui montrent ce que nous sommes, ce sont nos choix”
C’est une manière comme une autre pour défendre sa politique.
Quant à David Cameron, c’est dans une université de Astana, au Kazakhstan, qu’il est venu à parler du Survivant. La question devait provenir d’un fan, puisqu’on lui a demandé quel personnage d’Harry Potter il souhaiterait être.
Le Premier Ministre a alors répondu qu’il était justement en pleine redécouverte de l’univers en précisant “Ma fille a neuf ans, elle vient de commencer à lire tous les Harry Potter.”
Il s’est ensuite décidé pour le héros lui-même, avant de faire allusion à son ennemi juré, Voldemort, mais sans le nommer : “J’ai en tête de nombreux personnes qu’on souhaiterait ne pas être et je pense qu’au fond, si on a un peu de logique, on veut être Harry. Ca doit être ma réponse [même si] je suspect que certains au Royaume-Uni voudraient me voir dans un autre rôle ; mais je les laisse se débrouiller, je ne vais pas leur rendre la tâche plus facile.”
Alors qu’une étude, à redécouvrir ICI, montrait récemment une plus grande ouverture d’esprit et une sensibilité politique accrue chez les lecteurs d’Harry Potter, espérons que les effets supposés seront les même sur Messieurs Şimşek et Cameron.
Source The Guardian et HurryYetDaily