Convention Welcome To The Magic School : Compte rendu Jour 1
Les 17 et 18 janvier dernier se tenaient à Paris la convention Welcome to the Magic School organisée par People Conventions, en présence de plusieurs acteurs de la saga. Voici les impressions d’Ipiutiminelle sur cette première journée.
J’arrive à l’hôtel Hilton où se déroule la convention vers 9h le samedi matin. Beaucoup de participants sont déjà là, et un grand nombre d’entre eux sont costumés. Je récupère mon pass ainsi que le programme du weekend dans la première salle où sont également installés les stands des exposants, ainsi qu’un atelier de calligraphie, et un stand de cupcake décorés à thème Harry Potter (j’aurai l’occasion d’en goûter plus tard, et je dois dire qu’ils étaient atrocement bons). Je demande au staff présent ce qui est prévu pour les membres de la presse, mais ils ne sont malheureusement pas plus au courant que moi, ce sera la surprise…
Je discute avec quelques participants et lecteurs de la Gazette, et on nous invite à rentrer dans la salle de conférence pour la cérémonie d’ouverture. Quelques efforts sympathiques de décoration ont été faits ; des bannières aux couleurs des quatre maisons de Poudlard, plusieurs rangées de bougies ont été suspendues au plafond, et en musique de fond, la bande originale des documentaires moldus. Le responsable des animations et la traductrice montent sur scène et nous souhaitent la bienvenue, rappellent quelques règles et informations sur le déroulement de la convention, puis une vidéo de présentation est lancée, qui reprend des images des films de la saga avant d’afficher les noms des différents invités.
Les animateurs remontent sur scène, et les acteurs entrent dans la salle, sous un tonnerre d’applaudissements. Ils saluent les participants, expliquent qu’ils sont très contents d’être ici en France pour rencontrer leurs fans, puis la plupart d’entre eux s’éclipsent pour ne laisser que Tom Felton sur scène, pour le premier panel du weekend.
Discussion avec Tom Felton
Pour entamer la séance de questions/réponses, une fan lui demande quel rôle il aurait voulu jouer s’il n’avait pas été casté pour Drago.
Il commence à répondre en rigolant qu’il aurait bien aimé jouer Hermione, avant de dire que si un remake était fait dans dix ou quinze ans, il aimerait bien jouer Lucius, mais une chose est sure, jamais il ne jouera le rôle d’un Gryffondor ! C’est d’ailleurs pour cela qu’il s’est assis juste devant la bannière de Serpentard.
Quels ont été tes meilleurs souvenirs de tournage ?
Pour ce qui concerne le début de la saga, il répond sans hésiter le fait de traverser la Grande Salle pour la première fois, mais sur les derniers films, il a adoré tourner la bataille de Poudlard pour Les Reliques de la Mort, ainsi que le duel entre Harry et lui dans les toilettes sur le tournage du Prince de Sang-mêlé, ils se sont beaucoup amusés avec Daniel Radcliffe à tourner cette séquence.
Quelle a été la scène la plus difficile à tourner ?
Le moment le plus difficile était sans aucun doute celui ou Drago essaye de tuer Dumbledore. Il explique qu’il a perdu tous ses moyens, car il était très impressionné par les acteurs qui l’entouraient et ne cessait d’oublier ses répliques. Il s’est d’ailleurs excusé auprès de Michael Gambon, qui lui a répliqué : « Tu peux continuer de perdre tes moyens, si tu savais combien ils me payaient par jour ! »
Est-ce que selon lui Drago et Hermione formerait un beau couple ?
Selon lui, cette fascination des fans pour ce couple vient du fait que la « gentille fille » et le « bad boy » est un couple plutôt classique au cinéma, mais Hermione a frappé Drago, alors elle n’a aucune chance avec lui. Il raconte également que lors de la répétition de cette fameuse scène sur le tournage du Prisonnier d’Azkaban, il avait demandé à Emma Watson de le gifler, pour le préparer, en pensant qu’elle ferait semblant, mais elle l’a réellement giflé !
Que penses-tu du couple « Drarry » [Drago et Harry] ?
Il raconte avoir lu beaucoup d’histoires très étranges là-dessus, et vu beaucoup d’images choquantes, l’une d’entre elle est même le fond d’écran de portable de son frère, qui aime beaucoup le taquiner là-dessus, mais il le promet, Daniel et lui n’ont jamais fait aucune photo osée ensemble.
[À ce stade des questions, j’ai une petite pointe de déception ; les questions sont toutes orientées sur son expérience potterienne alors qu’il a beaucoup de projets plus récents très intéressants, comme son documentaire de la BBC ou les films Against the Sun et Clavius dont j’aimerai beaucoup qu’il parle, je garde mon bras en l’air pour poser ma question, mais la traductrice, qui choisit les personnes qui posent les questions, semble ne pas le remarquer alors que je suis assise juste devant elle.]
Est-ce que vous faites toujours de la musique ?
Il compose toujours des chansons, d’ailleurs, il ne se balade jamais sans sa guitare, mais ça fait très longtemps qu’il n’a pas fait d’enregistrements, c’est dans ses projets de recommencer cette année, mais s’il sortait un album un jour, ce serait sous un pseudonyme.
[La Gazette du Sorcier] Vous avez réalisé un documentaire pour la BBC sur les fans et les conventions ; quelle a été votre expérience en tant que réalisateur ? Que retenez-vous de ce tournage et de vos rencontres avec vos fans ?
Il commence par expliquer en quoi consiste ce documentaire (Notre article détaillé sur le sujet ICI), il a adoré le tourner, c’était une expérience incroyable, il pense vraiment pouvoir montrer à travers ce reportage toute la bonté qui émane des fans, et qu’il est important qu’ils soient bien perçus, qu’ils ne sont pas plus bizarres ou anormaux que n’importe quel non-fan.
Le panel est déjà terminé, je suis bien contente d’avoir pu poser ma question à la dernière minute, mais il n’a pas eu le temps de rentrer dans les détails, j’espère obtenir plus d’informations sur le sujet à un autre moment. Tom a dit à plusieurs reprise qu’il adorait l’accent français et trouvait que ses réponses sonnaient bien mieux traduites en français (même si la traductrice est passée à côté de beaucoup de choses, mais j’y reviendrai).
Quelques activités
Pendant que certains participants vont faire les premiers photoshoots de la journée, une première animation est lancée : un grand quizz entre fans ; un premier fan propose une question, qui doit être difficile (le niveau de difficulté est évalué par un membre de la Radio du Moldu), puis les participants qui pensent avoir la réponse lèvent la main. Un bon de réduction sur les extras est offert à ceux qui posent les questions ; pour ceux qui y répondent, de nombreux lots sont en jeu ; selon la difficulté, il est possible de gagner des bons de réduction, des packs d’autographes, une place pour le meeting-room de Robbie Jarvis, une photo de groupe, la baguette d’Hermione, de Ron, ou encore un bonnet Gryffondor. Le niveau de difficulté rend le quizz très sympathique, et un grand nombre de participants se prêtent au jeu. J’ai l’occasion de proposer une question (Quel est le nom du gardien de l’équipe nationale de Quidditch d’Irlande ?), assez difficile pour permettre de faire gagner la baguette de Ron à celui qui a trouvé la réponse.
Pendant ce temps, les joueurs de Quidditch installent les buts dans un coin de la salle pour une première initiation. Ce jour restera dans les mémoires comme celui où on a joué au Quidditch sur la moquette de la salle de conférence du Hilton !
Une petite heure de pause est prévue pour grignoter un morceau. Avec les autres membres de la presse, nous essayons de savoir à quoi nous avons accès exactement, si des interviews sont possibles en dehors des panels, car on nous a donné peu d’informations jusqu’ici. Il semblerait que rien ne soit prévu à part, mais on nous dit que l’on peut se rendre aux différents meeting-room pour poser toutes nos questions, ainsi qu’à la soirée organisée ce soir, on nous donne également plusieurs tickets pour les photoshoots, et un pack d’autographes ; ça s’annonce plutôt bien !
Rencontre avec Matthew Lewis
A la fin de la pause, nous ne retournons donc pas dans la salle de conférence pour le panel de Robbie Jarvis et nous joignons au petit groupe qui rencontrera Matthew Lewis. On nous emmène dans un petit coin salon où l’acteur nous rejoint, accompagné d’un traducteur. Nous ne sommes que neuf, dont quatre membres de la presse. Comme personne ne semble oser parler, je pose une première question.
La Gazette du Sorcier : Si vous pouviez incarner n’importe quel personnage, réel ou fictif, qui choisiriez-vous ?
Il ouvre grand les yeux avant de s’exclamer « Wow, c’est une très bonne question ! Difficile aussi… ». Il commence par expliquer qu’il n’a jamais joué de vrai méchant, donc qu’il aimerait bien pouvoir jouer un personnage vraiment diabolique. Un de ses amis est obsédé avec le rôle d’Hitler, il tient absolument à l’incarner, mais lui ça ne le tente pas trop. Il dit ensuite qu’il fait beaucoup de sport, qu’il s’intéresse beaucoup au rugby et qu’il compte parmi ses amis un joueur de rugby professionnel, Jimmy Peacock, qui a une carrière et une histoire très intéressante, et donc qu’il aimerait beaucoup jouer ce rôle si l’occasion se présentait. Il aime aussi énormément le livre The Mind Game, et s’il était adapté, il adorerait avoir un rôle dedans. Il répète que c’était une très bonne question, et que je devrais la poser aux autres acteurs si j’en ai l’occasion.
Vous avez tourné dans des films et dans des séries ; Qu’est ce qui change dans la façon de jouer et de tourner ?
Il adore tourner dans des séries, et c’est pour cela qu’il adore Bluestone 42, car comme le tournage est beaucoup plus étalé dans le temps que pour un film, avec les différentes saisons, il a vraiment le temps de construire, d’explorer le personnage, de le faire évoluer, un peu comme au théâtre, alors que pour un film, tout se passe beaucoup plus rapidement.
La Gazette du Sorcier : Avez-vous de nouveaux tournages prévus prochainement ?
Il est toujours attaché au biopic The Bronte, mais il ne sait pas où en est le projet pour le moment. Il vient de rentrer d’Afrique du Sud où il a tourné la troisième saison de Bluestone 42, et il promet que le premier épisode sera explosif. ll a aussi tourné dans la série Meurtres au Paradis, il apparaîtra dans quelques épisodes de la prochaine saison. Il ajoute que le tournage se déroulait en Guadeloupe, et qu’il avait trouvé étrange l’idée de tourner en France et le fait que l’adresse mentionne « Guadeloupe, France », car ça n’a rien à voir avec la France qu’on imagine lorsque l’on est étranger. Il a également eu un entretien pour un film la veille de la convention, mais n’a pas le droit d’en parler pour le moment.
La Gazette du Sorcier : Vous avez mentionné le théâtre, est-ce quelque chose dans laquelle vous aimeriez vous lancer ?
Il va déménager à Londres le mois prochain, donc il espère qu’une fois sur place, il aura l’occasion de jouer au West End, il y a énormément de beaux projets qui y naissent en permanence et le théâtre est une expérience très particulière de proximité avec le public. Il a dû refuser un projet de pièce de théâtre l’an dernier en raison du tournage de Bluestone 42, alors il espère que cette année, il pourra réaliser ce projet qui lui tient à cœur.
Aimerait-il participer à un projet de film dans l’univers d’Harry Potter, comme les Animaux Fantastiques ?
S’il y avait un projet avec le personnage de Neville, où le personnage apporterait véritablement quelque chose à l’histoire, ne soit pas là juste pour le clin d’œil, il aimerait sans doute en faire partie, mais il adore ce qu’il fait actuellement, alors ce n’est pas quelque chose qu’il attend particulièrement.
Quel a été le moment le plus drôle sur le tournage d’Harry Potter ?
Il commence par dire qu’à partir du moment où Rupert Grint était dans les parages, il pouvait être sûr qu’ils allaient bien rigoler, mais un des plus gros fou-rire s’est produit sur le tournage du Prisonnier d’Azkaban, lors de la discussion entre Rogue et Dumbledore alors tous les élèves sont rassemblés dans la grande salle pour la nuit après l’intrusion de Sirius Black. Tout devait être très silencieux, mais un coussin péteur avait été caché dans le duvet de Daniel Radcliffe, ce qui a bien sûr déclenché l’hilarité générale, et ils ont passé le reste de la journée à rire, incapable de retrouver leur sérieux.
La Gazette du Sorcier : Y a-t-il certaines exigences qui vous pousseraient à refuser un rôle ?
Il répond en riant qu’il ne pense pas qu’il pourrait accepter de tuer quelqu’un, après tout dépend combien il est payé ! Mais plus sérieusement, il ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit qui le rebuterait, si le scénario est vraiment bon, si cette exigence est justifiée, ça ne lui poserait pas de problème ; Il détestait les favoris qu’on lui avait demandé de laisser pousser pour la série Meurtres au Paradis, mais ça fait partie des exigences du métier.
Le meeting-room se termine sur cette dernière question. L’acteur est vraiment très agréable mais je suis très surprise que la plupart des participants, qui ont tout de même déboursé une somme importante pour ces trente minutes avec Matthew Lewis, aient à peine ouvert la bouche. Une seule question n’a pas été posée par des membres de la presse, personne ne semblait oser parler. J’ai posé un certain nombre de questions, pour éviter les blancs, mais ça me laisse un peu perplexe. Un membre du staff vient prendre une photo du groupe avec l’acteur, et avant de partir, Matthew se tourne vers moi pour me remercier pour mes questions qu’il a trouvé très intéressantes, je lui sers la main, et il s’en va ; il y a des photoshoots qui l’attendent.
Discussion avec Robbie Jarvis
De son côté, Robbie Jarvis semble avoir convaincu beaucoup de fans qui ne le connaissaient pas avant ce weekend lors de son panel ; beaucoup se sont dirigés vers le stand des extras après la séance de questions/réponses pour acheter une photo avec lui. Durant son panel, on lui a notamment demandé ce que feraient James, Remus, Sirius et Peter au Paradis. Il a commencé par répondre que Peter ne serait surement pas au paradis, mais probablement dans un endroit bien moins plaisant que ça. Il pense également que James et Sirius iraient surement voler pleins de choses aux gens riches du Paradis, et que Remus tenterait de les raisonner. Il ajoute que si se faire virer du Paradis était une possibilité, il pense qu’ils essaieraient!
Lorsqu’on lui a demandé à quelle maison il appartenait, il a répondu qu’il se considère comme un Gryffondor, et a fait beaucoup de choix dans sa vie par rapport à l’esprit de la maison. Il a été confirmé Gryffondor par JK Rowling, et a précisé que si elle lui avait dit qu’il était un Serpentard, il aurait fallu qu’il remette toute sa vie en question et repenser chacun des choix qu’il a pu faire!
Il a également évoqué sa rencontre avec les acteurs d’Harry Potter sur le set, et a mentionné sa première rencontre avec Robbie Coltrane [Hagrid], où il s’est présenté en disant « Hi Robbie…my name’s Robbie too! »; il était assez timide car Robbie Coltrane était vraiment imposant, mais s’est révélé être adorable.
Enfin, il a mentionné la préquelle sur carte postale écrite par J.K Rowling : il voulait absolument la mettre en scène pour l’inclure dans un bonus DVD par exemple, il est même allé voir les producteurs pour leur en parler, mais ils lui ont dit que les fans ne seraient pas intéressés par ça. Il a ajouté que si quelqu’un un jour voulait réaliser un court métrage de cette histoire, il le ferait volontiers, et gratuitement !
Voix françaises, photos et quidditch
Je retourne dans la salle de conférence où un panel en présence des voix françaises est en train de se dérouler. Sont présents les voix de Lucius, Drago, James Potter, et Neville. Ils ont expliqué comment fonctionnait le doublage, et à présent, de nombreux participants leur demandent des répliques des films ; Romain Larue, doubleur de Matthew Lewis, prononce le dernier discours de Neville à la fin des Reliques de la Mort, que vous pouvez visionner ICI. D’autres participants demandent au doubleur de Drago de dire « Je t’aime Hermione », immédiatement suivi des protestations des défenseurs du couple Harry/Drago qui demandent un « Je t’aime Harry » à la place. Ils donnent également quelques conseils à ceux qui souhaiteraient se lancer dans le métier, et recommandent de commencer par prendre des cours de théâtre, car pour être un bon doubleur il faut avant tout être un bon comédien. Le panel se termine, l’animatrice remercie le public, explique qu’ils sont très surpris du monde présent, ils ne s’attendaient pas à un tel succès ; certains comédiens sont tellement contents de l’ambiance de la convention qu’ils viendront à la soirée ce soir.
C’est le moment pour moi d’aller faire mes photos ; les participants sont appelés rangée par rangée, ce qui permet d’éviter les bousculades ou une trop longue attente ; quelques minutes dans la file seulement pour ma part. Tout se passe très vite, on a à peine le temps de dire bonjour aux acteurs, mais lors de la photo Duo avec Matthew Lewis et Tom Felton, Matthew prend le temps de me remercier une nouvelle fois pour les questions que j’ai posé lors du meeting-room, et Tom Felton de renchérir « Oui, elle a posé une très bonne question ce matin ! » avec un grand sourire. J’ai à peine le temps de dire merci que déjà la sécurité me presse de partir. Il faut dire que concernant la question sur le documentaire, plusieurs personnes m’ont dit après le panel qu’elles ignoraient que Tom Felton préparait ce documentaire et que c’était la question la plus intéressante qui avait été posée.
Dans la salle de conférence se déroule à présent un panel sur le Quidditch ; 10 joueurs de différentes équipes sont là pour présenter le sport, faire tomber les préjugés qui entourent le Quidditch, et expliquer au public présent que c’est vraiment un sport fun, et que tout le monde peut y trouver son compte, que l’on soit sportif ou pas, fan absolu de la saga ou qu’on n’ait pas lu un seul tome.
Les « private sessions » avec les acteurs
Les joueurs de Quidditch laissent la place aux cosplayers pour le concours, mais je m’éclipse, car c’est l’heure de la Private Session ; nous sommes une trentaine, les acteurs sont chacun assis à une table et nous faisons la queue pour discuter avec chacun d’entre eux. Je commence par parler avec Tom Felton, à qui je pose la même question qu’à Matthew Lewis ; « Y a-t-il un personnage réel ou fictif qu’il aimerait particulièrement incarner ? » Il me répond sans hésiter James Bond, il le voit comme un vrai symbole, me demande ensuite si les James Bond sont diffusés en France et me complimente sur mon anglais. Je lui parle de son prochain film, Against the Sun, il m’explique que c’est très étrange et beaucoup plus difficile de tourner en mer sur un minuscule canot de sauvetage. J’ai envie d’en savoir plus et de lui parler de son documentaire, mais la traductrice assise à côté de lui me presse pour que je laisse ma place.
Je me dirige donc vers Bonnie Wright, lui parle de ses projets de réalisatrice. Elle me parle de son admiration pour Pedro Almodovar, mais elle n’a même pas fini sa phrase que l’on me presse de passer à un autre acteur. Ahem. Je ne dis rien, mais je fulmine. Je vais faire la queue pour Evanna, mais je suis un peu déçue du fonctionnement. Je lui pose une question sur Apex, une série dans laquelle elle a tourné il y a plusieurs années et dont le trailer avait été présenté lors de la LeakyCon 2012 ; elle m’explique qu’elle a demandé à plusieurs reprises au réalisateur où en était le projet et qu’il lui avait répondu qu’il s’en était lassé et donc qu’il ne verrait certainement jamais le jour. Elle me parle de la LeakyCon et m’explique qu’elle espère pouvoir se rendre aux prochaines éditions, notamment celle de Los Angeles l’an prochain.
Viens ensuite le tour de Robbie Jarvis, qui fronce les sourcils en me voyant arriver devant lui et me dit qu’il m’a déjà vu quelque part ; je lui explique qu’effectivement, je l’avais déjà rencontré à la LeakyCon, notamment en 2012 lors du record du monde du plus grand rassemblement de personnes portant des pyjamas intégrales, auquel il avait participé, et qui avait duré un certain nombre d’heures, le temps de compter et recompter tous les participants. Il me fait alors un high-five pour être une leaky-goer (= une personne qui va à la LeakyCon), et déjà, je dois passer mon tour. On me dit que c’est presque fini et que je dois me dépêcher si je n’ai pas encore pu parler à tous les acteurs. Je me dirige donc vers Matthew Lewis, qui me parle du meeting-room de l’après-midi, me remercie d’avoir posé de bonnes questions, d’avoir fait en sorte qu’il n’y ait pas de blanc, et ajoute, avec le pouce levé, que j’ai « vraiment assuré ! ». Je suis prise au dépourvu mais encore une fois, j’ai à peine le temps de lui dire que c’était vraiment un plaisir, de le remercier, qu’on me dit que c’est fini.
Je rejoins la salle de conférence où le concours de cosplay est sur le point de se terminer. Le jury constitué de cosplayers « professionnels » s’apprête à annoncer les gagnants ; un cosplay de Luna Lovegood » pour la troisième place, et à la deuxième place, une équipe de Quidditch. Au moment de lire le nom du grand gagnant, un des membres du jury, cosplayé en Cédric Diggory (la ressemblance était frappante), dit à son collègue, cosplayé en Seigneur des Ténèbres (plus vrai que nature !), que non, il n’est pas d’accord, ce n’est pas ce qu’ils avaient décidé. Le Seigneur des Ténèbres lance alors un « Avada Kedavra ! » et Cédric s’écroule. Une autre membre du jury (Hermione), dit alors précipitamment que « Bon bah si ça doit être ça alors… » pour éviter un Avada Kedavra à son tour, et annonce le nom du gagnant ; La première place du podium est accordée à « Mimi Geignarde ».
Tous les participants sont alors invités à monter sur scène ; tous les costumes étaient vraiment superbes, sans parler de ceux du jury.
La salle se vide peu à peu, c’est la fin des activités pour aujourd’hui, et la salle doit être préparée pour la soirée. Je récupère mes photos, fais un tour sur les différents stands exposants, et recueille les avis de plusieurs participants sur cette première journée de convention.
La soirée
Un peu avant vingt heures, nous sommes invités à revenir dans la salle. Les lumières ont été tamisées, de l’espace a été libéré pour danser, et un buffet a été installé ; dragées surprises, chocogrenouilles et bièraubeurre sont au rendez-vous, ainsi que des cupcakes aux couleurs des maisons de Poudlard à tomber par terre, des chips, et des assiettes de bonbons. Une dizaine de minutes plus tard, Tom Felton, Bonnie Wright et Matthew Lewis entrent dans la salle et rejoignent le carré V.I.P installé dans un coin de l’estrade.
Côté musique, la soirée commence bien avec quelques morceaux de Wizard Rock (même si la sono est beaucoup trop forte, on s’entend à peine parler), puis on passe à de la musique plus « populaire » ; si la macarena réussit à faire danser presque tout le monde, même Bonnie Wright qui essaye d’apprendre la chorégraphie entourée de ses gardes du corps, l’ambiance retombe assez vite, le reste de la playlist est peu varié, beaucoup de musique électronique (alors qu’un bon vieux rock, ça aurait mis (presque) tout le monde d’accord !), et plus de Wizard Rock à l’horizon…Les acteurs descendent dans la foule, mais les fans s’agglutinent rapidement autour d’eux, demandant des selfies ou des câlins. Je préfère rester à l’écart et discute avec Romain Larue, le doubleur de Neville, qui me demande pour quel site j’écris, me dit qu’il est ravi de son expérience à la convention et qu’il reviendra au panel le lendemain. Une heure après leur arrivée, les acteurs finissent par s’en aller, au grand désespoir de certains. Je reste encore un peu, mais l’ambiance n’est pas vraiment là, beaucoup de participants décident de quitter la soirée avant la fin, et je finis par partir aussi, pour grappiller quelques heures de sommeil avant la journée de demain qui promet d’être tout aussi chargée !
Le compte-rendu de la deuxième journée de convention est à lire ICI.