Pas facile d’habiter à Poudlard, avec l’afflux de fans-visiteurs
Certains fans rêveraient de vivre à Poudlard ; d’autres ont la chance d’y résider à l’année et cherchent à fuir les lieux aussi souvent que possible. C’est le cas du Duc de Northumberland, Ralph Percy, résident permanent du château de Alnwick, et de sa famille.
En effet, le château était déjà un domaine touristique apprécié mais, depuis que les lieux ont fait leur apparition dans Downtown Abbey et dans Harry Potter, le nombre de visiteurs est devenu intenable pour le châtelain. Il n’était pas destiné à hériter du titre et ne s’était donc pas réellement préparé à vivre sur place. En effet, c’est à la mort de son frère aîné, alors âgé de 42 ans, que la charge lui est revenue.
Les tournages et les visites sont nécessaires pour entretenir le château qui coûte à lui seul £1,8 million par an, sans compter que le duc possède d’autres domaines moins lucratifs, mais ils ont l’inconvénient de rendre la vie de famille compliquée.
Le duc et la duchesse voulaient une vie aussi normale que possible pour leurs enfants, ce qui est impossible lorsque 600.000 visiteurs par an se promènent chez vous.
“Nous ne pouvions pas sortir ou rentrer sans fendre la foule. Comme nous habitons le donjon, nous n’avons pas de jardin privé et les enfants restaient à l’intérieur tout l’été”.
La solution ? Déménager en Écosse pendant six mois durant l’année, et revenir vivre au château en hiver, quand les touristes ne se pressent plus à la porte.
Un résidence presque royale
Alnwick Castle est le deuxième château habité du Royaume-Uni en terme de taille, derrière le château de Windsor, occupé par la famille royale. Le parc du château et ses façades sont présentés comme ceux de Poudlard dans les deux premiers films de la franchise Harry Potter ; la scène la plus connue étant celle du premier cours de vol de Harry, suivie de la découverte du quidditch en compagnie de Olivier Dubois.
Anecdote amusante pour les fans de belles bibliothèques : celle du château compte environs 16.000 volumes dont certains livres de magie datant du Moyen-Âge
Source Tatler via The Daily Beast