Tom Felton Home Party : les anecdotes des acteurs de Harry Potter
A l’occasion des 19 ans de la sortie de Harry Potter à l’école des sorciers au cinéma, Tom Felton (Drago Malefoy) a lancé l’évènement « Tom Felton : Home Party ». Au programme ; une heure et demi de musique, d’anecdotes, et de questions-réponses avec les fans.
Dans une ambiance très détendue, l’acteur est revenu sur son casting, ses premiers jours sur le plateau, et l’évolution de l’importance de Drago au fil des films.
- Tom Felton raconte une nouvelle fois qu’il s’est toujours vu comme un Serpentard. Lorsqu’il a fait le test de répartition de Pottermore, il était convaincu de pouvoir tromper le choixpeau et d’être envoyé à Serpentard, mais a été réparti à Gryffondor, d’où le fait qu’il arborait un foulard Serpentard et un foulard Gryffondor lors de la soirée.
- De son premier jour sur le tournage, Tom Felton se souvient surtout d’avoir beaucoup joué et plaisanté avec les autres jeunes acteurs présents. Il rappelle également que Chris Columbus n’avait laissé aucun des jeunes acteurs voir le décor de la Grande Salle avant d’y tourner la scène de la répartition ; les réactions des enfants en découvrant la pièce dans cette scène sont donc plus authentiques.
- Une de ses scènes préférées est celle de l’affrontement entre Harry et Drago dans Harry Potter et le prince de sang-mêlé. C’est une des rares scènes de duel où les effets des sorts n’ont pas été ajoutés en post-production ; lorsqu’ils jetaient un sort en visant les toilettes, le décor explosait véritablement. Il affectionne également cette scène car il a pu travailler longuement avec Alan Rickman, qui est un de ses plus grands héros.
- Une des scènes les plus drôles à tourner était le cours de métamorphose de McGonagall, lors duquel ils doivent transformer des animaux en verre à pieds. Tom avait devant lui un énorme mille pattes, à qui il donnait des coups de baguette pour le garder sur la table. Il y avait de nombreuses cages autour de la salle, et dans celle la plus proche de lui se trouvait un babouin, dont la gestuelle était plutôt inappropriée pour la scène et le film. Le tournage a pris deux fois plus de temps que prévu à cause de ce babouin et des rires qu’il déclenchait, et il n’a jamais été gardée dans la version finale.
- Il rappelle que lors de sa première audition, il était un des rares à ne pas avoir lu les livres. L’équipe du casting l’avait fait auditionné pour Harry ; on lui avait donc teint les cheveux, mis des lunettes et une cicatrice. Puis, ils ont fait des essais pour Ron, et lui ont teint les cheveux en roux. Finalement, ils l’ont fait auditionner pour Drago. On lui a cette fois teint les cheveux en blond platine, et il s’est retrouvé au milieu d’une dizaine de garçons blonds, à qui on a demandé l’un après l’autre ce qu’il avait le plus hâte de découvrir à l’écran. Lorsque le garçon a côté de lui a répondu « Gringotts », il s’est rendu compte qu’il ne savait pas quoi répondre puisqu’il n’avait pas lu les livres, et a dit « Oh, comme lui, les Gringotts, je veux les voir voler, ils sont incroyables ». Son mensonge a été très vite démasqué par Chris Columbus. Selon lui, c’est ce mensonge qui lui a valu le rôle.
- Des avant-premières du premier film, il se souvient avoir distribué des pizzas aux fans qui dormaient dans la rue depuis trois jours pour assister à l’évènement. Après avoir été dans leur bulle pendant des mois avec le tournage, c’est à ce moment-là qu’ils ont pu réaliser à quel point le film était attendu et que c’était « plus qu’un simple film ».
- Quand on l’interroge sur l’alchimie entre Rupert et Emma, il dit que la vraie alchimie, c’était entre Rupert et lui, « aussi flamboyant que les cheveux de Rupert ».
- Travailler avec certains des plus grands acteurs du cinéma britannique n’était pas aussi intimidant qu’on pourrait le penser, puisqu’il ne connaissait pas la plupart d’entre eux à l’époque, mais il se souvient avoir été assez terrifié par Alan Rickman, qui avait tendance à rester dans son personnage même lorsqu’il ne tournait pas. Son personnage du shérif de Nottigham dans Robin des bois, n’aidait pas à apaiser sa peur !
19 ans plus tard, vu par l’équipe du film
Un des temps forts de cette soirée était une vidéo pré-enregistrée, dans laquelle Tom Felton a demandé à ses co-stars de raconter ce que « 19 ans plus tard » signifie pour eux. De nombreux acteurs ont répondu présents ; James & Oliver Phelps (Fred & George), Bonnie Wright (Ginny), Chris Rankin (Percy), Evanna Lynch (Luna), Alfie Enoch (Dean Thomas), Josh Herdman (Goyle), Louis Cordice (Zabini), Jason Isaacs (Lucius Malefoy), mais aussi Chris Columbus (réalisateur des deux premiers films) ainsi que Rupert Grint et Daniel Radcliffe !
La présence de Daniel et Rupert avait été teasée par Tom Felton en amont, et constituait une belle surprise pour les fans, sachant que les deux acteurs sont moins impliqués dans les évènements liés au Wizarding World depuis la sortie du dernier film.
Parmi les témoignages marquants de l’équipe, on retiendra :
- Tom Felton : » Je pense à tout ce qui a changé en 19 ans, l’impact que la saga a eu sur ma vie, c’est difficile d’imaginer ce qu’il se serait passé si je n’étais jamais allé à cette audition, et où je serais aujourd’hui ; j’ai été le morveux le plus chanceux qui soit ! Je suis aussi particulièrement reconnaissant envers les fans ; chaque année, je me laisse un peu plus happer par le fandom, et chaque année je prends un peu plus conscience de son importance. »
- Oliver Phelps : « Quand nous filmions, nous étions dans une bulle, nous n’étions pas conscients de l’impact que ça pouvait avoir, c’était bien avant les réseaux sociaux. En dehors de quelques blogs ou sites de fans, nous avions peu de moyen de savoir ce que les fans pensaient du film, nous n’avions donc rien d’autre à faire que nous concentrer sur le tournage, c’était assez libérateur. Et c’est amusant, car quand je repense à la Grande Salle, je peux encore sentir l’odeur des légumes sur les tables ! »
- Bonnie Wright : « C’est difficile de croire que c’était il y a 19 ans, j’ai l’impression que c’était hier ! Une des raisons pour lesquelles c’est si difficile à croire, c’est que le Wizarding World est encore bien présent aujourd’hui, maintenu en vie grâce à des fans incroyables, c’est eux qui font le Wizarding World ce qu’il est aujourd’hui. C’est un bon rappel que Poudlard est toujours là, jamais bien loin, et qu’il nous accueillera toujours, il vit en chacun de nous. 19 ans plus tard pour moi, ça montre que le temps est un concept bien étrange, que le monde magique est toujours là, bien vivant, et que c’est une période de ma vie qui me manque ; mes amis, les décors fabuleux, et l’équipe incroyable avec laquelle on a pu travailler. »
- James Phelps : « Il y a quelques mois, j’ai rencontré un couple qui avait été voir Harry Potter à l’école des sorciers pour son premier rendez-vous, 19 ans plus tôt. Aujourd’hui, ils sont mariés, ils ont des enfants, j’étais complètement scotché, nous ne nous rendions pas forcément compte de ce qu’il se passait pour les fans pendant que nous travaillions sur ces films. »
- Chris Rankin : « 19 plus tard… c’est quelque chose d’important dans Harry Potter, 19 ans plus tard, « tout allait bien ». Et tout va bien, si on oublie cette période complètement absurde que nous traversons, pour moi, tout va bien. C’est incroyable de penser que 19 ans après la sortie du premier film, on en parle toujours, les films sont toujours diffusés, des gens les montrent à leurs frères et sœurs, enfants, petits-enfants pour la première fois. Harry Potter a une place bien particulière dans le cœur de beaucoup de gens, dont moi. J’étais un immense fan des livres avant de jouer dans le film, il a eu un énorme impact sur ma vie, et sur la vie de beaucoup de gens, parce que beaucoup ont trouvé, dans ces histoires que nous avions la chance de raconter, de l’amour, du réconfort, de l’acceptation, et c’est peut-être encore plus important que jamais à l’heure actuelle. C’est sans doute pour ça que cette histoire est toujours aussi pertinente, aussi magique, 19 ans plus tard. »
- Evanna Lynch : « Je me souviens très bien avoir acheté mon ticket de cinéma pour aller voir le premier film. C’était très important pour les fans, c’était une question de fierté, il fallait être le premier à avoir son ticket ! J’ai acheté mon ticket six semaines à l’avance, dès l’ouverture de la billetterie, j’ai fait la queue pendant plusieurs heures pour avoir la meilleure place dans la salle, et je portais toujours un tee-shirt avec la tête de Harry dessus. J’ai fait ça pour les quatre premiers films, et avec chaque film, je devenais un peu plus fan de Harry Potter. Et pour le cinquième film… j’étais sur l’affiche ! C’était à la fois génial et bizarre. Alors 19 ans plus tard, pour moi, je pense que ça représente bien à quel point la vie peut changer soudainement, que des miracles peuvent arriver, et à quel point il est important de croire et de se battre pour ses rêves. Je suis aussi ravie de voir que 19 ans plus tard, Harry Potter a toujours autant de place dans ma vie et dans mon cœur. »
- Josh Herdman : « 19 ans plus tard, tout paraît toujours aussi surréaliste. Je pense qu’aucun de nous n’aurait pu imaginer que 19 ans plus tard, Harry Potter aurait toujours autant d’importance, que le fandom ait toujours autant d’importance, peut-être même encore plus qu’il y a 19 ans, c’est complètement fou. Je n’étais pas sur le tournage en permanence, mais c’est quand même une très grande partie de mon enfance, et Harry Potter aura toujours une place particulière dans mon cœur. «
- Louis Cordice : « 19 ans plus tard, j’ai l’impression que Harry Potter est toujours aussi présent, que la passion n’est jamais retombée, bien au contraire. Je fais beaucoup de conventions depuis la fin des films, et maintenant, je vois beaucoup de fans qui amènent leurs enfants dans ce genre d’évènements. Pour moi, 19 ans plus tard, c’est vraiment cette idée de nouvelle génération. C’est très particulier comme sensation de se dire que je fais partie de quelque chose qui est transmis de génération en génération, et que même après ma mort, je continuerai de vivre à travers cette histoire. »
- Jason Isaacs : « Il y a 19 ans, j’ai rencontré un petit garçon, qui faisait tout ce que je lui disais ! Les choses ont un peu changé depuis… Je l’ai vu devenir adolescent, bien plus agréable que la plupart des adolescents, puis un jeune artiste qui se fait sa place, et maintenant un homme… Désolé, Tom, il n’y a plus d’autres étapes après ça, tu vas simplement vieillir ! C’est une de mes plus grandes joies, avec Harry Potter. Il y a le côté professionnel et le personnel, et le personnel… c’est nous ! Je t’aime, mon fils ! Tu as un père fabuleux que j’aime beaucoup, mais dans un monde parallèle, ça a été un véritable plaisir et une très grande fierté de vivre tout ça avec toi. Et puis il y a le métier d’acteur. C’est un métier très égoïste, et pourtant des gens nous remercient pour ce que l’on fait, c’est très bizarre. Je le fais d’abord parce que c’est amusant, parce que j’aime me glisser dans la peau de quelqu’un d’autre, imaginer d’autres vies, essayer de comprendre les autres. Mais avec Harry Potter, c’était très différent. J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler sur le film, mais les effets secondaires ! Le nombre de personnes sur qui cette histoire a eu un impact profond, positif, considérable, dont les valeurs ont été un canot de sauvetage, qui aurait pu imaginer ça ! Et j’en rencontre beaucoup, avec toi (Tom), lorsque l’on voyage ensemble aux quatre coins du monde, des fans qui continuent d’être animés par ces histoires auxquelles on a participé et qui ont façonné leur vie. »
- Rupert Grint : 19 ans ! C’est si long ! C’est difficile à croire que cela fait si longtemps. Je me souviens du premier jour du tournage dans cette petite ville, on tournait la toute dernière scène du film. Pour moi qui était un grand fan des livres, j’ai vraiment eu l’impression de voir ce monde prendre vie, c’était étourdissant ! Je suis très fier d’avoir fait partie de quelque chose qui est aussi important pour tant de gens. »
- Alfie Enoch : « 19 ans… Forcément, je repense au premier jour à Leavesden, le premier jour où je rencontrais toute l’équipe, pour la première lecture du script. J’étais un très grand fan des livres donc j’étais sans doute un peu nerveux, mais quand j’y repense, je n’ai pas souvenir d’une quelconque nervosité, je me souviens de ma rencontre avec tout le monde, faire des bêtises avec les autres, courir partout, être surexcité, bref, tout ce qu’on peut attendre de la part de gamins de 11 ans ! En dehors du sentiment évident d’avoir eu un immense privilège de pouvoir prendre part à un projet aussi extraordinaire, c’est encore plus incroyable de se dire que ça a été amusant, que l’on a pris énormément de plaisir du début à la fin à travailler sur ces films. »
- Daniel Radcliffe : « La première chose qui me vient en tête, c’est que tout ça n’est qu’un aperçu de ce qui nous attend l’année prochaine lorsque l’on célèbrera les 20 ans de la sortie du premier film, on aura de nombreuses occasions de revivre tout ça et de se laisser happer par la nostalgie de nombreuses manières… Mais oui, c’est complètement fou de se dire que tant de temps a passé, et je suppose que c’est le cas de toutes les personnes qui ont plus ou moins trente ans aujourd’hui et qui repensent à l’année de leur 10 ans. Ca a été incroyable de voir le Wizarding World continuer à grandir et se développer après la fin des films, pas uniquement avec la pièce de théâtre ou Les Animaux fantastiques, mais aussi avec la nouvelle génération, et tous ceux qui chaque jour, découvrent Harry Potter pour la première fois ».
- Chris Columbus : « Je me souviens du premier jour de tournage, on tournait à la gare pendant plusieurs jours, et j’étais particulièrement tendu. Je faisais en sorte que tout le monde se sente bien, heureux d’être là, mais intérieurement, j’étais malade, j’avais le ventre complètement retourné, j’étais persuadé que j’allais être viré. J’étais là, je tenais les rennes d’un film basé sur la série littéraire qui allait sans doute devenir la plus importante de tout les temps. Il n’y avait que trois tomes sortis à l’époque, mais c’était déjà un énorme phénomène, dans le monde entier… Si je m’étais planté, je n’aurais jamais retrouvé de travail par la suite, j’aurais dû brûler ma carte de membre de la guilde des réalisateurs !
Donc on tourne cette première scène, qui est la dernière du film, et à la toute fin, la caméra s’approche de Daniel Radcliffe. Hermione dit que c’est étrange de rentrer chez soi, et Harry réplique qu’il ne rentre pas chez lui, pas vraiment. David Heyman (le producteur) et moi, on s’est regardé, on avait les larmes aux yeux, et c’est là qu’on a compris qu’on tenait vraiment quelque chose. Mes craintes ont été largement apaisées après ça, j’ai pu faire le film en étant rassuré, bien décidé à faire le film aussi fidèle au livre que possible. J’aurais tourné chaque scène du livre si j’avais pu, mais je devais choisir quoi garder et quoi supprimer. Lors de la première présentation du film à Chicago, le film faisait 2h48min, on a coupé quelques minutes par la suite, mais tous les enfants qui étaient là ont dit « ce film est trop court ! », alors que les parents disaient « c’est déjà assez long, tu sais ! ».
Autres anecdotes
Après un nouvel intermède musical, quelques anecdotes ont été partagées par Chris Columbus, Rupert Grint et Daniel Radcliffe en fin de soirée :
Chris Columbus : « On avait fait venir Tom Felton pour auditionner pour le rôle de Drago. C’était un excellent acteur, la plupart des enfants avaient très peu d’expérience, mais Tom était le meilleur du lot, alors on a voulu le faire auditionner pour Harry. Comme il est blond, on a dû lui teindre les cheveux, on lui a mis de faux sourcils… Son bout d’essai était excellent, mais nous ne voulions pas lui infliger autant de maquillage chaque jour, ça ne fonctionnait pas très bien, ce n’était pas crédible. Et puis on a réalisé que Tom était le parfait Drago Malefoy. »
« Les tournages des deux premiers films se sont enchainés, et après 240 jours de tournage, j’arrivais à peine à parler, j’étais plus jeune mais je ne pensais pas avoir l’énergie de tourner le troisième, alors je me suis retiré. On a engagé Alfonso Cuarón pour la réalisation, et je suis resté en temps que producteur pour le troisième film, ce qui me permettait de passer plus de temps avec ma famille.
Le dernier jour de tournage du Prisonnier d’Azkaban, juste avant mon départ pour les Etats-Unis, ça a été très dur de dire au revoir à tous ces enfants, j’avais l’impression de quitter ma famille. Ca arrive souvent dans le milieu du cinéma, on vit dans des pays différents, on ne se voit pas souvent, mais j’ai toujours une relation très spéciale avec tous les enfants de Harry Potter, pas uniquement les rôles principaux. Ma fille Eleanor, avec qui je travaille aujourd’hui, jouait le rôle de Susan Bones dans le premier film, mais elle n’avait pas le droit de parler, car elle est américaine, et nous devions avoir uniquement des acteurs britanniques !
Est-ce vrai que Rupert Grint ne pouvait pas s’empêcher de rire sur le tournage ?
Rupert Grint : C’est tout à fait vrai, et c’est encore un problème aujourd’hui, je n’ai jamais réussi à me débarrasser de ça. Même faire cette vidéo, ça doit être ma 20è prise… C’est difficile à expliquer, parce que ce n’est jamais lié à quelque chose de spécifique. Sur Harry Potter, ça arrivait toujours dans les moments les plus inappropriés, comme l’enterrement de Dumbledore. Et une fois qu’on a commencé à rire, c’est très difficile de s’arrêter. Ca m’a donné une mauvaise réputation, on m’appelait « Go-Again Grint » (Grint « on-la-refait »), parce que je ne pouvais jamais rien faire sans devoir recommencer 20 fois. Je rigolais beaucoup avec Dan. Pour le premier film, la scène dans le compartiment du Poudlard Express, nous avons fini par devoir tourner séparément, car nous ne pouvions pas nous arrêter de rire. C’est un problème, mais j’ai développé plusieurs expressions faciales pour dissimuler mon sourire… »
Combien de temps cela vous a pris de réaliser l’impact qu’avait Harry Potter ?
Daniel Radcliffe : Ca a pris beaucoup de temps pour comprendre à quel point les films étaient populaires, à quel point Harry Potter touchait tout le monde. Je pense que je ne l’avais pas vraiment assimilé avant d’avoir terminé de tourner les films. Nous étions assez isolés lorsque nous tournions, nous passions beaucoup de temps sur le plateau, et nous n’avions pas vraiment le temps de nous rendre compte de l’effet qu’avaient ces films sur le public et l’impact que ça aurait sur nos vies. C’est après la fin du dernier film, quand j’ai commencé à travailler aux Etats-Unis, à fréquenter d’autres endroits, que j’ai réalisé qu’il n’y avait nulle part où Harry Potter n’était pas populaire.
C’est la différence entre le comprendre intellectuellement – ce qui était le cas depuis longtemps, nous savions que nous tournions des films à gros budget qui faisaient beaucoup d’entrées – et vraiment l’assimiler, le ressentir. C’est le travail de plusieurs années passées à rencontrer des gens, à voir à quel point ça a influencé la vie de très nombreuses personnes, et qu’il n’y a pas un endroit où Harry Potter n’a pas fait parler de lui, et qu’il n’y a personne ou presque qui n’a pas lu ou vu Harry Potter. Oui, évidemment, il y a des gens qui n’ont jamais lu ou vu un Harry Potter, mais ce sont majoritairement des gens d’une certaine tranche d’âge et ça reste assez rare.
Il y a des choses de mon enfance qui comptent toujours beaucoup pour moi, alors l’idée que je puisse faire partie de ce genre de choses pour quelqu’un d’autre, c’est très spécial. Beaucoup de gens regardent les films à Noël, ça fait partie de leurs traditions de Noël, et le fait d’occuper cette place dans la vie de certaines personnes est un véritable honneur. »
Vous pouvez encore acheter un ticket pour voir l’évènement en intégralité en replay ICI !
Pour rappel, un deuxième évènement est prévu le dimanche 29 novembre à 21h. Intitulé Wonderful Wizarding Online Quiz, ce n’est cette fois pas un billet d’entrée mais un ticket de tombola qu’il vous faudra acquérir pour tenter de participer à l’évènement.
Six gagnants tirés au sort seront conviés à participer à un quiz en compagnie de Matthew Lewis, Alfred Enoch, James et Oliver Phelps, Bonnie Wright et Evanna Lynch. Les candidats peuvent se procurer un nombre de chances proportionnel à leur don, compris entre 5 et 1 000£, sur le site de uWin.co.uk. Un don de 5$ donne ainsi droit à 50 chances de gagner, un don de 100$ donne droit à 1000 chances, etc.
Les fonds récoltés permettront de soutenir le Royal National Orthapedic Hospital, l’Essex & Herts Air Ambulance et Cancer Research UK.