De nouvelles couvertures très modernes pour Harry Potter en Italie
L’éditeur italien de Harry Potter, Salani, a dévoilé ses nouvelles couvertures pour la saga. Les récentes éditions slovaques ont fait le choix d’un design « à l’ancienne », mais l’Italie part dans la direction inverse. S’il fallait résumer ces couvertures en un mot, « moderne », voir « futuriste », vient à l’esprit.
Chaque couverture est centrée sur un bâtiment, peuplé seulement de silhouettes. Même si on reconnait certains protagonistes, comme Harry et Hagrid, l’identité de ces personnages n’est pas toujours évidente. De même, les lieux figurants sur les trois dernières couvertures laissent de nombreux fans perplexes.
Si on identifie Poudlard, le Terrier, Azkaban et le terrain de la Coupe du Monde de Quidditch sur les quatre premiers tomes, la suite est moins évidente. La cabane de Hagrid est l’hypothèse la plus populaire pour l’Ordre du Phénix. Pour Le Prince de Sang-Mêlé, on présume qu’il s’agit de la tour d’astronomie, avec Rogue (ou Drago) s’y précipitant.
Enfin, pour le dernier tome, nous supposons que ce pont est emprunté au Poudlard des films. Dans un premier temps, nous avions pensé au Conte des Trois Frères, mais le nombre de personnages présents ne correspond pas. L’identité des silhouettes reste, néanmoins, un mystère.
Un architecte célèbre à la manœuvre
L’importance des bâtiments dans ces nouvelles couvertures n’est pas une surprise quand on en connait l’auteur. En effet, Salani a fait appel à Michele de Lucchi, architecte et designer de renommée internationale. Grand adepte du design radical, il est connu pour ses constructions modernes.
Une police d’écriture revisitée
A l’image des structures, rectilignes à l’extrême, la police des titres se modernise. Régulière, nette, elle fait fi de toute fioriture. Aucun éclair caché, aucune allusion pour venir rappeler la fantaisie du monde magique.
Il faut dire que Salani a déjà édité cette année une collection reprenant les couvertures britanniques réalisées par Jonny Duddle. Avec ce style diamétralement opposé, l’objectif est sans doute de séduire un nouveau public en lui proposant de l’inédit. Une chose est sûre, le contraste est frappant.
Néanmoins, les bâtiments rectilignes et froids, contrastés avec leur environnement, évoquent un surnaturel différent. S’il semble manquer de « magie », cet univers génère un certain malaise, à l’image d’une dystopie. Il y a une notion d’étrangeté qui en émane. La démesure des lieux écrase les personnages, ajoutant une notion d’implacabilité.
Ces nouvelles couvertures seront disponibles dès le 21 janvier 2021
Sources : Salani via Alltheprettybooks