200 000£ pour un tome de Harry Potter à l’école des sorciers
Du 6 au 14 juillet a lieu à Londres l’événement « The Art of Literature« organisé par la maison de vente aux enchères Christie’s. Au cours de cette exposition, une édition très particulière du premier volume d’Harry Potter va être mise en vente.
Une exposition sur l’art et la littérature
The Art of Literature est une exposition reliant l’art et la littérature. Nous y retrouvons des œuvres notamment de Marlène Dumas, William Shakespeare, Peter Paul Rubens, Lynette Yiadom-Boakye, Lucian Freud, Joan Mitchell, James Joyce, Pablo Picasso, Peter Doig et parmi tous ces noms J. K. Rowling. Cette exposition est consacrée à la vente et au prêt d’environ 50 œuvres retraçant les liens entre l’art et la littérature. Il sera possible d’apercevoir des tableaux tels que Magdalena de Marlène Dumas, The Birds of Olivier Larronde de Lucian Freud, mais aussi certaines fables d’Esope. D’ailleurs dans tout ce panel, un livre nous interpelle plus que tout le reste et bien évidemment cela concerne un petit sorcier aux lunettes ronde et à la cicatrice en forme d’éclair.
Un livre issu du premier tirage de 1997
En 1997 le premier tome de la saga Harry Potter était imprimé à 500 exemplaires lors de son premier tirage, dont 300 envoyés en bibliothèque. Il se trouve que Christie’s met en vente un des 200 autres exemplaires, qui a la particularité d’être signé par l’autrice elle même. Cela en fait un exemplaire très rare et convoité par beaucoup de Potterheads. Le prix de départ pour cette enchère s’élève à 200 000 £. (environ 234 474 €)
Des erreurs caractéristiques
Comme toutes les première impressions de la première édition, ce livre contient des fautes caractéristiques. Un mot est mal orthographié sur la quatrième de couverture. Il s’agit de « Philospher’s » où le deuxième o est manquant. Cette faute se retrouve également à la page 53 de l’ouvrage. Une erreur a aussi été glissée dans la liste de fournitures que les élèves doivent acheter au chemin de traverse avec la répétition de « 1 wand ».
Comme beaucoup d’objets liés à la saga et vendus aux enchères, son prix est d’autant plus élevé qu’il est extrêmement rare et bien conservé. Les éditions françaises, imprimées en bien plus grande quantité, tout comme les tomes suivants au Royaume-Uni, n’atteindront jamais un tel prix.
Sources : Reuters, Salon Privé Magazine et Christie’s