Les méthodes de recrutement originales de Pottermore
Fan d’Harry Potter, vous avez peut-être rêvé de travailler au plus près de la magie, dans la rédaction de Pottermore. La compagnie basée à Londres emploie près de 45 employés et, pour les rejoindre, vous devez passer par un recrutement plutôt original (rassurez-vous, ce n’est pas plus effrayant que passer ses B.U.S.E.s) La directrice générale démissionnaire du site, Susan Jurevics, n’embauchait aucun candidat sans avoir pris le temps de dîner avec iel. Pour elle, c’est le meilleur moyen de se connecter à la personne, sans les artifices que l’on peut déployer lors d’un entretien d’embauche classique.
De plus, Susan Jurevics n’était pas à la recherche des plus grands fans d’Harry Potter, mais de gens enthousiastes à l’idée de travailler pour le site. Pour elle, la reconnaissance est la qualité clé d’un employé, qu’il arrive chaque jour à son bureau heureux de son travail et motivé. Votre score à un quiz de la Gazette ne vous fera donc pas gagner le poste, mais la directrice générale émet tout de même une certaine réserve : si vous n’avez pas lu les livres, vous ne serez pas à votre place dans cette entreprise.
Ces méthodes doivent avoir un certain succès, puisque les résultats de Pottermore doublent d’année en année, atteignant aujourd’hui un chiffre d’affaires de 15,1 millions de livres (soit environ 17,5 millions d’euros), notamment avec la vente des e-book et audio-books, ce qui ne permet toutefois pas encore de combler leur déficit.
En ce début février, l’entreprise a d’ailleurs annoncé la démission de Susan Jurevics, qui sera actée à la fin février. Elle était à la barre depuis 2013. Personne ne la remplacera : la décision a été prise de répartir ses tâches sur les trois directeurs de départements (eCommerce, Digital et Éditorial).