Wizards Unite ; ce qu’on a pu découvrir du jeu
Le jeu pour téléphone portable est parmi les plus attendus cette année et sa sortie approche à grands pas ! En début de semaine dernière, Niantic a lancé la version bêta en Nouvelle-Zélande, ce qui a mené à la diffusion de la version APK. Nous avons donc ouvert le fichier pour découvrir les premiers visuels et les menus du jeu, ainsi que le premier Disparu ; mais il n’est pas encore question de pouvoir véritablement tester le jeu, puisque aucun élément interactif n’est déployé hors de Nouvelle-Zélande. Ne cherchez donc pas ici d’informations sur les auberges, les forteresses ou les portoloins, qui vous transporteront dans des lieux du Monde Magique à 360°, car nous n’avons pas encore pu les découvrir.
Alors, qu’avons nous appris ?
La mécanique de jeu de ce “Harry Potter Go” est connue depuis plusieurs semaines (retrouvez notre article à ce sujet ICI), de même que le scénario. Après une introduction rapide par une responsable de l’unité de protection du secret magique, Constance Pickering, qui se présente comme une collègue de Hermione Granger, c’est Harry Potter lui-même qui prend le relais pour nous expliquer notre mission.
On rencontre alors automatiquement le premier élément de magie perturbée : Hagrid pris dans une toile d’araignée. L’utilisation de la réalité augmentée est convaincante et crée un véritable challenge lorsqu’on cherche à canaliser la magie.
Une fois la tâche accomplie, on peut ajouter un “sticker” à notre registre, véritable “pokédex” des anomalies magiques répertoriées par le Ministère de la Magie. Certaines sont uniques (on suppose qu’elle seront extrêmement rares); d’autres doivent être repérées et verrouillées plusieurs fois pour compléter une catégorie (au nombre de 8 : soins aux créatures magiques, magie noire, légendes de Poudlard, Ministère de la Magie, magizoologiste, jeux et sports magiques, merveilles du monde magique, et anomalies).
Dans le registre, on découvre également une série de “défis” – eux aussi classés en catégories : livres, farces et attrapes, objets magiques, symboles du monde magique, baguettes, mangemorts recherchés (Greyback et Pettigrow), et célébrités recherchées (Drago, Ombrage, Aragog) – ainsi que trois pages de “mystères”, qui permettront sans doute, au fur et à mesure qu’on les complète, de faire avancer le scénario. L’onglet événements est pour l’instant inaccessible.
En poursuivant notre exploration des menus, nous arrivons enfin sur notre profil pour le personnaliser. Votre passeport ministériel peut être complété avec de nombreuses informations, dont des badges ou des titres collectés en fonction des missions que vous aurez accomplies. C’est également via cette interface qu’il est possible de choisir sa profession (à partir du niveau 6), mais surtout de choisir sa maison et sa baguette !
Car oui, ici, ce n’est pas la baguette qui choisit son sorcier. Ce sera à vous de sélectionner le bois de votre arme parmi la trentaine de possibilités, de choisir le cœur qui vous convient le mieux, d’indiquer la taille et la flexibilité (13 degrés possibles), le tout via des curseurs et des animations sympathiques. Lorsque nous avons fait le test, il était possible de modifier maison et baguette à volonté ; ça ne sera peut-être pas toujours le cas, surtout si l’application propose de se lier à un compte Pottermore.
Le choix de maison se reflétera dans la tenue de votre avatar sur la mini-carte (violette par défaut), un détail purement esthétique mais sympathique, qui plaira sans le moindre doute aux fans les plus attachés à leurs couleurs et qui permet de personnaliser un peu plus l’interface.
Dans l’ensemble les graphismes et animations sont vraiment réussis ; clairs, et épurés, avec juste la petite touche de magie qui convient. Les clins d’œils que seuls les fans pourront repérer sont présents dès le début : vous pourrez ainsi voir des chouettes ou des notes ministérielles traverser le ciel de votre mini-carte, et vous consulterez inévitablement les éphémérides à toute heure du jour et de la nuit pour profiter des images. La musique est, bien entendu, basée sur celle des films ; aucune surprise de ce côté là.
Pour terminer, notre inventaire regorge de nombreux objets qui pourront servir notre quête, qu’il sera possible de collecter gratuitement et aléatoire en cours de partie ou d’obtenir en échange de gallions sonnants et trébuchants. Ces gallions, vous pourrez en acquérir contre de vrais sous à Gringotts, bien entendu, car le jeu est un free-to-play tout ce qu’il y a de plus classique en la matière. Difficile pour l’instant, de juger de la véritable nécessité de tous des artefacts (détecteurs de magie noire, clés et potions diverses).
Finalement, tout ceci semble prometteur et attise notre curiosité. Ce premier aperçu nous confirme la qualité graphique du jeu, ainsi qu’une attention aux détails qui permettra aux concepteurs de multiplier les easter eggs pour renouveler l’expérience. Les utilisateurs de Pokemon Go seront dans leur élément dès le départ et, comme pour ce grand succès de Niantic, il semble évident que de nouveaux éléments de magie “perturbée” feront régulièrement leur apparition pour enrichir notre Registre et prolonger notre mission (à la manière des nouvelles générations de pokemons).
Niantic et Warner Bros ont également trouvé un concept de jeu qui leur permettra sans doute de satisfaire les fans de tous horizons : ceux qui veulent des allusions discrètes à l’univers qu’ils connaissent, mais avec un scénario qui se renouvelle, tout comme ceux qui ont besoin de références plus marquées à l’histoire. [[L’introduction du jeu en est le parfait exemple : un nouveau personnage qui mentionne brièvement Hermione Granger pour les uns, Harry Potter en personne pour les autres.]] Vivement la sortie (aucun date officielle annoncée) !