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5 informations dévoilées dans ‘Les Secrets de Dumbledore – La Magie du cinéma’

Le seul livre consacré uniquement aux coulisses du film Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore s’adresse principalement à un jeune public. Publié par Gallimard Jeunesse, il dévoile quelques anecdotes concernant le making of du film. Il est également parsemé de petites répliques en papier d’accessoires, à la manière des autres livres de la collection.

Cependant, le public auquel il s’adresse n’empêche pas les fans les plus avertis d’y découvrir quelques anecdotes intéressantes. En attendant le livre « texte du film », qui sortira cet été avec d’autres contenus en bonus, on se penche sur 5 secrets de tournages dévoilés dans Les Secrets de Dumbledore – La Magie du cinéma.

Poudlard, si proche et si lointain

Bien que le film soit tourné à Leavesden Studios, où se trouve le Studio Tour qui abrite notamment le décor de la Grande Salle, plusieurs scènes dans Poudlard sont tournées en décor numérique. La Grande Salle, mais aussi la Salle sur Demande, ont été grossièrement reproduites à base de fonds bleus et de formes géométriques avant que les détails soient ajoutés par ordinateur.

Si certains acteurs ont mentionné le sentiment grandiose qu’on ressent lorsque l’on rentre dans la Grande Salle pour la première fois, ça n’était pas lors du tournage qu’ils l’ont vécu !

La forteresse du Bhoutan

Le film culmine avec l’élection du nouveau Manitou Suprême dans un lieu magique situé au Bhoutan. Le village n’est occupé que par des sorciers, comme Pré-au-Lard, ce qui permet aux deux camps de s’affronter dans ses rues sans craindre d’enfreindre le secret magique. Surtout, il abrite un temple baptisé par Minalima, les graphistes du film, « Magisterial Chamber of Ancient Wizardry » ou « Chambre magistrale de sorcellerie ancienne« . (Officiellement traduit par « Académie de sorcellerie ancienne« ). Ce temple est également désigné sous le nom du Nid d’Aigle. C’est au sommet du gigantesque escalier qui y mène que se tiennent les candidats à l’élection.

On peut supposer que le lieu a servi à l’enseignement d’une forme de magie traditionnelle, comme c’est le cas de nombreuses institutions religieuses. L’idée d’un temple dédié à la magie ancienne, et l’usage d’un moulin à prière pour y accéder, nous permet surtout d’entrapercevoir pour la première fois une notion de culte spécifique au monde magique.

La montagne des fils du ciel

Au début de l’aventure, Norbert porte secours à trois Qilin dans un décor impressionnant. Bien que les lieux aient été recréés en studio, il s’agit précisément des monts Tianzi, en Chine. Cette formation rocheuse impressionnante, dans la province du Hunan, a également inspiré les paysages de Pandora (Avatar). Parfois considérée comme sacrée, cette montagne était un endroit parfait pour rencontrer le Qilin, créature mythologique chinoise.

Cependant, la cascade dans laquelle échoue Norbert est inspirée d’un tout autre lieu : les chûtes de Ban Gioc, situées à la frontière de la Chine et du Vietnam, à des milliers de kilomètres des monts Tianzi ! C’est la magie du cinéma !

Le Grand Sorcier Express

Le train dans lequel Norbert rassemble toute son équipe relie Londres à Berlin. The Great Wizarding Express part de King’s Cross, à la voie 3 1/3. Tout comme le Poudlard Express, le train est invisible pour les moldus, en plus d’être relié au réseau de Cheminette !

La question se pose néanmoins. Nous sommes dans les années 1930, tout au plus, et le tunnel sous la manche n’a vu ses travaux débuter qu’en 1987 pour une inauguration sept ans plus tard… Par quelle magie le train sorcier traverse-t-il la mer ? Vole-t-il ? Y a-t-il un rail sous la surface ? Bénéficie-t-il d’un portail ? La livre n’apporte de réponse à aucune de ces questions.

Des détails de costumes

Le film ne permet par toujours d’admirer la minutie des décors, des accessoires et des costumes. Ceux-ci regorgent pourtant de détails, parfois clés, parfois anecdotiques.

Richard Coyle (Abelforth), indique ainsi que son personnage porte une broche de chèvre, clin d’œil à son patronus. Par ailleurs, on découvre que Yusuf Kama conserve un médaillon avec la photo de Leta Lestrange, sa demi-sœur. Voilà qui explique sans doute pourquoi l’intervention de Grindelwald sur sa mémoire l’affecte si peu !

Bien d’autre anecdotes à découvrir

Les coulisses du film n’ont pas encore livrés tous leurs secrets ! Le livre semble suggérer que la scène dans le café est « un rêve », que le Phénix de Aurelius n’est pas Fumseck, et que le déluminateur permet de créer la fameuse « dimension miroir » dans laquelle s’affrontent Albus et son neveu.

Pour vous plonger dans ces nombreuses anecdotes, vous pouvez commander les livres via les liens ci-dessous, ou chez votre libraire préféré !

Merci à Gallimard Jeunesse de nous avoir fait parvenir un exemplaire du livre.

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