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Procès JKR/WB c. RDR – 2e jour, intervention du juge Patterson

Toutes les informations sont dans notre dossier sur le procès J.K. Rowling et Warner Bross contre RDR Books.

Une information fournie, comme tant d’autres par le blog juridique du Wall Street Journal.


Quel parti le juge Robert Patterson va-t-il prendre dans le procès Harry Potter ?

S’il le pouvait, il n’en prendrait aucun. À la fin de la deuxième journée d’audiences, il a appelé les parties à régler le problème à l’amiable.

M. Patterson a enlevé ses lunettes et s’est adressé à la cour. « Un point m’inquiète : j’ai le sentiment que ce procès est une bataille entre les avocats, pas entre leurs clients. D’un côté, les partisans du fair-use ; de l’autre, une grande entreprise… Les parties devraient voir si elles ne peuvent pas régler ça entre elles, parce qu’il y a des grandes questions juridiques dans ce procès, et un côté comme l’autre pourrait l’emporter. Les lois sur le fair-use ne sont pas claires. »

« Je mentionne ça maintenant pour que vous puissiez y penser avant de vous attaquer au reste du procès. Il est peut-être trop tard ; peut-être sommes-nous déjà trop engagés. Mais un règlement à l’amiable est préférable à un procès. »

Le juge a fait cette intervention pendant que Marvin Putnam, avocat des plaignants, contre-interrogeait un témoin, et que le contre-interrogatoire n’avait pas l’air de plaire à l’avocat, qui était frustré et perdait patience. Le juge l’a interrompu pour lui faire remarquer qu’il était seize heures et lui a demandé de combien de temps il avait encore besoin. Putnam s’est excusé, et a répondu qu’il lui a fallait encore un bon bout de temps.

Le témoin, ainsi qu’un autre entendu dans la même après-midi, était interrogé sur le succès que le Lexicon pourrait rencontrer sur le marché, et sur son influence sur le marché pour une autre encyclopédie Harry Potter, que J.K. Rowling compte écrire.

L’experte de l’édition appelée par les plaignants, Suzanne Murphy, la vice-présidente de l’édition commerciale chez Scholastic, l’éditeur américain de Rowling a témoigné que même si elle trouve que le Lexicon de Vander Ark est « de qualité médiocre », elle estime qu’il « a le potentiel de se vendre assez bien ». Ce témoignage était censé indiquer que le Lexicon pourrait faire du mal au marché pour l’oeuvre de Rowling.

La défense a ensuite fait appel à un autre expert, Bruce Harris, un spécialiste du domaine qui a passé l’essentiel de sa carrière chez les éditeurs Crown, Random House et Wokman Publishing. Harris a dit que Rowling était l’auteur qui a rencontré le plus de succès au XXIème siècle et a témoigné que, d’après ce qu’il savait du marché et de l’oeuvre de Rowling, le premier tirage du Lexicon devrait être d’environ 1500 exemplaires et qu’il y avait peut de chance qu’il fasse du mal au marché de Rowling. Il s’est appuyé sur les documents fournis par Scholastic pour dire que son dernier roman, Harry Potter et les Reliques de la Mort, s’est vendu à 13 millions d’exemplaires, rapportant environ 250 millions de dollars.

A voir aussi :

 Le dossier intégral

 Compte-rendu de la 2e journée

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