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Voir la répartition à Poudlard autrement – Hermione, Neville et Pettigrow

Bien sûr, La Gazette a déjà parlé de la répartition par le passé, par exemple en réfléchissant aux implications d’une suppression de celle-ci. Il y a également de nombreux débats sur notre forum, notamment concernant les répartitions les plus problématiques : Hermione, Neville et Pettigrow.

Les raisons pour lesquelles ces personnages ont été placés dans leur maison (tous trois à Gryffondor) alors qu’ils semblent de parfaits exemples de Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard respectivement, apparaissent souvent comme un mystère… si on exclut l’argument de la facilité littéraire pour l’auteur.

J.K. Rowling elle-même s’est rendue compte de l’aspect arbitraire de ses choix et a tenté de les justifier et les camoufler avec Pottermore : les chapeauflous sont devenus un fait et la décision de placer Pettigrow à Gryffondor a été remise en question.

La solution toute faite que beaucoup apportent est forgée dans les mots de Albus Dumbledore : Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. Il est donc suggéré que Hermione, Neville et même Pettigrow aient “choisi” leur maison. Cependant, soyons honnêtes, il est difficile d’imaginer que Pettigrow ait demandé au choixpeau d’être placé dans une maisons spécifique, encore plus chez Gryffondor, et que J.K. se soit privée de le mentionner sur Pottermore lorsqu’elle a voulu se dédouaner.

Une autre théorie suggère que le choixpeau ne se base pas sur l’identité de chacun, mais sur ce qui pourrait leur apporter le plus en matière de développement. Il envoie Neville à Gryffondor pour qu’il réalise son potentiel ; Hermione pour qu’elle ne s’enferme pas dans ses livres ; Crabbe et Goyle à Serpentard pour qu’ils développent une ambition propre…

Et c’est un mélange de cette théorie et de l’affirmation de Dumbledore qui m’a poussé à voir la répartition d’une nouvelle manière.

« Je ne suis pas un Serdaigle »

J’ai toujours dit que j’étais un Poufsouffle ; on m’a toujours dit que j’étais un Serdaigle. Pottermore m’a réparti à Serdaigle et j’ai moi-même dit par le passé que j’étais sans doute effectivement plus un Serdaigle : parce que j’aime savoir mais que je n’aime pas particulièrement faire l’effort d’apprendre. Tout ceci m’a poussé à dire que j’étais un Poufsouffle de cœur (car les valeurs de cette maison sont les plus importantes à mes yeux) mais un Serdaigle de tête (parce que, dans les faits, c’est plus ce que je suis) ; pourquoi ai-je changé d’opinion ?

Parce que, un jour, la phrase de Dumbledore a résonné de manière différente. Ce qu’il énonce comme un fait m’est en fait apparu comme une expression d’espoir ; dans les faits, ce ne sont pas nos choix qui nous définissent, mais ça devrait être le cas. La maison d’une personne ne devrait pas être celle qui lui correspond à un instant donné, mais celle à laquelle elle aspire ; et ce n’est pas non plus la même chose que celle qu’elle choisit.

Si les gens ne disaient plus Je suis X parce que je suis comme ça, mais plutôt Je suis X parce que je fais tout pour être ainsi, la manière dont les gens se répartiraient serait légèrement différente. On n’affirmerait plus qu’on appartient à une maison sur base de la manière dont on se perçoit, mais sur base de ce qu’on veut renvoyer aux yeux des autres ; et si les deux sont alignés, tant mieux, ça devrait représenter moins de travail !

Au fond, c’est très simple ; tous ceux qui brandissent l’affirmation de Dumbledore mais continuent de percevoir les maisons comme un reflet de ce qu’ils sont (je choisis d’être courageux, donc je suis à Gryffondor) gardent un système basé sur les aptitudes. La seule différence est qu’ils choisissent leurs aptitudes. Par conséquent, l’idée que la maison est liée à l’identité est renforcée.

Percevoir la maison d’une personne comme celle qui représente les valeurs qu’elle veut cultiver (pas celles qu’elle préfère ou par lesquelles elle se définit) – et s’attribuer une maison sur le même principe – modifierait notre perception des Maisons elles-mêmes. C’est une approche qui vaut la peine d’être testée.

Je ne suis pas un Serdaigle parce que, même si c’est la maison qui me définit le mieux, ce n’est pas celle qui définit le mieux ce que j’aimerais être.
Et ceci explique peut-être pourquoi Neville, Hermione et Peter Pettigrow avaient leur place à Gryffondor.

Mots-clésOpinion/Analyse
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