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Résumé du conte de la Fontaine de bonne fortune

[Sommaire du Dossier sur les Contes de Beedle le Barde ]

Beedle_Barde2.jpgDeux jours après avoir acheté les Contes de Beedle le Barde écrits par J.K. Rowling, Amazon a dévoilé le résumé du deuxième conte, « la Fontaine de bonne fortune ». Nos lecteurs sorciers connaissent bien entendu déjà ce conte par cœur, mais c’est la première fois que les Moldus peuvent le découvrir. Attention, révélations !

« En haut de ce qui pourrait bien être un des meilleurs contes de fées jamais écrits se trouve une fontaine étincelante. Au bout de trente pages de lecure, il est maintenant évident que Rowling aime dessiner des étoiles et des étincelles, et qu’elle le fait bien. Le début et la fin de chaque conte ou presque sont comme recouverts de poudre de lutin (à la Peter Pan : les fans savent que les lutins de Rowling ne laisseraient pas quelque chose d’aussi joli derrière eux. Il y a aussi un petit rosier en bas de la première page de l’histoire. Il est adorable, et toute personne qui a déjà essayé de dessiner une rose sait que c’est difficile à faire – il y a donc peu de chances que Rowling ait fait ce dessin simplement pour dissimuler une erreur (ce que certains d’entre nous feraient). C’est un début splendide et cela met la barre très haut pour « la Fontaine de bonne fortune ». C’est peut-être pour ça que l’histoire commence aussi majestueusement, dans un environnement luxuriant et mystérieux de conte de fées : un jardin enchanté et renfermé, protégé par « de la magie puissante ». Une fois par an, on laisse un « infortuné » essayer de trouver la Fontaine, s’y baigner et gagner « de la bonne fortune à tout jamais ». Ahhhh, exactement ce dont rêvent les fans de Harry Potter. En fait, un des éléments qui font que ce conte est si bien est qu’il suit la trame de la quête dont les fans sont tombés amoureux dans les romans – et dont nous rêvons encore.

Sachant que ce pourrait être leur seule chance de tout changer dans leur vie, les gens (avec ou sans pouvoirs magiques) voyagent des confins du royaume pour tenter d’accéder au jardin. C’est là que trois sorcières se rencontrent et partagent leurs contes d’infortune. Tout d’abord, Asha, qui souffre « d’une maladie qu’aucune Guérisseur ne peut soulager » et qui espère que la Fontaine lui rendra sa santé. Deuxièmement, Altheda, qui a été dépouillée et humiliée par un sorcier. Elle espère que la Fontaine soulagera son sentiment d’impuissance et sa pauvreté. La troisième sorcière, Amata, a été abandonnée par son bien-aimé et espère que la Fontaine guérira « son deuil et ses attentes ». En quelques pages, Rowling a non seulement créé un drame de conte de fées génial, mais aussi un conflit intéressant : les lecteurs de tous âges partagent les griefs d’au moins une des trois sorcières (et au passage, il faut qu’on parle de la merveille que sont les noms Asha, Altheda et Amata), alors comment choisir qui devrait l’emporter ? Les sorcières (comme les personnages de notre série préférée) décident que trois têtes valent mieux qu’une et elles forment une équipe pour trouver la Fontaine ensemble. Au point du jour, une fêlure apparaît dans le mur et des plantes rampantes du jardin s’enroulent autour d’Asha, la première sorcière. Elle attrape Altheda, qui tient Amata. Mais Amata se prend les pieds dans l’armure d’un chevalier et alors que les vignes tirent Asha vers l’intérieur, les trois sorcières plus le chevalier sont tirés à travers le mur jusque dans le jardin.

Comme une seule personne sera autorisée à se baigner dans la Fontaine, les deux premières sorcières en veulent à Amata d’avoir invité un concurrent par mégarde. Comme il n’a aucun pouvoir magique, qu’il se rend compte que ces femmes sont des sorcières et qu’il porte bien son nom, « Sieur Malchanceux », le chevalier annonce qu’il abandonne la quête. Amata le gronde, lui dit de ne pas abandonner et lui demande de se joindre à elles. C’est réconfortant de voir que Rowling continue à mettre en avant les thèmes de l’amitié et de la camaraderie qui prévalent dans la série, sans parler de sa capacité à créer des personnages féminins forts et intelligents. Nous avons passé sept tomes à voir Harry apprendre que c’est OK d’avoir besoin de l’aide et du soutien de ses amis ; cette notion de partage des responsabilités et des fardeaux est forte dans ce conte.

Au cours de leur voyage vers la Fontaine, cette équipe bariolée doit surmonter trois épreuves. C’est du terrain familier pour un conte de fées, mais l’imagerie simple et forte (« un ver blanc monstrueux, bouffi et aveugle ») et la manière dont les personnages travaillent ensemble pour triompher font que cette histoire est très riche, du pur Rowling. Tout d’abord, ils rencontrent un ver qui leur demande « la preuve de leurs souffrances ». Après avoir tenté plusieurs fois en vain de l’attaquer, avec de la magie et d’autres méthodes, les larmes de frustration d’Asha satisfont enfin le ver et les quatre sont autorisés à passer. Ensuite, ils arrivent devant une pente raide et doivent payer « le fruit de leurs efforts ». Ils essayent de gravir la colline, mais grimpent pendant des heures sans aboutir. Finalement, alors qu’Altheda encourage ses amis, son dur effort (plus spécifiquement, la sueur de son front) leur permet de passer ce défi. Enfin, ils se retrouvent face à un ruisseau et doivent payer « le prix de leur passé ». Ils essayent de sauter par-dessus le ruisseau ou de se laisser flotter jusqu’à l’autre rive, mais échouent, jusqu’à ce qu’Amata ait l’idée d’utiliser sa baguette pour ôter les souvenirs de l’amant qui l’a abandonnée, et les déposer dans l’eau (Pensine, bonjour !). Des pierres de gué apparaissent dans l’eau et les quatre peuvent traverser jusqu’à la fontaine, où ils doivent décider lequel aura le droit de s’y baigner.

Asha s’écroule d’épuisement et est proche de la mort. Elle souffre tant qu’elle n’est pas capable d’aller jusqu’à la Fontaine et elle supplie ses trois amis de ne pas la bouger. Altheda se dépêche de lui concocter une potion puissante pour la ranimer et la potion va jusqu’à la guérir de sa maladie : Asha n’a plus besoin des eaux de la Fontaine. (Certains d’entre vous auront deviné de qui se passe ensuite, mais continuez à lire – Rowling a d’autres surprises dans son sac.) En guérissant Asha, Altheda se rend compte qu’elle a le pouvoir de guérir autrui et donc une façon de gagner de l’argent. Elle n’a plus besoin des eaux de la Fontaine pour soulager « son impuissance ni sa pauvreté ». La troisième sorcière, Amata, se rend compte que maintenant qu’elle a lavé ses regrets envers son amant, elle est capable de le voir tel qu’il était vraiment (« cruel et infidèle ») : elle n’a plus besoin de la fontaine. Elle se tourne vers Sieur Malchanceux et lui offre de se baigner dans la Fontaine, en récompense pour sa bravoure. Le chevalier, qui n’arrive pas à croire à sa chance, se baigne dans la Fontaine. Vêtu de « son armure rouillée » (c’est là qu’est le génie de Rowling : l’ajout d’un mot nous donne une image hilarante d’un chevalier portant son armure complète, se baignant dans la Fontaine), il se jette aux pieds d’Amata et lui demande « sa main et son cœur ». Chaque sorcière obtient le remède de ses rêves, un chevalier malheureux découvre son courage et Amata, la seule sorcière à avoir cru en lui, se rend compte qu’elle a trouvé « un homme digne d’elle ». Un « ils vécurent heureux » splendide pour notre joyeuse bande, qui s’en va « bras-dessus-bras-dessous » (la calligraphie de cette expression est particulièrement bien ; les tirets donnent une image de bras unis). Mais ce ne serait pas du Rowling sans un contrecoup à la fin : on apprend que les quatre amis eurent une longue vie et n’ont jamais su que les eaux de la Fontaine « n’étaient en rien enchantées ». La meilleure fin du monde.

Comme dans ses romans, Rowling insiste sur le fait que le vrai pouvoir est en nous, pas dans la baguette ou l’esprit, mais dans le cœur. La foi, la confiance, l’amour donnent à ses personnages la force nécessaire pour surmonter les obstacles qu’ils rencontrent. Elle ne prêche pas ses lecteurs, mais le message est clairement là : donnez-vous la chance d’aimer les autres et de leur faire confiance, et vous pourrez exploiter le pouvoir que vous possédez déjà. Quel beau message pour des enfants (et des adultes). Oh, et quel paquet adorable et mémorable. »

On peut s’attendre aux résumés des autres contes dans les jours qui viennent.

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