« Harry Potter et l’ordre du Phénix », le très attendu cinquième tome de la saga inventée par J.K. Rowling.
Article proposé par Gold Phoenix (Emrah). Source : Yahoo! – Actualité
LONDRES (AFP) – « Harry Potter et l’ordre du Phénix », le très attendu cinquième tome de la saga inventée par J.K. Rowling, sort samedi dans sa version anglaise,
alors que l’écrivain britannique a déjà commencé à écrire le sixième volume de la série.
Dans la nuit de vendredi à samedi, de longues files d’attente se seront formées devant les dizaines de librairies britanniques et américaines qui resteront
exceptionnellement ouvertes pour l’occasion.
Titillés par des années d’attente, des mois de débats passionnés sur internet et une stratégie commerciale digne de la sortie d’un album de Madonna, les
fans pourront se jeter vendredi à minuit sur le nouveau « pavé » de l’écrivain britannique: 768 pages dans sa version anglaise, un kilo.
Presse et professionnels de l’édition annoncent ni plus ni moins que « le plus grand lancement de livre de l’histoire ».
Les services marketing des éditeurs britannique, Bloomsbury, et américain, Scholastic, avaient balisé le terrain: intrigue relevant du secret d’Etat, indices
alléchants distillés avec parcimonie, comme la mort d’un des personnages-clés du roman, possibilité de réserver le livre plusieurs mois à l’avance…
Pour la nuit de vendredi à samedi, des opérations spéciales sont prévues aux quatre coins du pays natal de Harry Potter, tandis qu’aux Etats-Unis le lancement
a pris l’allure d’un événement national. Le livre sort simultanément dans plusieurs pays anglophones, les versions traduites suivront dans les prochains
mois.
A Londres, la grande chaîne de librairies WH Smith a prévu de recréer à la gare de King’s Cross le quasi-mythique « Quai 9 3/4 » où Harry et ses amis prennent
le train qui les emmène vers l’école de Poudlard.
Le 26 juin à Londres, Joanne Kathleen Rowling doit lire des extraits de son livre devant 4.000 enfants réunis dans un Royal Albert Hall redécoré pour l’occasion
aux couleurs de Poudlard. La demande était telle qu’il a fallu organiser un tirage au sort.
Le résultat de cette offensive publicitaire ne s’est pas fait attendre: les pré-ventes, chez les libraires et sur internet, ont battu tous les records,
y compris ceux établis… par le précédent Harry Potter, sorti en juillet 2000.
Le géant américain de la distribution en ligne Amazon.com a à lui seul reçu un million de commandes, dont 350.000 au Royaume-Uni, soit cinq fois plus que
pour « Harry Potter et la Coupe de feu ».
Malgré le strict embargo imposé aux revendeurs, certains sont parvenus à obtenir des copies de « L’ordre du Phénix » en avance. A Montréal, une Canadienne
a pu se procurer le livre dans une grande surface dix jours avant sa sortie officielle. Elle a promis de ne pas divulguer l’intrigue…
Contrairement au tabloïde américain Daily News, qui a dévoilé mercredi quelques détails du livre qu’il dit avoir acheté dans un magasin d’alimentation.
Au regard de cette frénésie planétaire, le succès commercial du nouvel opus ne faire guère de doute. Il devrait venir gonfler des chiffres déjà vertigineux:
195 millions d’exemplaires vendus dans 57 langues, pour les quatre premiers volumes.
Les adaptations cinématographiques des deux premiers livres et leur cortège de produits dérivés ont achevé de faire du phénomène littéraire une juteuse
entreprise commerciale. Certains experts estiment que l’empire Harry Potter « pèse » au moins sept milliards de livres (près de 10 milliards d’euros).
« L’ordre du Phénix » devrait également asseoir la fortune déjà considérable de Mme Rowling, 37 ans, estimée par le Sunday Times à 280 millions de livres.
Celle qui vivait des allocations familiales au début des années 90 est aujourd’hui plus riche que la reine d’Angleterre.
La jeune femme a promis d’écrire sept « Harry Potter ». Et la Warner Bros de tous les adapter à l’écran. La Pottermania a de beaux jours devant elle. Bloomsbury
a toutefois précisé qu’il n’y avait pas de date butoir pour la remise du manuscrit du sixième volume.