Logo Gazette du Sorcier
menu fermer
La Gazette Logo du Sorcier
L'actualité Harry Potter et Animaux fantastiques depuis juillet 2000 !
Accueil / J. K. Rowling / Déclarations et entretiens / J.K.R. : l’interview d’Edimbourg (troisième partie)

J.K.R. : l’interview d’Edimbourg (troisième partie)

Et revoilà 10 nouvelles questions de l’interview !


Zoe Brennan pour The Sun : Si vous deviez choisir d’être quelqu’un dans l’Histoire, qui seriez-vous et pourquoi ?

JK Rowling : Ca alors ! Vous voyez, les personnes que j’admire le plus, des personnes comme Jane Austen, n’ont pas eu selon moi des vies particulièrement heureuses, donc je ne voudrais vraiment pas vivre leurs vies. Puis, je pourrais être quelqu’un d’égoïste et choisirais alors une personne comme Henry VIII qui vivait pour le plaisir, mais je ne souhaiterais pas faire ça non plus.
Pour être honnête envers vous, je suis une personne très heureuse, je pense que personne ne saurait l’être plus que moi en ce moment.

Emmy Chahal pour CBC, Canada : Je me demandais quel conseil vraiment utile vous donneriez à quelqu’un qui aspire à devenir écrivain ?

JK Rowling : Lis autant que tu peux, je pense qu’il n’y a rien de plus important, parce que c’est ce qui te montre réellement si ce que tu écris est bon, mais c’est bien entendu subjectif. Tu traverseras forcément une phase où tu imiteras tes auteurs favoris et je pense que c’est à la fois nécessaire et une bonne méthode pour apprendre.
Après cela, tu dois accepter que cela prenne une somme phénoménale de persévérance et seules les personnes qui le méritent y arrivent… Tu n’aimeras probablement pas 90% de ce que tu écris, mais un jour tu écriras seulement une page d’un truc et l’aimeras tellement que tu construiras toute une œuvre autour de cette page.

Sam Howells for the Sunday Mirror : Y a-t-il une personne, un auteur ou une expérience provenant de l’enfance qui ait influencé votre talent et votre style pour écrire des livres pour enfants ?

JK Rowling : Je ne pense pas qu’il y ait un seul écrivain. Comme je l’ai dit auparavant, il y avait une auteur prénommée Elizabeth Goudge qui a écrit ‘‘Le petit cheval blanc ». Elle décrivait en détail ce que ses personnages mangeaient. Les festins de Poudlard sont décrits de manière excessive je pense. Je sais ce que mes personnages mangent, je ne sais pas ce que cela dit de moi… Je n’arrive pas à trouver quelqu’un qui m’ait plus influencé que ça, je suis vraiment désolée.

Katie MacDonald pour the Edinburgh Evening News : Y a-t-il quelque chose que vous ayez écrit dans les cinq premiers livres et que vous regrettez de ne pas avoir changé pour l’histoire de ‘‘Harry Potter et le Prince de Sang-Mêle » ?

JK Rowling : J’écris maintenant les Harry Potter depuis 15 ans, donc j’ai dû affiné plusieurs fois l’histoire, la façon dont elle est racontée, donc non je ne pense pas avoir à changer quoi que ce soit.

Ross Cowan pour Scotland Today : Quel était votre livre préféré lorsque vous étiez enfant ?

JK Rowling : Mon livre préféré, ça a beaucoup varié. Il y en eut tellement. Un livre que j’ai beaucoup aimé et que ma fille a également beaucoup aimé est ‘‘Manx Mouse » de Paul Gallico, un livre pour des enfants légèrement plus jeunes. Je pense encore que c’est un livre aussi bon que fascinant. Allez y jeter un coup d’œil si vous affectionnez les choses un peu décalées.

Karis Ronaldson pour Historic Scotland Magazine : Est-ce que les films de ‘‘Harry Potter » ont satisfait vos attentes ?

JK Rowling : Oui, ils les ont satisfait. Je veux dire que bien entendu il y a des choses qui ne sont pas les mêmes que dans les livres mais vous ne pouvez pas insérer dans le film toutes les scènes du livre, ou sinon les films dureraient 24h chacun, donc ils doivent couper des choses et en changer légèrement d’autres. Mais ils ont tout de même satisfait mes attentes.
J’ai marché dans le décor du Grand Hall quand je travaillais avec Chris Columbus, le réalisateur des deux premiers films, et il me posait plein de questions à propos de l’aspect des choses, c’était comme marcher dans ma propre tête, c’était vraiment une expérience particulière.

Helen Carron pour ITV : Mes personnages préférés sont Fred et George, parce qu’ils sont très drôles et que j’aime les inventions qu’ils élaborent, ma favorite est d’ailleurs les Oreilles Extensibles. Laquelle des invention des ‘‘Farces pour Sorciers Facétieux » provenant de leur magasin préférez-vous et pourquoi ?

JK Rowling : Provenant du magasin de farces et attrapes, et bien, je dirais que ma préférée est le sortilège de rêve en journée, vous savez celui avec lequel vous vous plongez dans un rêve éveillé et vous pouvez ainsi échapper à vos cours, c’est le genre de choses que j’arrivais à faire très facilement sans produit magique et je suis certaine que beaucoup d’entres vous le peuvent aussi, mais il ont réussi à mettre en boîte cette fantaisie que vous pouvez utiliser durant une leçon ennuyante. C’était celle-ci que j’aimais le plus.

Lizzy Atkinson pour The Guardian : Les parents de Harry sont morts mais il avait trouvé du réconfort à travers le Miroir du Riséd. Maintenant Sirius est parti et il n’y a plus aucun espoir de le revoir, pouvons-nous dire que les livres deviennent de plus en plus sombres et en même temps plus proche de la vie réelle ?

JK Rowling : Et bien, d’une certaine façon, ils le deviennent mais je pense que cela reflète la vie réelle dans le sens où Harry est plus âgé maintenant donc il a plus conscience de ce qu’une perte signifie, les personnes très jeunes sont parfois, je pense, anesthésiées, je ne veux pas dire que ce n’est pas extrêmement douloureux mais elles sont peut-être plus préservées du fait de leur jeunesse. Harry est très seul maintenant.
Cela dit, je suis quelques fois surprise que les gens disent que les livres deviennent de plus en plus sombres parce que ‘‘Harry Potter et la Pierre Philosophale » commençait avec un double meurtre et je pense qu’il y a quelques images vraiment horribles, les deux têts de Quirrel, je pense encore que c’est l’une des choses les plus glauques que je n’aie jamais écrite, je ne peux pas m’empêcher de penser que les premiers livres étaient dépourvus de choses sinistres.

Sorley Richardson pour Publishing News : Pourquoi avez-vous dû tuer Sirius alors que c’était la meilleure chose qui soit arrivée à Harry depuis des années ?

JK Rowling : Me voilà redevenue une assassin, non ? Les gens m’ont tellement posé cette question. J’ai souvent dit que Sirius était mon personnage favori, pourquoi devait-il mourir ? Vous pouvez imaginez à quel point je me suis senti mal après avoir tué Sirius, je suis allée sur Internet et d’une façon ou d’une autre je me suis retrouvée sur un site de fans entièrement dévoué à Sirius et je l’avais tué dans les 48h précédentes donc ce n’était pas bon du tout.
Je pense que vous réaliserez pourquoi, dans les termes de l’histoire, il devait partir quand vous lire le septième tome. Ce n’était pas arbitraire bien qu’un morceau de cette réponse fasse partie de celles que j’ai déjà donné par le passé. C’est plus satisfaisant pour le lecteur, je pense, si le héros doit continuer seul et lui donner trop de supports lui rendrait la tâche trop facile, désolée.

Harry Malinson pour Red House : Lorsque vous écriviez Harry Potter, est-il souvent arrivé que vous découvriez que l’histoire vous mène là où vous n’auriez jamais pensé qu’elle puisse vous mener ?

JK Rowling : Cela s’est déjà produit. Cela s’est produit bien davantage lors des livres précédents que cela n’arrive maintenant, parce qu’en ce moment les choses ont tendance à se resserrer de plus en plus. J’ai présentement élaboré l’histoire des livres depuis si longtemps que je ne peux plus réellement dérivé de mon histoire et une fois que j’ai atteint le septième tome, il n’y a plus de marge parce que je sais exactement ce que je dois faire maintenant et je vais persister et le faire. Mais dans les premiers temps les choses vagabondaient et parfois, encore maintenant, les personnages évoluent d’une certaine façon et je veux qu’ils évoluent d’une autre et quelques fois la meilleure chose à faire est d’écrire comme cela vient, même si ce n’était pas exactement comme vous l’aviez planifié, et de continuer. C’est souvent le cas avec Hermione.

P.S. :
La suite et la fin de cette interview paraîtront fin août !
Mots-clésDixit J.K. Rowling
Vous avez aimé cet article ? Vous pouvez soutenir la Gazette du Sorcier sur Logo tipee.com
Soutenir la Gazette sur Tipeee

La Gazette c'est aussi...

Podcast
Podcast
Vidéo
@LaGazetteDuSorcier @GazetteSorcier GazetteDuSorcier @gazette_du_sorcier @gazette_du_sorcier Flux RSS