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Résumé du troisième conte de Beedle le Barde, « le Cœur poilu du sorcier »

[Sommaire du Dossier sur les Contes de Beedle le Barde ]

coeurpoilu.jpgAprès « le Sorcier et la marmite sauteuse » et « la Fontaine de bonne fortune », Amazon a publié le résumé d’un troisième conte, « le Cœur poilu du sorcier », un autre classique qui aura bercé l’enfance de nos lecteurs sorciers. Voici la traduction des commentaires d’Amazon. (Lire la version anglaise.) Attention, révélations !

« Attention, chers lecteurs : Rowling se transforme en frère Grimm pour son troisième conte, le plus sombre de tous. Dans « le Cœur poilu du sorcier », il y a peu de rires et pas de quête, seulement un voyage dans les profondeurs obscures de l’âme d’un sorcier. Sur cette horrible première page, nulle trace de poudre de lutin, seulement le dessin d’un cœur couvert de poils drus et dégoulinant de sang (ce n’est pas facile de dessiner un vrai cœur, avec les valves et tout ça, mais Rowling s’en sort très bien avec ses poils dégoûtants). Sous le texte se trouve une clef à l’ancienne avec trois boucles en haut, gisant dans une flaque de sang. Clairement, ce conte sera différent des autres. Vous êtes prévenus…

Au début, nous rencontrons un jeune sorcier, beau, talentueux et riche, qui a honte de la stupidité de ses amis amoureux (Rowling utilise le mot « cabriolant » [VO : « gambolling »] ici, ce qui montre bien qu’elle ne prend jamais le lecteur de haut). Notre jeune sorcier est tellement certain de ne jamais vouloir souffrir de telles « faiblesses » qu’il fait appel à la « Magie Noire » pour s’empêcher de jamais tomber amoureux. Les fans devraient reconnaître là l’introduction d’un récit édifiant : dans la saga, Rowling a exploré beaucoup de leçons sur l’emportement de la jeunesse et les dangers que représentent de tels pouvoirs dans les mains des jeunes.

Sa famille, qui ne sait pas qu’il a pris toutes ces dispositions pour se protéger, se moque de ses tentatives d’éviter l’amour, convaincue que lorsque la bonne fille viendra, il changera d’avis. Mais le sorcier gagne en vanité, convaincu de son intelligence et impressionné par son abilité à l’indifférence. Le temps passe, le sorcier voit ses pairs se marier et fonder des familles, mais il est fier de lui et de sa decision. Il se considère chanceux de ne pas avoir à supporter les fardeaux émotionnels qui, selon lui, déssechent et évident le cœur des autres. Quand ses vieux parents meurent, il ne fait pas leur deuil, mais se considère « béni » par leur mort. À ce moment du texte, l’écriture de Rowling change un peu et l’encre sur la page semble légèrement plus foncée. Peut-être qu’elle appuie plus fort, comme si elle était effrayée et frustrée par le jeune sorcier, comme nous le sommes ? Presque toutes les phrases de la page de gauche débordent jusque dans la rainure du livre. Nous lisons que le sorcier s’installe confortablement dans la maison de feu ses parents et dépose son « plus grand trésor » dans leur donjon. Sur la page d’en face, lorsque nous apprenons que le sorcier estime qu’il devrait être envié pour sa solitude « merveilleuse » et parfaite, l’écriture de Rowling bégaye pour la première fois. C’est comme si elle n’arrivait pas à écrire le mot « merveilleuse », puisqu’il est clairement faux. Le sorcier se berce d’illusions et est donc d’autant plus énervé lorsqu’il entend deux serviteurs faire des commérages à son sujet : l’un le prend en pitié, l’autre se moque de lui parce qu’il n’a pas de femme. Il décide immédiatement de « prendre femme », sans doute la femme plus belle, riche et douée, pour que « tous l’envient ».

Comme par hasard, il rencontre dès le lendemain une sorcière magnifique, douée et riche. Pensant qu’elle est sa « récompense », le sorcier lui court après, expliquant à ceux qui le connaissent qu’il est un nouvel homme. Mais la jeune sorcière, qui est à la fois « fascinée et dégoûtée » par lui, sent bien que son attitude est distante envers elle, même lorsqu’elle accepte de participer à un festin à son château. À la fête, au milieu des richesses de sa table, pendant que ses ménestrels jouent, le sorcier fait la cour à la sorcière. Enfin, elle le confronte et suggère qu’elle croirait en ses mots si elle pensait qu’il « avait un cœur ». Tout sourire (et toujours très fier de lui), le sorcier emmène la jeune femme au dongeon et lui révèle un « coffret de cristal » magique dans lequel se trouve son propre « cœur battant ». On vous avait prévenu que ce conte était sombre !

À la vue du cœur, la sorcière est horrifiée : à force d’être exilé en dehors du corps, il s’est ratatiné et est couvert de poils. Elle supplie le sorcier de « le remettre ». Parce qu’il sait que cela augmenterait l’amour qu’elle éprouve à son égard, il « ouvre sa poitrine en deux » avec sa baguette et y place le « cœur poilu ». Enchantée à l’idée que le sorcier puisse maintenant connaître l’amour, la jeune sorcier l’étreint (étonnant – clairement, le lecteur est en train de lui hurler « enfuis-toi ! ») et le cœur horrible est « transpercé » par la beauté de sa peau et l’odeur de ses cheveux. Après avoir été déconnecté de son corps pendant si longtemps, le cœur lui est « devenu étranger ». Ce cœur « aveugle » et « pervers » passe à l’action de façon sauvage. On pourrait s’arrêter ici, et vous laisser vous interroger sur le devenir de la jeune sorcière et du sorcier au cœur poilu, mais Rowling poursuit la narration. Les invités du festin se demandent où est passé leur hôte. Plusieurs heures plus tard, ils partent à sa recherche dans le château et le découvrent dans le dongeon. La jeune femme gît sur le sol, morte, la poitrine ouverte. Accroupi à ses côtés, le « sorcier fou » caresse et lèche son « cœur rouge vif » et se prépare à l’échanger contre le sien. Mais son cœur est fort et refuse de quitter son corps. Le sorcier, jurant qu’il ne sera jamais « l’esclave » de son cœur, prend un poignard et coupe son cœur. Pendant un instant, il triomphe, un cœur dans « chaque main sanglante », mais il s’effondre sur la jeune femme et meurt. Le dernier paragraphe, qui décrit la mort du sorcier, est le premier à ne pas être écrit droit. L’écriture remonte vers la droite juste assez pour qu’on le remarque, rendant la fin d’autant plus abrupte et déstabilisante.

Rowling, comme tant d’autres grands conteurs, n’a pas de pitié pour les méchants. Dès le début de l’histoire, la vanité et l’égoïsme dictent ses actions, l’isolant et l’adurcissant contre tout sentiment ; le sorcier s’est ainsi ouvert à la folie et a ôté la vie à une innocente, puis a détruit la sienne propre (ça vous fait penser à un autre méchant ?). Comme dans les autres contes, tout le secret est dans l’imagerie, réelle et imaginée (surtout après vu les dessins de la première page). La vision dérangeante et indélébile du sorcier fou léchant le cœur ensanglanté rivalise avec les plus sombres des contes des frères Grimm. Étant donné que cette histoire (comme le reste du livre, après tout) est censé être un livre de fables pour jeunes sorciers, il est à propos que Rowling fasse du conte sur le mauvais emploi de la Magie Noire le plus horrible et le moins rédempteur de tous. Nous le savons, nous, les fans : il ne faut pas jouer avec la Magie Noire. Jamais. »

Outre le conte des Trois Frères, il ne reste plus que « Lapina la Babille et sa queue qui caquetait », dont on peut espérer le résumé très bientôt !

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