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La Chronique de l’Inutile : Poufsouffle

Pour mon premier article, je ne me lance pas dans l’argumentation de choc, mais plutôt dans la palabre sans envergure. Tel le sorcier débutant sur un balai, je reste au ras du sol.
Et quelle merveilleuse façon de contempler les pâquerettes !

Aujourd’hui :

Pour sûr : si j’avais fait une scolarité normale et que j’avais été à Poudlard, je n’aurais pas lâché le Choixpeau jusqu’à ce qu’il m’envoie à Poufsouffle. Le Choixpeau n’aurait pas eu le choix.
Etrangement, mon choix est motivé par cette espèce d’aura que semble dégager Poufsouffle. Dès le premier tome, on apprend par Ron que cette maison est celle dont les élèves sont le moins bien considérés, même Serpentard étant mieux vue en raison de la crainte qu’inspirent ses élèves. Nul ne peut nier également le passage sur Poufsouffle que chante le Choixpeau lors de la cinquième année de Harry à l’école :
« Ainsi Serpentard voulait un sang-pur
Chez les sorciers de son académie
Et qu’ils aient comme lui ruse et rouerie.
Seuls les esprits parmi les plus sagaces
Pouvaient de Serdaigle entrer dans la classe
Tandis que les plus brav’s des tromp’-la-mort
Allaient tous chez le hardi Gryffondor.
La bonn’ Poufsouffl’ prenait ceux qui restaient
Pour leur enseigner tout ce qu’ell’ savait. »

Le malheur dans tout ça, c’est qu’en considérant les Poufsouffles comme des restes en marge des autres maisons, ils obtiennent un statut d’infériorité particulièrement crispant, pas même relevé par Cédric Diggory au cours du Tournoi des trois Sorciers (c’est mon point de vue, mais il est fort dans le coté détestable, même quand il meurt). Bien entendu, cela peut faire débat : Helga Poufsouffle, l’une des quatre fondateurs de l’école de sorcellerie de Poudlard, avait le cœur sur la main et jamais elle n’aurait permis qu’un élève soit abandonné et laissé sans enseignement magique. Mais par malheur, cette acceptation bienveillante jette un discrédit sur les capacités magiques des élèves, car elle peut finir par être considérée comme une forme de pitié. Car il ne faut pas se faire d’illusions : la morale de la société magique est très similaire à celle de la société moldue, et dans ce cadre, être accepté en raison de la générosité d’autrui et non de nos capacités propres, c’est assez mal vu.
Le travail devient donc une caractéristique importante des élèves aux cravates et écharpes jaunes et noires ; ils cherchent à faire leurs preuves, à se dépasser sans arrêt et n’ont pas peur de fournir des efforts pour parvenir à cette fin.
Autre point important des Poufsouffles : le désir d’égalité qui anime leurs cœurs. Ne pas s’arrêter à une différence est un message fort livré par l’œuvre de JK Rowling. Ne pas se contenter des apparences, aller plus loin que ce que nos yeux nous racontent : offrir aux autres un regard en provenance directe du cœur, sans le moindre jugement péjoratif. Se risquer même à croire aux autres, avec tout ce que cela implique comme conséquence en cas d’erreur. Les autres maisons sont aussi capables de ces sentiments, mais avec plus de limite selon moi : je serais moins surpris de voir un Poufsouffle tendre la main vers un Serpentard que de voir un Gryffondor faire de même.
Au-delà de ça, le besoin d’égalité rejoint l’acharnement au travail dont peuvent faire preuve les Poufsouffles. Et là, Cédric a vraiment la classe, car en plus de représenter fièrement sa maison au cours du Tournoi des trois sorciers, il finit aussi par représenter Poudlard, dans une sorte de concrétisation des espoirs de sa maison respective.
Bon, ok il représente Poudlard à lui seul environ cinq minutes à tout casser, mais il la représente quand même, hein !

Au final, beaucoup de choses peuvent provoquer de l’attachement pour cette maison. C’est d’ailleurs pour ça que je débute cette Chronique de l’Inutile par Poufsouffle : aux vues des bouquins, l’utilité de Poufsouffle semble discutable. Mais pour moi, et certainement pour d’autres, elle représente un relief plus intéressant que des lunettes 3D dans un cinoche : elle offre à l’histoire une profondeur, et j’espère plus que tout que nous en apprendrons davantage sur cette maison au travers de Pottermore.

C’en est fini pour cette chronique de Poufsouffle, et l’acharnement dont j’ai fait preuve pour la pondre le prouve bien : c’est ma maison !!

Mots-clésOpinion/Analyse
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