J.K. Rowling soutient le collectif Killer Women
Killer Women, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne sont pas des femmes tueuses mais un collectif d’auteures de romans policiers. Ce collectif vient de lancer un système de mentors pour des aspirantes auteures de romans policiers venant de minorités et de la classe ouvrière. Les femmes qui répondent aux conditions peuvent soumettre des synopsis et des extraits de chapitres de leur roman (policier, thriller psychologique ou suspense) jusqu’au 1er juillet 2019.
Quatre auteures seront choisies pour recevoir une année entière d’accompagnement avec un·e auteur·e de polar déjà publié.e ainsi que la chance d’aller au Killer Women festival du genre policier à Londres, une opportunité de rencontrer des éditeurs, agents et auteurs. Les candidates retenues seront aussi lues par la Good Literay Agency et un éditeur qui reviendra sur leur travail. Les élues bénéficieront d’ateliers avec cette agence, Anne Cleeves et d’autres.
Bien que JK Rowling soit aussi une auteure de romans policiers avec sa série Cormoran Strike, elle ne sera pas une des mentors du projet mais elle le soutient.
“Pour moi, écrire de la fiction policière sous le pseudonyme de Robert Galbraith était un moyen de m’assurer que mes livres seraient jugés uniquement sur l’écriture, mais je sais combien c’est difficile quand on arrive sur le marché en tant qu’auteur·e inconnu·e.”
Rowling parle effectivement d’expérience, on se rappelle qu’Harry Potter a été refusé par une douzaine d’éditeurs avant d’être publié mais ce fut aussi le cas pour L’Appel du coucou, le premier roman des aventures du détective Cormoran Strike, qui avait aussi essuyé des refus (un des éditeurs avait suggéré à « Galbraith » de prendre des cours d’écriture). Une initiative féministe qui va dans la lignée des engagements de l’auteure.
Source Leaky Cauldron