Hermione Granger aura aussi sa web-série

Harry Potter et les 10 ans plus tard avait déjà abordé la crise de la trentaine de Harry (et des personnages principaux de la saga de manière plus générale), voilà maintenant que Hermione aura droit à sa propre websérie sur un thème similaire.

Hermione Granger and the Quarter Life Crisis (Hermione Granger et la crise du quart-de-siècle) nous plongera dans le quotidien du personnage qui, a 25 ans, décide de tout envoyer en l’air ; de refuser l’avenir qui lui semble tout tracé avec Ron au sein du Ministère de la Magie. Elle déménage donc à Los Angeles. [[Notez que, dans Dix ans plus tard, Hermione passait également par une phase lors de laquelle elle décidait de remettre toute son adolescence (et sa relation avec Ron) en question.]]

Là-bas, elle retrouve son ancienne compagnonne de chambre, Parvati Patil, mais aussi LaQuita Granger, sa cousine moldue féministe ; Juniper Diaz, un diplômé de Ilvermorny devenu hacker ; et… Drago Malefoy. Du coup, on sent les clichés arriver à des kilomètres et on espère que la série pourra les éviter.

Notons également le choix de casting qui s’inscrit dans la lignée de Cursed Child avec une Hermione de couleur. L’initiatrice du projet ne cache pas sa volonté de s’approprier le personnage et d’en faire un avatar de son propre combat : Ayant grandi pauvre, noire et femme implique que toute ma vie a été vécue sur base de décisions – pas de choix – qui mèneraient à ma fin insignifiante et banale.
Hermione, bien que je m’identifie entièrement à elle, était différente parce qu’elle avait des options ; elle pouvait choisir de s’en sortir. Elle représentait mon espoir de pouvoir, moi aussi, faire des choix et m’en sortir. Les décisions sont le symptôme d’un carcan et, jusqu’à l’épilogue, j’avais imaginé qu’Hermione était libre.
Il n’y a rien de mal à être insignifiant ou banal, mais ça m’a paru artificiel dans le cas de Hermione. Ca lui est arrivé sans raison. Et ça, c’est inacceptable à mes yeux. Je n’ai jamais voulu qu’elle soit parfaite, mais j’ai besoin qu’elle soit libre. Libre de faire des erreurs, de foutre le boxon, d’être brillante, d’être extraordinaire… libre, même, d’être insignifiante et banale.