Highlander Cup; compte-rendu d’un capitaine
Vu que le résumé est déjà super long, je vous passe un maximum les aventures de l’équipe de St Andrews (et des autres équipes) hors du terrain ; mais ne doutez pas qu’elles contribuent à rendre le week-end incroyablement… délirant.
La première fois qu’on participe à un tournoi de Quidditch, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre : les contacts physiques sont autorisés, mais à quel point les adversaires en feront-ils usage ? Notre seul match jusqu’à présent avait eu lieu face à une équipe plus geek que sportive, dans des conditions météo fabuleuses ; nous allions ici affronter de vrais sportifs sous une pluie diluvienne, voire sous la neige ou la grêle, et sur un terrain qui, sans le moindre doute, allait rapidement se transformer en marécage ultra-boueux.
Arrivés le vendredi soir, nous nous sommes rapidement rendus dans notre auberge, avant d’aller retrouver quelques joueurs d’Edimbourg à l’union étudiante de l’université, Teviot House. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est que vous avez fait très attention lors du Snowball, car c’est là qu’il avait eu lieu. Bref, nous nous rendons à Poudlard, en passant devant le Spoon café et en traversant Potter Row, que de bons présages.
Les choses sérieuses commençaient le lendemain, cependant. Le tournoi débuta avec près d’une heure de retard, pour cause d’anneaux de buts non finalisés. Les organisateurs n’avaient pu se procurer une perceuse dans les temps. Enfin, le premier match se mit en place : St Andrews vs Oxford. Les joueurs étaient déjà trempés, frigorifiés, mais le terrain était encore vert et praticable. St Andrews n’ayant pu aligner que sept joueurs, dont un transfuge de Reading, l’équipe n’avait pas droit au moindre remplacement, ni à la moindre erreur physique. Oxford, au contraire, avec sa quinzaine de joueur, pouvait largement faire tourner l’effectif.
Le vif étant Ben Morton, on pouvait s’attendre à une fantaisie dès le début de match et ça n’a pas manqué. Une fois le vif lâché, Ben enfila des oreilles de lapin, s’empara du souaffle pour le placer à droite du terrain, et le remplaça par un œuf de pâques. Il fallut quelques secondes aux joueurs pour comprendre ce qui s’était passé, au point que les poursuiveurs d’Oxford commencèrent presque à jouer avec l’œuf en chocolat. C’est donc St Andrews qui s’empara du souaffle en premier lieu.
Il devint clair très rapidement que nos adversaires n’hésitaient pas à jouer physique, et qu’un arbitre mal formé, pour ne pas dire incompétent, qui répétait sans cesse aux joueurs de lire les règles mais ne semblait pas les maîtriser lui-même à 100%, n’était pas d’une grande aide.
Malgré un ‘seeker floor’ de 13min et le peu d’expérience de St Andrews, le score n’était que de 40 à 10 en faveurs d’Oxford lorsque le vif revint sur le terrain. Nous étions à portée d’une égalité face à l’équipe favorite du tournoi, et nous resterions la seule équipe à réaliser cet exploit au court du week-end. Malheureusement, notre attrapeur, qui occupe généralement la position de poursuiveur, manquait de formation et ne pu s’emparer du vif d’or malgré plusieurs tentatives presque couronnées de succès. Alors qu’il allait s’emparer du vif, celui-ci lui signala qu’il était brièvement “tombé de balais”… et Oxford fini par s’emparer de la précieuse balle, pour porter le score final à 10-70* en leur faveur.
Déjà couverts de boue, mais un peu réchauffés, nous avons pu assister au match entre les poussins du tournoi, Édimbourg, et l’équipe de Keele. Sans surprise, l’équipe la plus expérimentée s’imposa largement, sur un score de 140 à 0. Alors que l’équipe de Bangor commençait à s’échauffer pour leur match contre St Andrews, démontrant leur intention d’être encore plus physiques en pratiquant des tacles sur un matelas de rugby amené pour l’occasion, la décision fut prise d’annoncer la pause déjeuner. Deux matchs avaient été joués sur les cinq qui auraient du se dérouler ce matin là, mais les conditions météorologiques ne laissaient d’autre choix que de permettre à tous d’aller se réchauffer aux vestiaires ; il commençait à neiger et le froid mordant transperçait méchamment les (parfois cinq !) couches de vêtements trempées des joueurs.
C’est alors que le bon esprit du Muggle Quidditch commença à véritablement montrer le bout de son nez : l’équipe de St Andrews avait hérité d’un vestiaire dans lequel le chauffage ne fonctionnait pas… qu’à cela ne tienne, l’équipe d’Oxford partagea son vestiaire plus que volontiers. Plusieurs fois, deux équipes qui allaient jouer l’une contre l’autre se rassemblait en un gigantesque ‘câlin collectif’ pour se tenir chaud avant un match (ou était-ce pour profiter de l’abri des rares parapluies ?). Une image qui résume pour moi au mieux le week-end arriverait deux heures plus tard, lors du match opposant Oxford et Bangor : alors que le jeu était arrêté le temps de remplacer un balai cassé suite à un tacle violent, on pouvait voir une joueuse d’Oxford réchauffer les mains d’une joueuse galloise avec laquelle elle était à la lutte quelques secondes plus tôt.
A la fin de la pause, la décision fut prise de garder les équipes ne jouant pas à l’abri dans les vestiaires, pendant qu’un minimum de joueurs et d’arbitres retournait se les geler sur un terrain sur lequel la boue (5 à 10 cm de profondeur) avait désormais pris le pas sur l’herbe. St Andrews et Bangor se dirigèrent donc vers le terrain, accompagnés d’un vif et des trois arbitres, sans plus.
Comme attendu, le match s’avéra physique. J’apprendrais le lendemain que nous avions disloqué l’épaule d’un joueur de Bangor. Deux anneaux de but furent également endommagés au point qu’il fallu les retirer du jeu, et qu’il ne resta plus que quatre anneaux de buts (deux de chaque côté) jusqu’à la fin du match. Bien que Bangor nous ait dominés physiquement et ait mené au score par trois buts, leur attrapeur ne tentait aucunement d’attraper le vif, se contentant de limiter le mouvement de notre attrapeur, même lorsqu’il était à l’arrêt ; une tactique très agaçante, qui se révèlera la seule que l’équipe soit capable d’adopter.
A nouveau, l’arbitrage laissa à désirer. C’est alors que je pris la décision d’échanger ma place de batteur avec notre attrapeuse, qui commençait à fatiguer de la tactique utilisée par l’attrapeuse de Bangor. Il faut dire que je ne sentais également plus mes doigts, et qu’il m’était donc impossible d’être un batteur efficace.
Les Gallois marquèrent un nouveau but, mais peu m’importait ; il fallait attraper ce vif et mettre fin au match rapidement, avant que les conditions météo ne fassent plus de dégâts parmi les joueurs. Alors que le vif opérait une traversée de terrain à pleine vitesse, je parvins à couper sa trajectoire et à arracher sa ‘queue’, au prix d’un coup dans le genou qui m’empêcherait de jouer le lendemain et, de ce fait, disqualifierait mon équipe dépourvue de remplaçants.
Notre poursuiveur était sur le point de marquer, seul face aux anneaux et en possession du souaffle, mais je ne pouvais pas lui en laisser le temps. Cette défaite 30*-50 avait le goût d’une victoire ; nous avions opposé bien plus de résistance à Bangor qu’ils ne l’avaient cru et le score aurait été encore plus serré si j’avais attrapé le vif deux secondes plus tard.
Entre temps, une joueuse de Bangor s’était foulé une cheville, et la capitaine de leur équipe était clairement au bord de l’hypothermie. Avec un terrain impraticable, sur lequel les joueurs, même équipés de crampons, glissaient tout seuls et courraient le risque d’une chute à chaque déplacement ; avec deux anneaux de buts en moins, il fut proposé de mettre fin à la journée de tournoi et de trouver une solution le lendemain pour rattraper le temps perdu.
St Andrews aurait souhaité jouer contre Edimbourg et Keele, comme prévu, mais nous avons pris la décision de refuser de jouer dans ces conditions. Edimbourg fit de même et l’équipe de Keele, très divisée, finit cependant par prendre cette même décision. Mais Bangor et Oxford étaient là pour la gagne et insistèrent pour jouer leur match.
Les anneaux, dépourvus de leur support, furent plantés dans la boue, et l’un des matches les plus violents du tournoi se mit en place. Oxford établit clairement et rapidement sa domination, menant 60 à zéro lorsque le vif revint sur le terrain. C’est lors de ce match que mon ‘moment du week-end’ eut lieu, mais c’est également durant cette partie que Bangor récolta une nouvelle cheville foulée, et un genou luxé (plus hypothermie, parce que quand on est violemment blessé, on prend déjà un violent coup de froid ; ajoutez à ça les températures négatives, la boue et les équipements trempés). La combativité était telle que, alors qu’il venait de casser son balai en chutant, un joueur de Bangor se remit en jeu sans en changer… il fallut à l’arbitre près d’une demi-minute avant de réagir !
Le match prit fin lorsque l’attrapeur de Bangor resta au sol près d’une minute, après un choc avec le vif d’or. Tombé au sol, tête la première, après être passé par-dessus le vif (qui s’était penché pour l’esquiver en le faisant rouler sur son dos), sa commotion fit réaliser aux équipes qu’il était véritablement déraisonnable de poursuivre le jeu.
Toutes les équipes ayant finalement décidé qu’il était impossible de poursuivre, rendez-vous fut donné le soir même dans un bar. L’issue du tournoi était elle-même incertaine et il fut évoqué la possibilité d’annuler les matches du lendemain si les conditions météorologiques restaient ce qu’elles étaient. La soirée fut sympathique, bien que l’équipe de Keele ait quitté les lieux rapidement et que celle de Bangor ne vint jamais, trop occupée à prendre soin de leurs blessés et de leur tactique.
Nous nous sommes donc réveillés dans le doute ; y aurait-il des matches le dimanche ? Pas pour moi, en tout cas, que ma blessure au genou, bien que mineure et en net progrès depuis la veille empêchait de jouer. J’aurais aimé faire un match contre Keele ou Édimbourg, mais je ne me sentais pas en mesure de rejouer Oxford ou Bangor, les deux équipes les plus physiques du tournoi. Mon vice-capitaine ayant perdu sa carte bancaire la veille, il lui restait juste assez d’argent pour rentrer chez lui ; il ne vint donc jamais au tournoi le dimanche et l’équipe de St Andrews se retrouvait réduite à cinq joueurs… forfait.
Cependant, l’équipe Édimbourg ayant perdu quelques joueurs également (découragés par la météo), la décision fut prise de fusionner les deux équipes, sous forme d’une équipe d’Écosse, afin de garder la possibilité d’un match. Passons les détails sur les problèmes de calculs liés à cette fusion…
Le premier match du dimanche eut lieu entre Keele et Oxford, sous un ciel plus clément, mais dans une boue aussi profonde que la veille et avec des anneaux de but renforcés au cours de la nuit. Je ne pus assister au match trop occupé à régler les détails de fusion entre St Andrews et Édimbourg, vérifier que tout se passait bien pour mes joueurs, etc… Mais, je sais qu’au final, les ‘terribles’ joueurs de Keele furent pulvérisés par Oxford, qui s’empara également du vif d’or, et que Ben Morton, joueur de Keele et président de Quidditch UK, sortit avec une blessure au genou. Oxford s’en tira avec un nez cassé et un score final de 30-120*.
Keele décida alors de se retirer du tournoi. Ben était leur chauffeur, pour rentrer chez eux en mini-bus, ils ne voulaient pas prendre le même risque que Bangor et devoir ramener une demi-équipe blessée. Il fallait également donner du temps à Ben de récupérer d’ici leur départ.
Les joueurs de St Andrews ne purent donc affronter ni Keele, ni Édimbourg… Ils acceptèrent cependant, après quelques minutes de réflexion, de jouer un nouveau match contre Bangor, sous la bannière de l’équipe écossaise (Édimbourg-St Andrews), afin de laisser un peu de temps aux joueurs d’Oxford pour récupérer. Les Gallois remportèrent ce match, plus amical qu’important pour le tournoi, sur le score de 40*-70, et sous une pluie à nouveau diluvienne. Aucun blessé cette fois, youpie hourra ! Il faut dire que l’arbitrage le dimanche était de bien meilleure qualité, avec un arbitre nettement mieux formé (la qualité de l’arbitrage n’était en tout cas pas liée au fait que l’arbitre porte un kilt).
La finale du tournoi verrait donc, logiquement, un nouvel affrontement entre Oxford et Bangor. Après une pause repas, alors que la pluie s’arrêtait à nouveau (pour ne plus revenir avant la fin du tournoi !), la coupe fut présentée aux équipes et la finale se mit en place. Il paraissait évident que la partie serait brutale ; la rencontre de la veille l’avait démontré et les deux équipes étaient présentes pour gagner à tout prix.
Le mot d’ordre pour Oxford était clair et net : remplacements nombreux et réguliers. Cette rotation s’avéra une tactique intelligente, épargnant à l’équipe un risque de blessure élevé. Car c’est malheureusement sur blessure, à nouveau, que le match prit fin et que la coupe fut remportée.
Alors qu’Oxford menait de près de 100 points, l’attrapeuse de Bangor agissait tel un garde du corps pour le vif, afin d’empêcher Oxford de mettre fin au match. Elle avertissait même le vif lorsque l’attrapeur d’Oxford approchait et ne cherchait nullement à l’attraper elle-même, au point de valser avec le vif sans la moindre réticence…
Oxford continua à creuser l’écart, de telle manière que l’opération semblait ridicule ; le match durait depuis près d’une demi-heure quand Bangor ouvrit enfin son marquoir. Les batteurs d’Oxford commençant à se concentrer plus sur l’attrapeuse-garde-vif que sur la défense des buts, afin de faciliter la tâche de leur propre attrapeur, les Gallois marquèrent rapidement trois autres buts et l’assistance, frigorifiée, se mit à croire que Bangor pourrait refaire son retard.
Le vif, cependant, restait hors de portée, se servant des parapluies (désormais inutiles) comme boucliers. Entre temps, Bangor perdit un nouveau joueur, sur cheville foulée, mais poursuivit la partie montrant une nouvelle fois que l’équipe lutterait pour la coupe toute l’après-midi, quoi qu’il arrive, s’il le fallait.
Cependant, lorsqu’un poursuiveur gallois se trouva au sol, en larmes, tremblant de froid et hurlant de douleur pendant près de dix minutes suite à un choc près de ses buts et qu’une ambulance fut appelée à la rescousse, c’en fut trop. L’une des blessées de la veille fondit en larmes, l’arbitre mit fin au match et déclara Oxford victorieux, sur un score de 120-40, sans vif attrapé.
Quel bilan tirer d’un tel week-end ? Il est évident que les équipes ont donné tout ce qu’elles avaient, les finalistes étaient ceux qu’on attendait et qui ont montré le jeu le plus efficace, et l’équipe la plus “physique”, pour ne pas dire “brutale”, est celle qui a payé le plus lourd tribut. La Highlander Cup s’est presque littéralement jouée au “dernier homme debout” et c’est potentiellement regrettable, mais c’était clairement la volonté des joueurs, qui ont décidé de poursuivre alors que toutes les autres équipes se retiraient.
En tant que capitaine, pour mon équipe, je tire un bilan positif ; notre jeu de passe n’était pas aussi précis que celui de Bangor, nos tacles n’étaient pas aussi efficaces que ceux d’Oxford, mais nous avons sans nul doute été la surprise du tournoi, opposant la plus grande résistance à nos adversaires alors que nous n’avons commencé nos entraînements qu’en janvier et que nous n’avions aucun effectif de rotation. En des conditions normales, avec suffisamment de joueurs pour faire tourner l’effectif, nous aurions peut-être pu paraître sous un encore meilleur jour.
Nous ne remportons pas la coupe, mais nous avons fait preuve d’un véritable potentiel. Je reste persuadé que notre match face à Keele aurait été le plus équilibré du tournoi et que nous aurions pu le remporter, nous classant ainsi troisième… mais, avec des si… Comme nous l’attendions, Bangor et Oxford nous ont dominés et nous avons fait ce que nous pouvions pour ne pas leur faciliter la tâche ; c’est l’essentiel.
Oxford mérite cette coupe, ayant survolé le tournoi (en dehors de leur match contre nous ! ^^), avec un jeu de passe plutôt efficace, des batteurs de haut niveau et des tacles de qualité. Mais aussi grâce à leur nombre impressionnant de joueurs.
Bangor a joué physique et en a récolté les fruits. Leur jeu de passes était le meilleur du tournoi (objectif pour St Andrews ; devenir aussi efficace qu’eux en matière de passes), avec un taux de réussite très élevé, mais leurs batteurs n’étaient pas irréprochables et leurs tacles auraient mené à bien plus de pénalités en situation normale. C’est une équipe efficace offensivement, mais bien plus faible défensivement et qui n’a pas la moindre chance face à une équipe comme Oxford, capable de contrer leur jeu physique.
De plus, leur attrapeur adopte une tactique de protection du vif, jusqu’à ce que le score soit nettement à l’avantage de son équipe ; sans doute pour compenser un manque d’efficacité dans ce domaine du jeu… ce qui mène a des matches plus longs qu’ils ne devraient l’être et, parfois, à des défaites bien plus violentes en matière de score.
Keele a écrasé Édimbourg, mais il ne s’agissait pas vraiment d’un exploit, et il est difficile d’évaluer leur niveau en conséquence. Il se sont par contre fait laminer par Oxford, ce qui prouve clairement que leur réputation est surfaite. Un peu comme Middlebury, dirons-nous.
Édimbourg a encore du chemin à faire. Leur équipe compte quelques bons éléments, mais l’ensemble est loin d’être sportif et ils ne se servent pas suffisamment de leurs points forts. Le seul élément masculin de leur équipe est un poursuiveur efficace mais, trop habitué à “devoir faire le boulot tout seul”, il a développé une mentalité individualiste qui le pousse à ignorer de nombreuses possibilités de passes et fait perdre des occasions à son équipe en conséquence.
L’équipe d’accueil n’a joué qu’un match et a confirmé son statut d’outsider du tournoi, mais je noterai quand même une amélioration depuis leur match amical face à St Andrews : leur échauffement s’est largement développé, preuve qu’ils ont un désir d’apprendre et d’évoluer grâce à ce qu’ils peuvent découvrir des autres équipes. Ils restent une équipe avec et contre laquelle j’apprécie énormément jouer.
Enfin, l’esprit du tournoi est à saluer. Bien que luttant férocement sur le terrain et parfois de manière limite, les équipes ont toutes fait preuve d’une camaraderie et d’une entraide exemplaires dans les vestiaires ou aux abords du terrain. Les équipes ont fait de leur mieux dans des conditions météorologiques infernales, les organisateurs ont fait leur maximum pour affronter les imprévus et il ne fait aucun doute que le premier tournoi de quidditch du Royaume-Uni restera gravé dans les mémoires comme un week-end épique.
Vous pouvez retrouver plus de photos de ce tournoi ICI.