PotterAfter – The Curse of Saints de Kate Dramis

Pour ce premier PotterAfter de l’année, nous vous proposons de découvrir la trilogie The Curse of Saints de Kate Dramis. Auteure américaine, The Curse of Saints est son premier roman, inspiré par l’un de ses rêves dans lequel une femme faisait appel à la lumière pour sauver ses amis. Seuls les deux premiers tomes sont disponibles pour le moment.

L’histoire

Aya, espionne émérite et troisième commandant de la reine, consacre sa vie à protéger le royaume grâce à ses dons divins. Aux côtés de Will, son rival et Exécuteur royal, elle lutte pour maintenir une fragile alliance. Mais lorsqu’elle libère un pouvoir oublié depuis des siècles, ils sont contraints de s’unir pour découvrir sa véritable nature.

« Nous savons tous les deux que ce n’est pas la lumière qui guident tes pas.« 

Kate Dramis, The Curse of Saints, tome 1

Pourquoi vous proposer ce livre ?

Dès les premières pages, Kate Dramis nous entraîne dans un univers où tout semble osciller entre ombre et lumière, mais cette nuance ne se limite pas au monde dans lequel les personnages évoluent, elle habite aussi leurs cœurs et surtout, leurs décisions. Et c’est là que réside toute la force de cette saga. Là où d’autres récits de fantasy tombent dans le manichéisme, opposant un bien immaculé à un mal absolu, le roman joue sur des nuances plus réalistes, plus ambiguës. Les dons divins qui pourraient passer pour une bénédiction, prennent des allures de malédiction, chaque pouvoir ayant un coût, chaque geste héroïque pouvant provoquer une tragédie.

Le premier tome pose les bases d’un monde riche en détails et en mystères, où chaque recoin semble abriter des secrets qui attendent d’être découverts. Les descriptions sont sublimes, presque poétiques, on sent la chaleur brûlante du soleil, le froid mordant du vent venu des montagnes, et même l’atmosphère électrique juste avant un combat. Mais c’est avec The Curse of Sins, le second tome que l’histoire prend toute son ampleur. Les intrigues politiques, déjà fascinantes dans le tome précédant, deviennent encore plus tortueuses, les dangers s’intensifient à chaque chapitre et l’on ne sait plus où donner de la tête. On a la sensation que le plus petit acte peut faire basculer le destin du royaume dans le chaos.

Les personnages

Aya est tout sauf le cliché de l’héroïne de fantasy, espionne surdouée et troisième commandant de la reine, elle est façonnée par le devoir. Son rôle la pousse à jongler entre loyauté, stratégie et survie, même si elle semble parfois inébranlable, elle est loin d’être invincible. C’est précisément grâce à ses failles et ses doutes que l’on se surprend à l’aimer, parce qu’elle est humaine, complexe, mais également hantée par des choix impossibles. Elle incarne une certaine forme de lumière, mais c’est une lumière vacillante, souvent assombrie par le poids de son rôle, ses secrets et les pressions insurmontables qu’elle doit gérer.

Si Aya incarne la force intuitive et instinctive, Will apporte cette stratégie froide, presque chirurgicale, qui n’est pas sans rappeler les traits d’une certaine maison… oui, on ne va pas se mentir, c’est clairement un Serpentard. Ambitieux, rusé, doté d’une loyauté qui ne se donne jamais à la légère, il représente cette tension constante entre méfiance et respect. Là où Aya agit avec passion, Will reste impassible, là où elle hésite, il tranche sans état d’âme. Mais au-delà de ce contraste apparent, c’est un personnage plus nuancé qu’il n’y paraît. Comme deux faces d’une même pièce, ils forment un duo improbable, un tandem marqué par des oppositions enrichies à chaque interaction, que ce soit dans leurs confrontations ou dans leurs rares moments de complicité.

Si vous êtes prêt à plonger dans une aventure où les ombres dansent avec la lumière, The Curse of Saints est fait pour vous !

Commander ce livre

Kate Dramis, The Curse of Saints. Calix. 544 pages, 20,90 €.

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