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Concours des 21 ans de la Gazette du Sorcier – Résultats

A l’occasion de ses 21 ans, la Gazette du Sorcier a mis en place un concours vous permettant de remporter, en partenariat avec LEGO, un set du Chemin de Traverse ! Pour y participer, il fallait faire preuve d’imagination en nous décrivant une toute nouvelle boutique du chemin de Traverse.

Ce concours a rencontré un franc succès et nous avons reçu pas moins de 140 participations ! Alors tout d’abord un grand merci à vous et bravo à tous !

La sélection du texte gagnant

La sélection du texte gagnant s’est déroulée en trois temps :

  1. Disqualification des participations qui ne respectaient pas les conditions du concours (captures d’écran, selfie, illustrations …) ;
  2. Pré-sélection de 5 textes ;
  3. Sélection du gagnant ;

Notre jury de pré-sélection était composé de 8 membres de la Gazette. Après avoir disqualifié 12 participations qui ne respectaient pas les conditions du concours, nous avons lu l’ensemble des 128 textes reçus et en avons retenus 5.

Nous les avons départagés en fonction de plusieurs critères dont : l’originalité du type de la boutique proposée, son nom ainsi que son descriptif. Les 5 textes ont ensuite été soumis au vote parmi l’ensemble de la rédaction et nous avons sélectionné, non sans mal, le grand gagnant.

Notre Top 5 et notre gagnant

  1. Livrenquenouille, par Raf
  2. Les fioles de Stella, par AbsintheDuChat
  3. In Memorium, par Lyra Malenfer
  4. Agence Findaway Travelfest, par Fontaline
  5. Le Voyaginarium, par Dinkyteam

A une voie près avec Les fioles de Stella, c’est le texte Livrenquenouille qui remporte le concours.

Illustration de la boutique Livrenquenouille par Alendyl pour la Gazette du Sorcier

Le texte gagnant, Livrenquenouille, s’est tout d’abord démarqué par son originalité : une boutique permettant de réparer des livres magiques, tel un hôpital. Il ne s’agissait pas d’une simple transposition d’une boutique existante dans le monde moldue en version sorcier, mais bien d’un tout nouveau concept. Nous avons particulièrement apprécié l’idée développée, les détails, les petits clins d’œil et jeux de mots, le noms des maladies des livres mais également la petite touche émouvante présente tout au long du texte. De plus, la boutique s’inscrit complètement dans l’univers Harry Potter et ne dénote pas avec les autres boutiques que l’on peut trouver sur le chemin de traverse.

Félicitations à Raf qui remporte ce concours, et encore une fois félicitations à vous tous ! Vos textes étaient supers et ne choisir qu’un seul vainqueur n’était pas chose aisée.

Nous vous proposons, en accord avec les cinq participants, de retrouver leurs textes :

GAGNANTE : Livrenquenouille – Raf

LIVRENQUENOUILLE, 18 CHEMIN DE TRAVERSE, LONDRES

Cent deux, j’en suis à cent deux paquets de mouchetafeuille en une matinée.

Depuis vendredi, une véritable épidémie de morvenpage touche les bibliothèques des sorciers de la région. Tous les livres l’ont attrapée. C’est assez contagieux, sans être très dangereux. Mais quand on a tout un rayon de livres qui se met à éternuer si fort qu’il s’expulse de son étagère, pour finir au sol, dégoulinant d’un liquide jaunâtre, ce n’est pas très agréable, voire quelque peu incommodant.

Aussi, c’est ici que les sorciers les amènent pour qu’ils soient soignés, ou pour trouver un remède efficace : à la boutique Livrenquenouille, car un livre est un ami, pour toute la vie.

Vous ne pouvez pas nous manquer, nous sommes les seuls du chemin de traverse. La porte principale est coincée entre deux imposantes statues de bouquetinx. Ces derniers, assis en majesté, tels des farouches gardiens d’au moins quinze mètres de haut, regardent et alertent tout de suite le personnel des nouveaux arrivants.

Celui de droite, quand il est d’humeur, adore ponctuer votre entrée d’un petit mot acide. Celui de gauche est plus ombrageux, mais toujours très poli.
Le bâtiment arbore peu de fenêtres, car les livres n’aiment pas trop ça. La tour qui se dresse est tout de même impressionnante. Quatre étages s’empilent, tous en pierre, tous massifs. L’ensemble s’apparente à une pyramide usée par les âges, imposante, intemporelle, de base carrée, ceinturée de colonnes lisses à chapiteaux ioniques. Il parait que c’est un ancien édifice grec qui s’est déplacé d’Alexandrie à ici. Mais je ne suis pas une experte dans cette science qu’est la dérive des bâtiments antiques. Je ne m’y intéresse en réalité pas du tout. Savoir pourquoi tel vieux monument choisit un endroit puis décide de migrer vers un autre, pour finir, comme le nôtre, dans le chemin de traverse… reste très complexe, et assez ennuyeux.
Sur le toit, une vaste terrasse surplombe tout le quartier. Très ombragée, de longues allées parsemées de bancs et de palmiers permettent de s’y reposer. C’est l’espace que je préfère. Il sert de promenade pour les livres convalescents. Si un livre ne doit pas prendre l’eau ou le soleil, il a besoin de s’aérer les pages de temps à autre. Il faut traquer toute trace de chapitrocoque !

Sinon je travaille la plupart du temps au quatrième étage : le dispenbraire. Nous soignons tous les livres malades, et toutes les maladies. Pour la morvenpage, Il n’y a pas de remèdes miracles. Seuls sont efficaces le repos, un demi-gobelet d’infuselle d’encre de seiche des Carpates, le tout agrémenté trois fois par jour d’un massage de la couverture avec du baume d’inklemouche (le rouge, pas le blanc).

Au sous-sol, c’est là que nous accueillons les vieux parchemins et les anciens papyrus. Nous y trouvons aussi les livres en fin de chapitre. Personne n’est laissé pour compte. Et les activités ne manquent pas.
Ils sont assez bavards et surtout très érudits. Des conférences sont même régulièrement organisées, avec possibilités de converser avec eux et d’apprendre leur savoir si précieux.

Au rez-de-chaussée, en plus de l’accueil pour les patients et pour aiguiller les visiteurs, au fond du couloir, se situe la pharmalivre. Elle possède tout ce qui est nécessaire pour garder un livre en bonne santé. Je préconise souvent une cure de vitamimots, efficace pour avoir des pages brillantes et saines. Et sur la droite, le cabinet de consultation reçoit les malades, tous les jours de l’année, 7/7. Le bookecin ausculte et soigne, sans rendez-vous. C’est aussi là que se situe le service d’adoption. Tous nos livres sont à adopter : des plus vieux aux plus récents, les bavards, les taiseux, les épais, les fins, les drus, les touffus, les rapiécés… Tous !

Au premier et deuxième étage, nous avons les rayons pour nos pensionnaires abandonnés. Ils sont, hélas, de plus en plus nombreux, délaissés pour les chaudrons liquimériques à bulles tactiles. Mais le pire reste la période estivale, où les abandons sont toujours trop nombreux. Une fois leur année scolaire achevée, beaucoup de jeunes sorciers ne gardent pas les livres qu’ils ont achetés pour leurs études. Alors nous les sauvons, les soignons, et pour les plus vieux, nous nous occupons d’eux jusqu’au terme. Et c’est ainsi que se déroulent nos journées, à nous les scribenciens, les soignants des livres, à Livrenquenouille, où tous les livres sont les bienvenues, car ils sont nos amis, pour la vie.

2è place : Les Fioles de Stella – AbsintheDuChat

Une nouvelle enseigne avait pris place depuis quelques jours, tout au nord du Chemin de Traverse. Les briques qui composaient sa façade étaient d’un bleu nuit profond, étonnamment étincelant car des millions de petites étoiles y étaient disséminées. Je levai la tête, un panneau tout simple à écriture dorée indiquait « Les Fioles de Stella ». Les vitrines étaient encore vides, mais elles me laissaient entrevoir l’agitation de l’intérieur. Je décidai de passer l’entrée, jetant un dernier coup d’œil par la lucarne en forme de lune avant de pousser la porte. Je me retrouvai immédiatement plongé dans une pièce sans fenêtre, les murs étant recouverts d’épais rideaux en velours du même bleu que la façade. Il ne faisait pourtant pas si sombre, il y avait une multitude de lanternes et de bougies disposées à travers le magasin qui permettaient tout juste de pouvoir observer les articles sur les étagères. Des dizaines de fioles, de diverses tailles, étaient exposées au-dessus de leurs
étiquettes. Je m’approchai, curieux de comprendre enfin ce que proposait cette nouvelle boutique, tellement curieux que je me retrouvai vite le nez à quelques centimètres de la fiole « Un printemps radieux » … Et rien ? Ou plutôt presque rien, en m’y attardant un peu plus je remarquai une légère fumée tantôt verte, tantôt bleu, d’où émanait une lueur chaleureuse. Je parcourus les fioles d’après : « Tempête orageuse » clignotait comme un phare de Ford Anglia accidenté, « Repos de fin de journée » propageait une douce chaleur autour d’elle, quant à « Nuit de forêt » il était presque impossible d’y déceler quelque chose tant la mousse recouvrait les parois de l’intérieur. Ce n’est qu’en me reculant d’un pas, ne comprenant toujours pas où j’avais mis les pieds, que je remarquai être seul dans la pièce.
Pas un mot, pas un bruit, seulement le cri du bois qui craquait sous mes pas. Où étaient les personnes que j’avais aperçues depuis la rue ? Je me retournai, me dirigeai vers le comptoir bien décidé à trouver le moyen de signaler ma présence, quand un éclair lumineux jaillit du dessous d’un des rideaux. L’instant fut si bref qu’il me fallut attendre un deuxième éclair
avant de réaliser que je n’avais pas rêvé. Je m’avançai vers le rideau, peu assuré, et me mit à chercher une ouverture. Ils étaient si sombres et si épais que trouver le début et la fin de chaque panneau n’était pas aisé. En tendant l’oreille, j’entendis des personnes s’esclaffer sans en comprendre les mots. Je me saisis enfin d’un pan, et me glissa vers ces voix.

« C’est Poudlard, exactement comme je l’ai connu ! », je tournai la tête et vit une jeune femme, un bambin dans les bras, la tête levée vers le plafond et tout à fait émerveillée de ce qu’elle y voyait. Une seconde femme en robe azur, bien plus mesurée, observait aussi le plafond avec un air satisfait. Je levai finalement la tête et vit un magnifique ciel étoilé ainsi que des bougies allumées flottant dans les airs. « La grande salle, en effet ! C’est d’ailleurs le
premier ciel que j’ai conçu en bouteille, c’est ma première inspiration ! ». Quelques autres fioles étiquetées « Échantillon » étaient posées sur une petite table dans un coin de la pièce. La femme à la robe azur finit par me remarquer et s’avança vers moi. « Je ne vous avais pas entendu entrer ! Je dois vraiment installer une clochette à cette porte, excusez-moi, nous étions en pleine démonstration. Vous avez un événement à préparer ? » Face à mon silence d’incompréhension, elle eut un sourire amusé, s’éclaircit la voix et reprit : « Je me prénomme Stella, bienvenue dans ma boutique de ciels. Quel que soit votre besoin, un événement important, un désir d’évasion, pour vous-même ou pour offrir… Ouvrez le bouchon de votre ciel en fiole, laissez-le se déployer et admirez-en la beauté ! ». Ses yeux pétillaient de joie, à l’image de toutes ces bougies dansantes, de ces flacons rayonnants, de ces étoiles scintillantes dans les briques. Elle était animée par la beauté des ciels et souhaitait la partager.

3è place : In Memoriam – Lyra Malenfer

Au premier abord, la boutique ne paye pas de mine. Au milieu du kaléidoscope coloré des échoppes du chemin de Traverse, elle fait même plutôt grise mine. Coincée entre les stands d’un brillant enchanteur et d’un bruyant chanteur, serrée entre des façades bigarrées aux formes toutes plus insultantes envers la loi de Newton les unes que les autres, sa devanture pas plus large qu’un balai étire son gris perlé sur presque de quatre étages aux fenêtres voilées. La foule ordinaire passe sans la remarquer, tourbillon coloré, pépillant et surtout ignorant. Il n’y a pourtant ni charme ni sortilège, ni maléfices ni artefacts qui leur en masqueraient l’entrée, ce serait là la dernière des grossièretés. Non, le commun des sorciers préfère juste l’ignorer, elle et son charme suranné. Sa présence, lorsqu’elle est remarquée intrigue autant qu’elle effraie, attire autant qu’elle inquiète, on la guette comme on la rejette. Il n’est jamais facile d’y entrer, de s’y confronter et surtout de la quitter. Oui, la boutique de souvenirs du chemin de traverse est au centre de bien des controverses. Mais je vous vois déjà tiquer : tant de mystères et de caractères pour deux porte-clefs éclairs de feu et des cartes postales « Gros baisers de la Chambre des Secrets» à trois noises la douzaine ? Quelle est donc cette description incertaine ? C’est que, lecteur, vous vous fourvoyez. Il ne s’agit là d’emporter une douteuse babiole, mais une chose infiniment plus précieuse, infiniment plus douce, infiniment plus lourde : la mémoire. Suivez-moi, vous allez comprendre. Allez, ne soyez donc pas timide ! Tenez, c’est mon jour de bonté, je vais vous guider… « In Memoriam ». Les lettres de l’enseigne en bois sont aussi usées que le bouton de la porte dont l’argent noirci porte les traces de dizaines et de dizaines de mains fermes, hésitantes, téméraires, tremblantes ou juste curieuses. À notre tour, chers lecteurs, tournons-le. La porte glisse complaisamment sur ses gonds sans opposer la moindre résistance, faisant bruire au passage un fin carillon constitué de gemmes transparentes, bris de verre et éclats de miroir. Le pas de la porte passé nous ne pouvons nous départir du sentiment d’êtres passé dans un autre monde. Le joyeux brouhaha du Chemin de Traverse se dissipe alors même que l’odeur du parchemin vieillit, du bois échauffé et du lilas blanc envahissent nos sens. Sous nos pieds le chêne du parquet grince doucement, invitation à pénétrer au coeur de la bâtisse, ce que nous nous empressons de faire. Immense. Tel est le premier mot qui vient à l’esprit lorsque l’on pénètre dans cette pièce circulaire, s’étageant sur les quatre étages du bâtiment dans une pénombre feutrée. Puis on remarque les étagères qui en tapissent les murs et surtout, leur contenu. Non pas des livres, des bocaux ou des artefacts non, mais des dizaines de milliers de flacons à la couleur de brume. Du sol au plafond, de balcon en balcon In Memoriam est rempli de souvenirs classés, étiquetés et conservés dans ces fragiles récipients. Allons donc jeter un œil à l’étagère la plus proche d’où émane une douce clarté bleutée… Sur les étiquettes rédigées d’une plume fine et déliée s’étale des noms aussi prometteurs que «Soir d’été au bord du lac noir – juin 1961 », « Banquet à Illvermony – septembre 1901 », « Concert des Bizarr ‘ Sisters – décembre 1994 ». Chaque flacon ramène à un souvenir heureux, une découverte importante, un moment de nostalgie. La boutique est un lieu de recueillement, de joie, de mélancolique, de partage. Chacun est libre d’y déposer un souvenir qui sera archivé et conservé ou de se plonger dans un autre à l’aide des pensines peuplant chaque étage. Vous pouvez ainsi sentir la douceur d’une pluie sur le New York échauffé des années 20 par les yeux d’un excentrique magizoologiste, assister à l’effervescence des matchs la coupe du monde de Quidditch de 1994 par le biais d’une fan survoltée ou humer l’odeur sucrée du magnifique struddle d’une certaine « Queenie » confectionné par une belle matinée de printemps. Il est même possible d’écrire dans un large registre bleu nuit une demande spécifique qui sera relayée auprès des usagers, notamment pour recueillir les dernières images d’un être cher et trop tôt disparu. Mais sortons un peu si vous le voulez bien. Je vois au scintillement de vos yeux que vous souhaiteriez rester un peu plus longtemps, mais, comme pour toute chose, il ne faut pénétrer ici qu’avec parcimonie sous peine d’être à jamais prisonnier du passé. Les bibliothécaires, âmes aussi discrètes que serviables, veillent à garder l’endroit aussi inoffensif que possible, aidons les dans leur tâche… Personne n’a jamais su quelle était leur identité ou même depuis quand l’échoppe existait. Depuis la seconde guerre des sorciers, les grands bûchers ou le début de l’humanité ? Difficile à dire car l’échoppe est peu connue ne génèrant ni pouvoir ni profit. La mémoire ne peut se monnayer, pas plus que les émotions qui y sont rattachées… Son existence est un mystère à percer. Mais peut-être, avons nous juste oublié qu’il existait.

4è place : Agence Findaway Travelfest – Fontaline

En sortant du Chaudron Baveur, à quelques sauts de gobelins à droite, impossible de manquer la façade bleue azur de la boutique tenue par Findaway Travelfast. « Evadez-vous plus vite que vous n’êtes entrés ! » « A l’autre bout du monde d’un simple coup de balai ! » « Le monde des sorciers à l’échelle des portoloins ! » Seule agence de voyage du Chemin de Traverse, l’enseigne sobrement intitulée du nom de son propriétaire (et ce depuis trois générations) fait le bonheur des sorciers en manque d’exotisme ou de sensations fortes. Après tout, qui n’a jamais rêvé d’embarquer pour une croisière sur le Loch Ness ou de marcher sur les pas de Gondoline Oliphant ?

En déambulant entre les affiches animées, le visiteur curieux peut avoir un aperçu des possibilités offertes par l’agence, entre les cérémonies vaudous et enflammées d’Haïti et le véritable safari en Roumanie à la recherche du Cornelongue. Mais s’il cherche la destination de ses rêves, il peut stationner devant une des glaces de la rangée de miroirs touristiques qui le projettera dans les lieux dont il rêvait sans même le soupçonner. Nul ne sait si ces contrefaçons de miroir du Risèd lisent réellement dans vos pensées, mais il est de notoriété publique qu’elles incitent le plus souvent à se rendre dans les endroits les plus coûteux. Aucune inquiétude, monsieur Travelfast a su nouer des accords avec Gringotts pour les cautions et les prêts nécessaires à ce genre de pérégrination.

Pour autant, le principal argument commercial de l’agence Travelfast se trouve moins dans les destinations proposées que dans le moyen de les atteindre. Vous pourrez bien sûr louer des balais derniers cris à votre disposition – moyennant rétribution – dans l’arrière-cour, mais si vous êtes pressés par le temps, un véritable réseau de portoloins vous transportera en un rien de temps à l’autre bout du monde, avec plus ou moins d’escales. « Jamais plus de trois ! » garantit automatiquement le marchand avant que la transaction ne soit réalisée. Que le frère de Findaway Travelfast travaille à l’Office des portoloins, au ministère de la magie, cela fait grincer des dents et se mouvoir les mauvaises langues … Mais celles-ci se délient pour accepter chaleureusement les remises offertes par la maison qui défilent sur la devanture : « Moins 10% pour une expédition dans une diligence tirée par des sombrals » « Pour trois mornilles de plus par jour, formule all inclusive lors de la coupe du monde de Quidditch au Togo ». Décidemment, chez Findaway Travelfast, on a autant le goût du voyage que le sens des affaires …

5è place : Le Voyaginarium : Destinations Magiques ou Moldues – Dinkyteam

Peu après la défaite de Lord Voldemort, les sorciers reprirent petit à petit leur quotidien après des semaines de célébration. Il faisait bon vivre dans le monde des sorciers, et le chemin de traverse avait retrouvé toute sa splendeur. Cependant, nombreux étaient ceux qui s’arrêtaient devant cette nouvelle boutique, juste à côté de Fleury et Bott, « Le Voyaginarium : Destinations Magiques ou Moldues ». Sa devanture était de couleur bleue avec des ornements dorés et la porte et les fenêtres d’un violet éclatant. Au-dessus de l’écriteau, un globe terrestre tournoyait à vive allure sur lui-même. Pourtant, ce qui attirait le plus l’attention des passants, c’était la vitrine qui changeait d’aspect. L’intérieur de la boutique semblait chaleureuse, illuminée par un feu de cheminée au cœur d’un chalet à la montagne. Peu de temps après, le chalet s’évanouit pour laisser place à une cabine de bateau ayant pour vue une magistrale statue tenant une torche. Une foule se forma quand un petit homme s’écria : « Grande ouverture aujourd’hui ! N’ayez plus peur de sortir de chez vous ! Le Seigneur des Ténèbres n’est plus ! Avec le Voyaginarium, vivez de nouvelles expériences loin de chez vous ! ». La foule se pressa dans la boutique et c’est avec une grande surprise qu’ils découvrirent l’immensité de l’intérieur. Au rez-de-chaussée, deux petits sorciers se tenaient prêts pour orienter les visiteurs. Sur les murs étaient inscrites des recommandations de transplannage, des cadres représentant des lieux en mouvement, plus loin des dizaines de portoloins étaient disposés. Malgré la foule, les regards s’ébahissaient au centre de la pièce, un immense globe se tenait en lévitation au centre des différents balcons des étages supérieurs. À chaque étage, on pouvait lire le nom d’un continent. Au premier étage : l’Europe. On pouvait apercevoir dans des bibliothèques des centaines de miniatures de monuments et à côté d’eux une immense carte. Suivant votre choix, de petits prospectus venaient se poser devant une petite table donnant toutes les informations pour organiser son voyage. Un guide incluant le prix des séjours, les sortilèges pour apprendre la langue, les choses à savoir et la date de départ du portoloin. Les autres étages avaient le même fonctionnement, pour l’Asie, un guide spécial était donné pour apprendre l’art de tenir des baguettes. Pour l’Amérique, des antidotes contre les dangers de la jungle brésilienne. En Afrique, des animaux miniatures se promenaient entre les visiteurs. À l’Antarctique, un vent glacial parcourait l’étage et des recommandations vestimentaires étaient affichées en grand. Au dernier étage : l’Océanie avec un guide « Comment survivre à un combat de kangourou ». La boutique était magnifique, surtout au dernier étage avec la vue sur tous les autres.

Le globe tournoyant toujours sur lui, les visiteurs repartaient avec des rêves pleins les yeux en se promettant de partir la prochaine fois à l’aventure.

Top 10 des types des boutiques

Certaines idées sont revenues régulièrement ! Voici un aperçu des propositions ; un indice claire concernant les boutiques qui manquent selon les fans !

Type de boutiquesOccurences
Moldue19
Botanique/Fleuriste12
Jouets7
Agence de voyages4
Coiffeur/Barbier/Spa4
Antiquaire3
Puériculture/Enfants3
Bijouterie3
Jeux de société3
Restaurant3

Que pensez-vous des textes sélectionnés par notre jury ? N’hésitez pas à nous le dire en commentaire !

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