Les premières critiques du film…
Chers sorciers,
A los Angeles quelques avant premières surprises ont eu lieu… Les projections d’Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban ont donné lieu à quelques critiques…
Nous remercions notre consoeur Winky de potterworldonline.com pour la traduction de deux des critiques et nous remercions notre collège , le très estimé Pruneau, pour la traduction de la troisième interview!
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cliquez-ici pour lire la critique d’Emily en anglais!
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(vous quittez le site de la Gazette du Sorcier)
Margo Thatcher the Roof Patcher a vu Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban
Dimanche 2 février, il y avait une projection de HP3 ici à Chicago. Des entrées étaient distribuées (sans préciser de quel film il s’agissait) à l’entrée de l’école de mes enfants. Je suis « dans le milieu », en tant que réalisatrice, mais ce n’est pas pour ça que j’y étais – je suis juste la mère de trois enfants. Il ne nous ont pas dit qu’il était interdit de divulguer quoi que ce soit, donc je me permets de publier ma critique. Et je suis sûre que WB serait ravi, vu ce que je vais dire.
Le film était projeté en basse résolution, et beaucoup des effets spéciaux manquaient ; un grand nombre de plans avaient encore des petits points rouges pour pouvoir régler les effets spéciaux ; dans certains cas il y avait même des petits panneaux qui indiquaient quels effets devaient être ajoutés : « une feuille tombe », etc. Mais malheureusement, j’ai l’impression que tout y était et c’était loin d’être trop long.
Ce film est nettement meilleur que les deux premiers. Il est riche, profond et dynamique. Le réalisateur Alfonso Cuaron sait vraiment s’y prendre avec une caméra. La caméra bouge en permanence, et il y a des prises de vue très dramatiques, parfois même extrêmes [NdT : si quelqu’un comprend ce que ça peut vouloir dire, faites-moi signe !], mais ça n’a rien de discordant ou d’excessif. Tout coule merveilleusement. Dans les premiers films, il y avait beaucoup de scènes où les enfants marchaient, ce qui arrive quand on veut utiliser plusieurs caméras en même temps pour pouvoir économiser du temps. Peut-être que c’était parce que les jeunes acteurs n’avaient le droit de jouer que pendant quelques heures par jour. Maintenant qu’ils sont plus vieux, peut-être qu’ils ont le droit de travailler plus longtemps, et Cuaron en a bénéficié. En tout cas, la camera tournoyante et les angles de vue imaginatifs nous permettent de voir Poudlard quasiment en 360° et ça lui donne un air beaucoup plus imposant et beaucoup plus réel que les films précédents.
Il se passe aussi beaucoup plus de choses, il y a plus d’informations contenues dans les scènes, une exploration plus subtile des personnages et des liens entre eux. Par exemple, Fred et George Weasley, qui apparaissaient à peine dans les films précédents, nous gâtent avec deux ou trois tours espiègles. Ils parlent très vite et finissent chacun les phrases de l’autre. En parlant des Weasley, il y a une allusion – SEULEMENT une allusion – à un début de romance entre Ron et Hermione. Heureusement, ça ne vire pas à l’eau de rose. Les acteurs principaux sont nettement meilleurs cette fois-ci, soit parce qu’ils ont mûri, soit grâce à Cuaron, peut-être les deux. Les trois enfants jouent beaucoup plus sur leurs émotions et forment une véritable équipe.
Les nouveaux personnages sont joués par David Thewlis (le professeur Lupin le loup-garou), Gary Oldman, qui apparaît à la fin du film en tant que Sirius Black, le criminel en fuite (du moins, c’est ce qu’on croit…), et Emma Thompson, hilarante dans le rôle du professeur Trelawney, avec des lunettes surdimensionnées qui lui font des yeux de la taille de balles de tennis. Il y a de bonnes scènes plus sérieuses entre Harry et Lupin, où on comprend la peine que Harry ressent et le fardeau qu’il porte. Elles sont bien faites, dont une en un seul long plan-séquence qui tourne lentement autour des personnages.
Je ne connais pas le nom de l’acteur qui joue Dumbledore (dans le générique, il n’y avait que le titre), mais il était plutôt bien, et il ressemble beaucoup à Richard Harris donc le spectateur n’est pas déstabilisé.
Les effets spéciaux qui étaient déjà faits ou presque terminés ont l’air bien. Mon fils de 7 ans a été très impressionné par les Détraqueurs, des gardes de prison fantomatiques, habillés en noir. Leur horrible spécialité est de sucer les âmes, et quand ils approchent, tout devient froid ; il y a une scène où leur arrivée est annoncée par de la glace qui apparaît sur une fenêtre et dans une bouteille. Un effet plus petit que nous avons particulièrement aimé était le livre de Soin aux Créatures Magiques, qui a des dents, des griffes, et peut mordre, sauf quand il est en train de dormir là où tous les monstres dorment – sous le lit ! Il y a un Hippogriffe, Buckbeak, qui était presque fini dans certaines scènes et semblait génial, alors que dans d’autres scènes il n’était qu’à l’état d’ébauche, avec seulement le support en fil de fer, ce qui était très intéressant.
Je crois que les gamins sont plus malins que ce qu’on veut bien croire. En tout cas, mes enfants voient très bien la différence entre le Seigneur des Anneaux et les comptines, entre les Chair de Poule et Harry Potter. Dans ce film, ils ont fait quelques remarques sur les parties du livre qui manquaient, et sur la lecture entre les lignes (les enfants méchants entre eux) mais dans l’ensemble ils ont adoré.
De même que toute la salle. Le public a apprécié, parfois à voix haute. Les scènes drôles ont donné lieu à des éclats de rire, les scènes effrayantes à un silence de mort. Il y a eu beaucoup d’applaudissements à la fin et parents comme enfants parlaient beaucoup.
Pour ma famille, le meilleur moment de l’après-midi a peut-être de rencontrer Alfonso Cuaron la sortie et de pouvoir lui parler. Il était raffiné, à la voix douce et faisait très attention aux enfants, leur posant des questions intelligentes et écoutant attentivement à leur réponse. Il avait l’air content de savoir que » La Petite Princesse » est un de nos films préférés. Comment un réalisateur peut-il faire à la suite un film de fantasy pour enfants bourré d’effets spéciaux et un film érotiquement chargé comme » Et … ta mère aussi » ? Parce que c’est un vrai réalisateur, un à part, un des meilleurs.
Amicalement,
Margot Thatcher the Roof Patcher
Traduction de Pruneau pour la Gazette du Sorcier
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