Critique du film 4
La coupe de feu sortant le mercredi 23 novembre en Belgique, les forumeurs de la Gazette Skara, Myrtille, Purplemary et Bebop ont décidé d’aller à Bruxelles samedi 26 et de créer leur propre avant-première, 4 jours avant la France. Après 6h de route sous la neige, votre équipe de reporters de choc est arrivée à destination et a rejoint Smokman, Pomfresh et Toosek. Nous avons bravé les dangers des autoroutes belges pour vous livrer en exclusivité une critique du film en version sous-titrée.
* ATTENTION SPOILERS *
Vous avez tous lu le tome 4 mais à partir d’ici vous allez lire des détails sur le film. Si vous avez envie de conserver un effet de surprise : passez votre chemin.
Dans sa globalité, le film est tout simplement fantastique. Il est à la hauteur de ce qu’on attendait de lui. Bien sur, 2h30 c’est trop court, l’enchaînement des scènes est très rapide, mais cela permet de se concentrer sur l’essentiel. Si vous voulez des détails, allez relire le tome 4. Attardons-nous maintenant un peu sur quelques points forts du film.
Après un détour par le manoir des Jedusor et la rencontre inattendue avec Barty Croupn Jr, nous retrouvons nos héros chez les Weasley, prêts à partir pour la coupe du monde de Quidditch. La scène de la présentation de la colline Tête-à-fouine au lever du soleil est grandiose grâce à ses effets visuels.
Avec les photos publiées en avant première sur la Gazette du Sorcier, on aurait pu penser que le camping de la coupe du monde de Quidditch serait triste et monotone. Il n’en est rien, la simplicité des tentes est compensé par l’animation des sorciers dans les allées. Comme nous le savons déjà, le match est coupé mais le stade est é-pous-tou-flant ! Un regret tout de même : ne pas voir Krum en pleine action avec sa feinte de Wronski.
La suite du film se déroule toujours aussi vite et se concentre sur le tournoi des trois sorciers. On notera une très bonne interprétation de Rita Skeeter. Odieuse à souhait, armée de sa fidèle et loquace plume à papote(très bien réalisée d’ailleurs).
La leçon de danse, absente du livre, est un pur moment de comédie et s’intègre parfaitement au déroulement du film. Les filles entousiastes d’un côté, les garçons fidèles à eux-mêmes de l’autre et au milieu, un Ron désemparé. Les jumeaux trouvent enfin la place qu’ils méritent dans les films et ce à plusieurs reprises. La jalousie d’Hermione à la fin du bal fait parti de ces scènes rajoutées aux films 2,3,4 qui prouveront aux pros Harry-Hermione qu’ils ont définitivement tord.
A noter que les belges nous ont imposé arbitrairement un entracte de 10 minutes, 3 secondes avant la fin de la scène de la salle de bain. Ce qui nous a vallu une crise de nerfs quand les lumières se sont rallumées et un fou rire à la reprise du film (cf les 3 dernières secondes de la scène justement). Cet entracte a tout de même permis d’échanger nos premières impressions sur le début du film et sur les répliques d’Hermione et de Mimi Geignarde qui vont à coup sûr devenir cultes.
Les effets spéciaux de la deuxième tâche, sous l’eau, font un peu trop jeu vidéo. La fin nous permet de reposer nos yeux de la lecture des sous-titres car Clémence Poesy (Fleur) nous gratifie de quelques phrases en français. D’ailleurs comment vont-ils doubler Mme Maxime et Fleur pour pouvoir rendre leur accent français ?
La troisième tâche est trop rapide. Les monstres en sont totalement absents mais ce vide est compensé par l’ambiance sombre et oppressante du labyrinthe.
La fin est à la hauteur. Mais on ne fera pas plus de commentaires, nous vous laisserons la découvrir. Notez bien le mot de la fin entre nos trois héros.
Après avoir bravé les kilomètres, la neige, l’entracte, l’équipe de choc de la Gazette a voulu immortaliser ce moment. Il a tout de même fallu bloquer une salle entière pour prendre une photo et tenir tête à un spécialiste de close-combat pour vous livrer ces photos souvenirs.