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Salut les Sorciers ! – Podcast ep1 – Harry Potter and the Cursed Child

Au fil des années, nombreux sont ceux qui nous ont réclamé le retour de la RITM… souhait que nous ne pouvions malheureusement pas exaucer, puisque les chroniqueurs de la RITM, pris par leurs vies respectives, ont dû quitter la rédaction de la Gazette.

Mais à défaut de pouvoir redonner vie à la RITM, nous avions dans les cartons le projet de réaliser un nouveau podcast, différent, avec d’autres chroniqueurs… Projet qui voit aujourd’hui le jour avec Salut les Sorciers !, émission dans laquelle nous nous retrouvons entre rédacteurs pour échanger autour de l’actualité de Harry Potter ou du Monde Magique, ou autour de débats thématiques.

Le premier épisode est consacré à la nouvelle pièce de théâtre, Harry Potter and the Cursed Child et a été enregistrée la veille de la première répétition en public. Nous y discutons de ce que nous savons de cette nouvelle œuvre du Monde Magique, ce que nous en devinons, et ce que nous en attendons.

Vous pouvez écouter l’épisode ci-dessous directement. N’hésitez pas à aimer et à partager !

Puppet : Bonjour et bienvenue dans ce nouveau podcast de la Gazette, où nous allons aujourd’hui parler de la nouvelle pièce d’Harry Potter : « Harry Potter et l’enfant maudit ». J’ai donc avec moi aujourd’hui Pantalaemon ! 

Pantalaemon : Hello ! 

Puppet : Ipiutiminelle ! 

Ipiutiminelle : Bonjour ! 

Puppet : Abraxan !

Abraxan : Salut ! 

Puppet : Merlinus Mentis ! 

Merlinus Mentis : Bonjour ! 

Puppet : Et je suis moi-même Puppet. Donc, on va revenir sur la nouvelle pièce de théâtre qui est un petit peu l’événement de l’été pour le monde d’Harry Potter, le monde magique d’Harry Potter de J.K. Rowling, c’est ça ? Non, le monde magique de J.K. Rowling, la nouvelle marque déposée « Wizarding World ». Donc une nouvelle pièce « Harry Potter and the Cursed Child » en anglais, qui parlera … Eh ben, on va voir parce que c’est pas si évident de savoir ce dont elle va parler.

Pantalaemon : De tout et de rien !

Ipiutiminelle : C’est ça. Le sujet a changé déjà dix fois. 

Puppet : D’Harry, un peu. Albus Severus, un peu. Donc, le résumé qu’on a eu assez récemment est « Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du ministère de la magie, marié et père de trois enfants. Tandis qu’Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils Albus Severus doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité. Parfois les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus ». Ce qui est quand même particulièrement emphatique comme résumé, je trouve, mais qui correspond bien à l’espèce de nébuleuse qu’on a autour de cette pièce. Pièce qui a été annoncée pour la première fois en Décembre 2013. Je suis un petit peu tombée des nues en m’en rendant compte tout à l’heure, parce que j’ai l’impression que c’est beaucoup plus récent que ça, alors qu’en fait ça fait presque trois ans qu’on attend la pièce. 

Ipiutiminelle : Deux ans et demi, deux ans et demi ! 

Abraxan : Ouais enfin, ça fait quand même un bail quand même ! 

Puppet : Ça fait beaucoup plus de temps que ce que je croyais, une pièce autour de laquelle il y a eu une fumée, un flou le plus total. Devrais-je rappeler que cette pièce n’est pas une préquelle ?

Merlinus Mentis : Contrairement à ce qui était réellement annoncé par J.K Rowling au départ d’ailleurs.

Puppet : Au départ, on a entendu parler du fait que c’était autour de James et Lily …

Ipiutiminelle : Au début, ça devait raconter l’enfance de Harry pendant qu’il vivait encore chez les Dursley, donc entre ses un an, le jour où il est arrivé, et le jour où il a découvert qu’il était un sorcier.

Merlinus Mentis : Ouais, c’était probablement le projet de départ pour J.K Rowling, ensuite c’est probablement à l’écriture qu’ils se sont aperçus que ça ne fonctionnait pas.

Ipiutiminelle : Ou ça ne fonctionnait pas, ou … Même si on est dans le futur là dans la pièce, ils vont renvoyer, il va y avoir des flashbacks avec l’enfance de Harry, qui va venir faire un parallèle avec l’enfance de Albus Severus.

Puppet : Il va y avoir des flashbacks. Mais du coup, on peut se demander comment ça va prendre forme ? Parce qu’au niveau des acteurs, il va y avoir un seul Harry, donc est-ce qu’il va raconter ? Est-ce qu’il va y avoir des scènes où il va jouer lui-même enfant mais dans le contexte ou lui-même adulte dans le contexte où il était enfant ? Ça a l’air très très bizarre la manière dont ils ont formé leur chose. 

Ipiutiminelle : Il peut très bien y avoir un gamin qui joue Harry dans le casting mais qui n’a pas été annoncé. 

Abraxan : On est sûrs qu’il n’y a qu’un seul Harry ? 

Merlinus Mentis : Il était question quand même que certains acteurs, enfants notamment, puissent potentiellement jouer plusieurs rôles, ce qui renforcerait d’ailleurs le parallèle si c’est, par exemple, Albus Severus qui joue Harry.

Puppet : Ça, je pense que ça risque de paumer tout le monde.

Merlinus Mentis : L’avantage de Harry, c’est qu’il a ses lunettes.

Ipiutiminelle : Mais au théâtre, ça se fait beaucoup ! 

Puppet : Oui, mais si c’est le personnage qui joue Albus Severus, qui dans certaines scènes joue Harry enfant, je pense qu’il va quand même falloir bien s’accrocher dans le scénario pour arriver à tout suivre. 

Ipiutiminelle : Ça peut être justement le centre du retournement de situation, penser que c’est le passé alors qu’en fait, c’est l’avenir… 

Puppet : Je précise quand même, parce qu’on ne l’a pas dit et donc si jamais on a des auditeurs qui sont pas totalement au courant – la pièce n’a pas été écrite par J.K Rowling. Elle a été approuvée par J.K Rowling, elle a donné des conseils, elle a travaillé avec le scénariste qui s’appelle Jack Thorne, et donc cette histoire n’est pas une histoire de J.K Rowling, même si elle fait partie du monde merveilleux de J.K Rowling.

Pantalaemon : Alors c’est une histoire de J.K Rowling, en collaboration avec autant le scénariste que le metteur en scène.

Ipiutiminelle : Oui et la productrice aussi, Sonia Friedman. 

Pantalaemon : Donc elle a créé l’histoire en collaboration avec, mais elle n’a pas écrit le scénario, parce que c’est autre chose de faire passer le scénario à l’écrit, que dans le cadre du théâtre c’est quand même une forme très particulière.

Merlinus Mentis : Elle avait pas le temps de toute façon, elle avait autre chose à écrire.

Ipiutiminelle : Non et puis, c’est vraiment un style d’écriture très particulier, le théâtre. 

Merlinus Mentis : Non, en gros elle a participé à l’écriture du synopsis, c’est déjà pas mal. 

Pantalaemon : C’est vrai que c’est très difficile de savoir exactement où on va aller avec cette pièce pour l’instant. Effectivement, à un moment, on avait parlé de l’enfance de Harry, puis après on nous a parlé de James et Lily et puis après, et puis après on nous a parlé de ce mélange entre le passé de Harry qui resurgit et la vie de son fils Albus Severus. Du coup, on s’est dit « En fait peut-être que James et Lily, dont on avait parlé à un moment, c’était James et Lily les fils et fille de Harry », parce qu’il a quand même James Sirius et Lily Luna, qui sont quand même ses enfants aussi. Mais d’un autre côté, eux, on en a encore entendu parler nulle part. 

Puppet : Eux, c’est quand même les grands absents de la pièce. 

Ipiutiminelle : Oui, tout comme Hugo Weasley !

Puppet : Comme Hugo Weasley, on en reparlera, mais effectivement ça m’a frappé.

Merlinus Mentis : Après ça, c’est pour l’instant les absents. C’est-à-dire que dans les retours qu’on a eus, c’était autre chose, il y a des acteurs quand même.

Puppet : En l’occurrence, Hugo Weasley ne sera pas là du tout, parce que j’ai regardé le casting en entier et s’ils sont cohérents, il y aura pas de Hugo Weasley, donc on verra. Mais c’est vrai que l’histoire, on ne comprend pas trop où ça va. Après, je pense que c’est aussi ce qui a fait tout le buzz autour de la pièce, c’est qu’ils ont voulu proposer un projet complètement différent, qui soit avec des choix artistiques assez radicaux. Et je pense que c’est aussi pour faire une opposition au film qui arrive qui, lui, va être très grand public, et je pense qu’ils ont voulu justement proposer une pièce très artistique.

Merlinus Mentis : Je trouve que c’est un peu maladroit au niveau de la communication dans ce cas-là, parce qu’ils le veuillent ou non, ils attirent le grand public. Donc si leur but, c’était pas ça, ils risquent de se casser la gueule sur les critiques en fait. 

Pantalaemon : Dans les interviews qu’ils ont données récemment, ils ont quand même dit que Harry Potter avait amené plein de monde à la lecture de livres et que s’il pouvait amener plein de gens à se rendre au théâtre, ça leur ferait plaisir. Ils espèrent que les gens, après avoir vu la pièce, se disent « Ah j’ai envie de retourner au théâtre ».

Merlinus Mentis : Ben déjà, les gens vont y retourner pour regarder la deuxième partie a priori, c’est un bon début. 

Puppet : Après ce que tu disais Laura tout à l’heure sur le fait de rendre ça tous publics, je trouve que par rapport à l’idée de départ qu’ils avaient de montrer l’enfance de Harry, je trouve que là, le synopsis qu’ils nous donnent maintenant, ça fait plus fan service et justement grand public, que l’idée de départ « l’enfance d’Harry » qui pouvait être un truc très dramatique …

Puppet : Je suis absolument d’accord. Là en fait, ils se veulent moins grand public mais en fait cette histoire de passage du passé au présent, ça je pense que ça va faire une mise en scène très particulière, ce qui sera pas nécessairement incompréhensible du tout, mais du coup, c’est pas forcément quelque chose qui est immédiatement facile d’accès.

Ipiutiminelle : Ça dépendra beaucoup de la mise en scène.

Merlinus Mentis : De toute façon, on est très probablement passé plutôt dans le fan service ne serait-ce que par les personnages qui nous ont déjà été présentés. Je veux dire, on nous a présenté le trio … 

Ipiutiminelle : Ginny …

Merlinus Mentis : Rose, James et Scorpius.

Pantalaemon : On nous a pas présenté James.

Abraxan : Non, c’est Albus.

Merlinus Mentis : Euh Albus et Scorpius. Donc rien qu’avec ces trois-là, on est déjà quand même pas mal dans le fan service, surtout avec Albus et Scorpius.

Pantalaemon : Mais en fait, rien ne nous dit qu’on va revenir dans le passé de Harry littéralement. Parce que le synopsis dit juste que le passé de Harry ne le laisse pas tranquille et qu’il y a des choses qui vont le remuer et ça peut être, par exemple, comme on a l’impression que ça va se centrer fort sur Albus et Scorpius, ça peut par exemple être qu’ils deviennent amis et que du coup Harry se retrouve confronté à devoir revivre, remonter sa relation avec Drago et revit à travers ça les difficultés …

Puppet : Le résumé dit vraiment « fusionner passé et présent », et donc c’était pour ça que j’avais ça à l’esprit. Mais effectivement, je me trompe peut-être.

Ipiutiminelle : Et je pense aussi que ça pourrait être une des raisons pour laquelle la pièce est en deux parties. Parce que, du coup, ça peut vouloir dire – deux décors différents, un décor passé et un décor présent. Il faut vraiment voir la mise en scène en fait, ça pourrait être une technique.

Puppet : Effectivement. Et le fait que la pièce soit en deux parties. Ça, c’est un élément théâtral aussi intéressant, parce que ça veut dire que ça va être une construction sur 6 ou 10 actes, s’ils ont respecté la dimension classique.Et puis, ça veut dire qu’il va y avoir besoin qu’il y ait quelque chose de très fort au milieu de l’histoire pour finir la première partie de la pièce. Donc, ça va être intéressant de voir si c’est une séparation en deux parties qui sert réellement la pièce et le scénario, ou si ça va être fait un peu maladroitement pour faire deux parties artificiellement.

Ipiutiminelle : Et puis là, avec la campagne qu’ils sont en train de faire avec « Keep the secret » et l’idée, de ce que je regardais tout à l’heure sur Twitter, qui disait qu’en gros, le 31 juillet, quand tout le monde aura le script de disponible, tout le monde pourra le lire, tout le monde sera à même de découvrir un peu le secret dont il est question, donc ça pousse un peu vers un gros twist qu’il faut garder au maximum jusqu’à la fin. Donc, ça pourrait être lié à ça, ce retournement peut-être entre les deux parties, il y a peut-être un décalage sur le passé, le présent …

Merlinus Mentis : Pour les deux parties, c’est vrai qu’il peut y avoir ça. Soit le jeu sur le passé et le présent, soit sur les rapports entre les personnages, un rapport qui va complètement basculer. Il y a tellement de possibilités. Il faut peut-être rappeler à ceux qui nous écoutent – là on enregistre la veille de la première séance, mais que c’est pas la première séance à proprement parlé. Ils sont encore en cours de travail, donc le script peut changer, la mise en scène est complètement soumise à modification, donc il y a rien d’acquis et tout ce qu’on sait pour l’instant, c’est assez peu de choses et on va sûrement en apprendre plus dans les prochaines semaines.

Abraxan : Oui, quelqu’un parlait de répétitions publiques. C’est vrai que c’est un peu ça, ce que les gens vont voir à partir de demain, c’est encore des choses qui sont pas complètement finies.

Merlinus Mentis : C’est là qu’on retombe peut-être un peu dans le fan service aussi. Ils vont forcément se servir des réactions de ce premier public pour modifier la pièce, pour l’orienter vers ce qui plait au public.

Puppet : Je pense pas que le script sera beaucoup changé, parce qu’il doit déjà être sous impression là, non ?

Merlinus Mentis : Il y aura peut-être quelques changements. Et c’est surtout la mise en scène, l’interprétation peut être bien bouleversée quand même.

Pantalaemon : Mais c’est annoncé – le script qui sort en Juillet, c’est le script dans l’état brut qui est actuel. Mais ils ressortent une autre édition finalisée trois ou six mois plus tard. Donc, ils ont annoncé que le script était imprimé mais que c’était pas le script final.

Puppet : D’accord autant pour moi alors.

Pantalaemon : Donc c’est comme pour un film, je veux dire, un film on le projette d’abord à des … 

Ipiutiminelle : Des festivals, des critiques … 

Pantalaemon : Des publics. Et puis on l’adapte pour voir – « ça c’est trop long », « ça il faut raccourcir », « ça il faut changer de rythme ». Ici ils le font avec une pièce et c’est pas non plus rare avec des pièces. Par exemple, je lisais un article qui mentionnait récemment Hamilton, qui est une grande comédie musicale sur Broadway, qui a eu un énorme succès, le dernier acte a été entièrement réécrit. C’est-à-dire, qu’ils ont changé le texte de la chanson finale, ce qui n’est pas rien. Donc c’est sûr que c’est une partie fan service, mais c’est pas illogique de faire ça dans le cadre d’une superproduction, qui va devoir rester sur le West-End …

Merlinus Mentis : Je suis complètement d’accord avec toi, c’était pas ce que je critiquais, c’était pas une critique d’ailleurs ce que je disais. C’était juste un rappel, une constatation.

Ipiutiminelle : Puis de toute façon, c’est une pièce qui va se jouer là, qui est prête pour être jouée pendant au moins un an et qui sera jouée à nouveau. À 99 %, c’est sûr qu’elle sera prolongée et elle sera emmenée dans d’autres pays. Donc du coup de toute façon, même le script définitif qu’il y aura après, il changera forcément avec les castings qui seront sans doute amenés à changer. C’est jamais définitif, il y aura toujours une part d’impro sur scène, il y aura toujours plein de petites choses qui changeront.

Merlinus Mentis : C’est l’intérêt du théâtre de toute façon. C’est le metteur en scène qui prend énormément de décisions, les acteurs qui font des propositions, l’endroit où tu joues qui va changer. Les décors quand ça va passer à l’étranger, ils vont forcément changer de décor aussi, donc faire des choix différents et forcément donc une pièce complètement, enfin en grande partie différente.

Pantalaemon : Oui ça dépend, c’est ça qui est très intéressant aussi. Parce qu’ils ont quand même les services d’un grand illusionniste, pour faire des tours de magie sur scène.

Puppet : Ça va être très intéressant comme partie.

Ipiutiminelle : Oui ! 

Pantalaemon : Ce qui est quand même curieux et intéressant … 

Ipiutiminelle : Inhabituel ! 

Pantalaemon : Mais après imagine, quand on va devoir transférer ça dans un autre pays, s’ils ont pas la même équipe, ce qui serait probablement le cas, il va falloir sans doute soit réinventer les tours soit les adapter soit les reprendre et à ce moment-là, ils font partie intégrante de la pièce. Donc c’est tout des éléments qui seront très curieux à observer à l’avenir.

Puppet : Ça va probablement faire partie de la pièce, puisqu’on peut imaginer que ça va être lié à des sorts qui vont être prononcés sur scène.

Merlinus Mentis : Oui, ce serait bizarre de faire apparaître un numéro d’illusionniste ex nihilo.

Puppet : Du coup il y a des chances que ce soit … Après il y a plein de manières effectivement de retranscrire les sorts, et là ils utilisent de la « magie » entre guillemets. On peut avoir plein de manières différentes de faire figurer des sorts également.

Merlinus Mentis : Ah ben les premiers effets spéciaux sont apparus au théâtre, donc il y a des tas de manières de le faire. Rien qu’avec les lumières, il y a des tas de possibilités de faire ça.

Pantalaemon : Avec plein de choses. Moi j’avais vu une représentation de « Midsummer Night’s Dream » de Shakespeare, où il y avait sans arrêt des tours de magie qui avaient été intégrés à la pièce de théâtre, alors que techniquement, ça ne fait pas partie du script en lui-même. Et c’était pas dans un théâtre, c’était dans un parc avec des scènes séparées. Donc, il y a vraiment moyen d’intégrer plein de choses et à l’avenir, on peut s’imaginer que quelqu’un qui ferait la pièce se dirait « Ah ben là en fait, j’imagine bien en train de jouer avec une pièce qui apparait à droite et qui ressort à gauche, on va faire ça comme ça » on sait pas.

Merlinus Mentis : L’idée, c’est de nous emmener dans cet univers, donc forcément nous emmener dans un univers magique, il faut qu’à un moment on y croie.

Ipiutiminelle : Et puis après, c’est aussi l’énorme avantage de la magie. Du coup, la seule limite du metteur en scène, c’est son imagination pour représenter les sorts. Donc, dans la mesure des capacités du théâtre où ce sera joué etc. Après, il y a plein de possibilités pour réinventer les sorts, pour réinventer les créatures, n’importe quoi, les plantes magiques, il y a énormément de possibilités. Du coup, ça peut être intéressant de voir dans quelques années comment ça évoluera, les différentes versions qu’on aura eu de tous ces aspects du monde magique qui seront, de toute façon, montées de toutes pièces.

Pantalaemon : Dans quelles mesures on aura des créatures etc. ? Tout ça, de nouveau, on n’en sait rien du tout.

Puppet : C’est ce que j’allais dire. Parce que la pièce a quand même l’air d’avoir essentiellement un aspect psychologique, ne serait-ce que par le dessin, l’espèce de logo on va dire de la pièce, avec ce qu’on imagine être Albus recroquevillé dans son nid qui dort. Et effectivement, peut-être des duels, des choses comme ça, mais même pas quelque chose de très grandiose, un petit duel à la suite d’une dispute mais je pense pas qu’on verra des choses très compliquées du point de vue de la magie. Je pense qu’ils veulent vraiment s’axer sur la psychologie des personnages.

Pantalaemon : Justement, je rebondis sur ce que tu dis, qu’on s’imagine être Albus. On n’a pas du tout discuté par exemple – Qui est cet enfant maudit ?

Merlinus Mentis : Pour moi, ça peut effectivement être Albus, mais pas forcément dans un conflit familial. C’est le regard des autres, parce que c’est quand même ce qu’a vécu Harry en rentrant à Poudlard, en rentrant dans le monde magique. Et Albus, qui ressemble si je me souviens bien de l’épilogue qu’il ressemble plus à son père que James par exemple, pourrait souffrir de la comparaison et de cette parenté.

Pantalaemon : Mais par exemple, je lisais une théorie assez intéressante et amusante, qui ne se tient peut-être pas totalement, mais si en fait the Cursed Child, c‘était pas tous les enfants de cette nouvelle génération ?

Puppet : Je trouve que c’est une assez bonne idée. C’est vrai qu’ils ont été vraiment mis en avant, les enfants de cette année-là, Albus, Scorpius et Rose.

Ipiutiminelle : Mais après, c’est Cursed Child au singulier.

Puppet : Oui, c’est vrai.

Merlinus Mentis : Et puis, le résumé quand même nous oriente énormément sur Albus et pas tellement sur les autres surtout. Mais ça reste quand même intéressant, malgré le singulier.

Puppet : On verra. C’est sûr que ça représente quelque chose. Il y a clairement, manifestement, un parallèle entre la difficulté de la célébrité de son père pour Albus et le fait que Harry lui-même a du mal à se séparer – ce qui est, je pense, vraiment on ne peut plus normal – de tout ce qu’il a pu vivre en tant qu’adolescent et à quel point c’est lourd pour eux. Donc, je pense qu’il va y avoir tout ce poids de la célébrité, du combat contre Voldemort etc., qui est difficile à assumer après.

Ipiutiminelle : On sait pas trop comment ça se passe dans le monde magique, à part le fait que visiblement, ils sont en paix. Pour moi, Harry à 37 ans, je le vois comme un mec qui a fait la guerre et qui revient et qui peut pas vivre dans un monde en paix, parce qu’il a le stress post-traumatique et ça l’a traumatisé. Il est dans un monde en paix mais lui, il est pas en paix intérieurement. Donc, du coup, je l’imagine pas comme quelqu’un d’heureux.

Pantalaemon : Oui, mais d’un autre côté, l’épilogue nous disait quand même « tout était bien, il semble apaisé, il a fait la paix avec tout, il est heureux ».

Puppet : Revenir sur l’épilogue, ça a pas l’air d’être la chose la plus souhaitée ni pour nous, ni même pour JK Rowling.

Merlinus Mentis : En même temps, tu l’as dit toi-même, il semble être heureux, « il semble ». Il y a l’image qu’il renvoie et puis la réalité quotidienne dans sa famille aussi, peut-être.

Ipiutiminelle : C’est ça. Il peut être heureux ce jour-là, parce qu’il est content, parce que ses enfants vont à Poudlard et tout c’est cool, il voit ses potes sur le Poudlard Express, ça lui rappelle des bons souvenirs, mais après dans la vie de tous les jours … 

Merlinus Mentis : Et puis, pour les enfants, il y a probablement dû y avoir un certain poids. Parce que quand même, ils projettent un nombre de choses sur eux rien qu’avec leurs noms.

Puppet : Et Harry travaille au ministère et le personnage porte un costume. Il est précisé qu’il travaille au Ministère, on nous dit pas particulièrement qu’il est devenu Auror, sa vie elle est peut-être pas tout à fait palpitante par rapport à ce qu’il a vécu.

Merlinus Mentis : Alors, pour le coup, si. Dans ce qu’on nous dit sur Cursed Child, il est Auror. 

Ipiutiminelle : Il est Auror.

Puppet : Oui, mais je veux dire, c’est peut-être pas Auror … Oui d’accord, mais c’est pas du terrain qu’il fait, manifestement.

Merlinus Mentis : Ah oui ! C’est peut-être plus comme, effectivement, dans la Websérie qu’on a déjà pu voir en France. 

Puppet : Je veux dire, son travail est peut-être pas extrêmement gratifiant.

Abraxan : C’est sûr qu’il a passé toute son adolescence à courir après un mage noir. Du coup, le travail de bureau, ça doit pas lui paraître très … 

Merlinus Mentis : Il a jamais été très scolaire donc …

Abraxan : Voilà, en plus !

Ipiutiminelle : C’est le moins qu’on puisse dire. Il a aussi passé toute son adolescence à détester le ministère, donc, même si ça a changé … 

Abraxan : Aussi, oui ! 

Ipiutiminelle : Il doit avoir une haine de la politique du gouvernement assez viscérale, quoi !

Pantalaemon : On va malheureusement devoir terminer je pense. Mais, est-ce qu’on terminerait pas éventuellement en disant – qui a des tickets pour aller voir cette pièce ou qui compte simplement lire le livre ? 

Abraxan : Moi, j’ai pas de tickets ! Et je n’ai pas encore l’intention d’en acheter, donc je crains que je vais d’abord attendre d’avoir les premiers retours, d’acheter sans doute le script et le lire mais après, on verra quoi.

Puppet : Pour ma part, j’ai pas de tickets non plus mais je commence à me tâter parce que, quand on a commencé à en parler de cette pièce, ça avait l’air tellement fouillis et compliqué et le truc tombait comme un cheveu sur la soupe. J’étais vraiment pas emballée du tout, mais vraiment pas. Et plus ça arrive, et plus ça commence à m’intéresser et à m’intriguer. Et avec un peu plus d’histoire, les photos d’acteurs et tout ça et tout ça, et ça commence à plus m’intéresser, je pense pas que je lirai … Alors, ça risque d’être compliqué parce que je préfèrerais voir la pièce avant de lire le synopsis, mais je sais pas si je vais pouvoir échapper à connaitre le contenu de la pièce avant d’aller la voir, donc on verra.

Merlinus Mentis : Moi, j’ai pas de ticket non plus et j’aurais bien vu la pièce mais j’ai pas eu l’occasion de me procurer des tickets. Et j’ai été un peu refroidi quand on nous a annoncé quand même qu’elle se ferait en deux parties. Et les dates, en plus, n’étaient pas forcément évidentes. Mais ce qui est sûr, c’est que je lirai le script. Probablement dès le 31 si j’arrive à mettre la main dessus, mais j’aimerais bien aller la voir à l’occasion quand même.

Pantalaemon : Ça a deux sens ce que tu dis. Parce que, justement, ils disaient que ça avait pas refroidi beaucoup de monde que ce soit en deux parties. Donc, on a une des rares personnes qui a été refroidie par le fait que ce soit en deux parties.

Merlinus Mentis : C’est pas le fait que ce soit en deux parties qui m’a dérangé, c’est …

Pantalaemon : La difficulté d’organiser ? 

Merlinus Mentis : La difficulté surtout de comprendre pourquoi elle est en deux parties. Il y a pas eu d’explications. On en parlait au début du podcast, on n’a toujours pas de réponse sur le pourquoi et moi ça me chiffonne quand même un petit peu.

Pantalaemon : Parce que c’est trop épique pour le faire en une seule partie. 

Merlinus Mentis : Ben dans ce cas-là, ça, ça me gênerait, tu vois ? Mais après, on verra, ce sera peut-être une très bonne surprise.

Ipiutiminelle : Moi j’ai un ticket. Donc, c’est pas pour tout de suite, il faut que j’attende encore quelques mois, mais j’ai du mal à être enthousiaste. Je suis pas vraiment enthousiaste, parce que j’ai beaucoup de doutes de toute façon sur la légitimité de faire une suite, de reprendre tout ça où c’était laissé et finalement c’était très bien, j’ai l’impression, dans son étagère et tout ça. Donc j’ai du mal à être enthousiaste pour la pièce, mais je suis quand même curieuse de voir ce que ça va donner. Parce que je suis curieuse de voir ce que ça peut donner au théâtre, parce que je m’attendais pas à une suite comme ça, donc j’ai envie de voir ce que ça donne. Et je sais pas encore si, du coup, je lirais le script un jour ou pas parce que voilà, je verrais le jour où il sortira si j’ai envie de le lire maintenant ou si je me garde la surprise, si j’arrive à tenir. De toute façon, je pense qu’inévitablement, il y aura plein de spoilers sur Internet et j’aurais du mal à passer entre les filets donc voilà.

Pantalaemon : C’est un peu pareil pour moi, j’ai les tickets pour dans quelques mois, je sais même plus la date. Je sais que la difficulté, ça a été de trouver un moment, une date où, en fait, on puisse voir les deux parties la même journée. Parce qu’il y a possibilité de voir les deux parties deux nuits de suite ou à trois soirs d’intervalle ou un truc comme ça, et ça c’est impossible niveau organisationnel si on habite pas à Londres.

Abraxan : Ben faut prévoir une semaine de vacances sur Londres !

Ipiutiminelle : Ouais, faut prévoir des vacances !

Abraxan : Faut les avoir des vacances déjà …

Pantalaemon : Donc, je sais que je voulais les voir les deux le même jour et je suis déjà intrigué par simplement le fait que, comment ça va changer l’expérience de les voir deux jours différents ou l’une à la suite de l’autre, ça pourrait être très intéressant. Je vais sans doute lire le script quand il sortira, parce que je pense que, vu que je scanne toutes les infos qui sortent, il me sera totalement impossible de m’en sortir sans être spoilé à 150%. J’essaierai de vous épargner !

Puppet : Non mais je pense qu’aucun de nous va arriver à passer à travers.

Pantalaemon : Donc ouais, je pense que ça vaut pas la peine de me dire que je verrai la pièce avant de lire le script. Quoique, peut-être, je sais pas… Là, je me tâte vraiment. Mais je verrai la pièce à un moment, je crois en septembre ou octobre, un truc comme ça.

Ipiutiminelle : En fait, moi, lire le script avant, ça me dérangerait pas. C’est plus que j’ai pas envie de connaître la mise en scène avant. Puisque je trouve que c’est un peu le côté inédit du théâtre, c’est qu’on peut lire le script quand on veut mais chaque mise en scène est un peu unique et du coup, j’aimerais bien ne pas être trop spoilée sur les décors ou sur comment ils amèneraient telle chose.

Merlins Mentis : Moi, j’aimerais bien ne pas avoir de vidéo, en fait de partie filmée de la pièce. Parce que le décor en lui-même, si tu le vois exposé à la lumière classique, hors représentation, il va pas t’apporter grand-chose. C’est quand il est vraiment en contexte au théâtre qu’il devient intéressant.

Ipiutiminelle: Oui, bien sûr.

Merlinus Mentis : Donc, si c’est juste une photo pour nous montrer le décor, à la limite pourquoi pas ! Je pense que ça nous apportera juste pas grand-chose, déjà les costumes quand même !

Pantalaemon : Voilà, ça c’est encore un autre truc dont on aurait pu parler – est-ce qu’il y aura des images dans le script ? Est-ce qu’il y aura des photos des acteurs en costume ou est-ce qu’il y aura des photos du décor ? On en sait rien et je pense que tout ce qu’on peut dire, c’est rendez-vous dans quelques semaines pour débriefer tout ça, avec quinze fois plus d’informations. 

Merlinus Mentis : On espère !

Puppet : Avant qu’on close, du coup, je veux faire un petit lien bibliographie du podcast. Si vous vous intéressez à toute cette thématique du poids sur les épaules d’Harry et ce que c’est de devenir un adulte qui a une vie de père juste énervante, allez voir la très très bonne websérie « Harry Potter et les 10 ans plus tard – Harry Potter and the Ten Years Later » qui est faite par Furious Molecules. 

Merlinus Mentis : Carrément. Je pense qu’on va pouvoir faire un assez bon parallèle.

Puppet : Qu’on a traduit au niveau des sous-titres et qui est une Websérie remarquablement bien écrite, intelligente et drôle et qui en plus a une fin inattendue. Donc, je vous conseille de tout coeur de la voir.

Merlinus Mentis : Et qui est très bien réalisée et très bien jouée en plus.

Puppet : Eh bien voilà, on clôt notre premier podcast, notre premier nouveau podcast. Et très bientôt, nous allons réaliser un nouveau podcast sur Harry Potter and the Cursed Child, où nous allons cette fois discuter des personnages, des acteurs et de tout ce qu’ils ont pu dire pour le moment. Donc, à très bientôt, au revoir ! 

Tous : Au revoir ! 

Pour toute remarque, question ou commentaire : par mail, à redaction@gazette-du-sorcier.com .

Dans l’épisode suivant, disponible très prochainement, nous nous focaliserons sur les acteurs et les photos qui ont été publiées !

Retrouvez également le podcast sur ITunes !

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