Harry Potter adapté à Bollywood ! [Poisson d’avril]
Le 28 mars dernier, J.K. Rowling a à nouveau posté un anagramme sur Twitter.
L’auteur s’est immédiatement attiré les moqueries de la twittosphère pour ce qui semblait être un propos de femme ivre, mais de nouveaux éléments divulgués sur Pottermore et dans la presse nous permettent d’y voir plus clair.
Certains fans sont même parvenus à déchiffrer le message, faisant de l’information un événement officiel :
« The scar will hurt again in India. »
« La cicatrice sera à nouveau douloureuse en Inde. »
C’est un nouveau contenu ajouté hier sur Pottermore qui a mis la puce à l’oreille du fandom.
Une nouvelle école: Narandjah.
Après avoir révélé l’existence des écoles américaine, africaine ou encore russe il y a un peu plus d’un an, c’est désormais sur une école indienne, Narandjah, que Pottermore lève le voile pour les besoins de ce reboot, dont la trame se déroulera en Inde.
« Après la chute de Bagdad en 1258, les élites sorcières de cette ville cosmopolite ne se sont pas rabattues sur la ville du Caire, protégée par les mamelouks. Ils ont pris la direction opposée, vers l’Orient. Les sorciers issus de différentes tribus se sont établis dans plusieurs villes indiennes, les plus importantes communautés se trouvant dans l’actuel Rajasthan. C’est là qu’ils ont, après avoir un temps livré bataille les uns contre les autres, décidé de sceller leur union autour d’un centre de formation commun: Narandjah. L’école, fondée aux alentours de 1290, n’est pas divisée en maisons contrairement à ses sœurs des autres continents. Par ailleurs, les enseignants ne sont pas les seuls responsables de l’apprentissage des élèves: ceux-ci sont laissés libre de suivre ou non les méditations offertes, et doivent avant tout par eux-même ouvrir l’accès à leur propre magie. Cette discipline exigeante se solde par un taux d’échec assez élevé, mais les sorciers qui viennent au bout de leur apprentissage disposent d’un pouvoir sans égal. Ceux qui échouent plus de trois fois au moment d’un examen de passage sont déclassés, et condamnés à la servitude. Cette persistance de l’esclavage, que n’était pas sans envier Severus Rogue lorsque Queudver lui a été confié par Voldemort, s’explique entre autres par une superstition indienne associant aux elfes de maison la capacité de priver les sorciers de leurs pouvoirs. L’incident diplomatique survenu en 1994 lorsque Cornelius Fudge voulut faire servir du thé par son elfe à la délégation indienne venue assister à la Coupe du Monde de Quidditch doit servir d’avertissement pour les générations futures! »
Après Oxford, les plus fantaisistes vont jusqu’à imaginer que c’est désormais jusqu’au sein même du Taj Mahal que parviendra à s’insinuer l’industrie du cinéma pour trouver un décor à la hauteur de son ambition.
Un dossier spécial dans The Indian Express.
L’affaire est désormais officielle, donc, et en est déjà à un stade assez avancé. Selon le quotidien indien The Indian Express, certains acteurs auraient déjà donné leur accord pour participer au projet.
Darshan Thoogudeep, pressenti pour incarner Hagrid.
Gurmeet Choudhary et Debina Bonnerjee, des James et Lily plus jeunes que ceux de la version de la Warner Bros.
Surprise enfin, pour les amateurs de Quidditch: Harbhajan Singh prendra la place de Madame Bibine en tant qu’arbitre et professeur de vol de l’école Narandjah.
Pourquoi la rédaction est enthousiaste, et impatiente de voir se concrétiser ce projet:
Nous n’avons pu nous empêcher de nous projeter dans l’ambiance Bollywood, pour imaginer ce qu’elle pourrait apporter de bénéfique à l’histoire d’Harry Potter. Voici quelques morceaux choisis de nos visions:
-Le mariage de Bill et Fleur, sur lequel règne Molly.
-L’ambiance dans la salle commune de Gryffondor après la victoire contre Serpentard.
-Les sorciers hauts en couleur qui envahissent la société moldue au lendemain de la chute de Voldemort.
Notons également que la musique de John Williams ne ferait pas long feu dans nos esprits facilement impressionnables face aux rythmes endiablés de Bollywood. Sans oublier les chorégraphies.
Allez, en exclu, on vous livre « Weasley est notre roi », version Bollywood.
Sources:
The Indian Express.
le compte twitter de JKR
The Guardian.
Merci snitchseeker!