Coupe du Monde 2006 : samedi 15 et dimanche 16 juillet.
Samedi 15 juillet
10h. Après une saison peu brillante, on attendait beaucoup de l’autrefois fameuse équipe des îles Samoa. Le résultat est cependant mitigé. Le Samoa a nettement dominé son adversaire au cours de l’heure et demi qu’a duré le match, marquant 7 buts alors que l’Islande n’en réussissait que 2. Autant dire que pour les supporters des îles Samoa, cette défaite avait un goût amère tant le déséquilibre des forces apparaissait flagrant.
Oui, mais c’était sans compter l’agilité de l’attrapeur islandais Ólafur Gísladóttir qui s’est saisi du vif à la 97e minute, alors que tous les espoirs de victoire de son équipe reposaient sur lui. Selon des témoins, certaines menaces auraient même été proférées, mais il y a peu de chances qu’elles soient exécutées, les athlètes étant hébergé séparément.
16h00, le coup d’envoi est donné par Hyunchul Kalla, l’arbitre indonésien, et c’est le Brésil qui s’empare du Souafle, Louis Costa est en tête, il traverse la défense congolaise sans trop d’encombre, il tire… et il marque ! Denis Kasabuvu n’a pas été capable d’arrêter ce tir alors que le match vient tout juste de commencer, nous somme à la 30ème seconde de ce match et le Brésil vient d’ouvrir le score. Le Souafle est maintenant dans les mains du poursuiveur congolais Mankasse. Joli coup de batte de Mathias Malamatinas, le batteur de l’Amapá, dont le Cognard vient de heurter Mankasse. Le Souafle est intercepté par Ana Paula Coelho qui fonce vers les buts congolais et elle marque ! Décidément, le gardien congolais a bien du mal à arrêter tous ces tirs…
63ème minute, le score est de 450 à 0. Bonaventure Ngouabi, le meilleur tireur de cette sélection congolaise à bien essayer de marquer, mais Inácio Serra contrairement à son homologue congolais les a tous arrêté. Edson Garotinho et Joseph Massamba sont aux aguets, le Vif d’or n’est toujours pas apparu, mais quelque soit l’Attrapeur qui s’empare du Vif d’or, le Brésil s’en sortira vainqueur si le Congo ne fait pas une remontée spectaculaire… mais pour cela, il faudrait que Kasabuvu stoppe quelques balles.
115ème minute, le score est de 740 à 0, le Congo n’a toujours pas rattrapé son retard. Ils sont en train de se faire laminer, c’est la plus grosse défaite que nous ayons vu depuis ce début de Coupe du Monde. Les buts congolais sont une vraie passoire, Kasabuvu n’arrête aucun tir, on dirait qu’il brasse l’air à chaque fois qu’il tente d’en arrêter un. En ce moment, c’est Costa qui détient le Souafle, il passe à Rufino, qui passe à Coelho, revient de nouveau à Costa, qui repasse à Coelho. Les poursuiveurs brésiliens s’approchent des buts, nouvelle passe à Rufino, ils sont maintenant devant les buts tout trois devant un anneau, que va faire Kasabuvu ? Nouvelle passe à Coelho, elle feinte de tirer, Kasabuvu s’approche d’elle, en fait, elle passe à Costa, Kasabuvu change de direction et fonce vers lui, mais Costa feinte aussi et passe à Rufino. Ils sont en train de faire tourner en bourrique le pauvre gardien congolais. La défense congolaise accourt pour intercepter le Souafle, mais c’est trop tard, Rufino marque le 75ème but.
Le Souafle revient dans le camp congolais, mais à peine reprennent-ils le jeu, que tout le monde stoppe. Tous ont le regard tourné vers Massamba et Garotinho qui se sont lancés à la poursuite du Vif d’or, mais l’Attrapeur brésilien ne laisse aucune chance à Massamba resté plusieurs mètres derrière. Il s’empare du Vif d’or à la 121ème minute pour un score final de 900 à 0.
Dimanche 16 juillet
10h, si, dans les tribunes, le déséquilibre entre supporters norvégiens et haïtiens était flagrant, il n’en a pas été de même au-dessus de la pelouse. En effet, en raison de l’instabilité des Moldus dans ce pays des caraïbes, il a été difficile au Ministère de la Magie d’organiser un réseau de portoloins aussi dense que dans les autres pays. Les quelques chanceux qui avaient réussi à parvenir jusqu’ici étaient perdu dans une masse de croix bleues et blanches.
En revanche sur le terrain, l’équipe a bien résisté aux attaques nombreuses des poursuiveurs norvégiens. Yvon Célestin, le gardien haïtien, a notamment réalisé deux arrêts spectaculaires qui ont forcé l’admiration du public. Les poursuiveurs haïtiens ont en revanche été gênés par une maîtrise quasi-totale des batteurs norvégiens Jens Ottersen et Haakon Lovaas qui monopolisent les cognards rendant toute approche des buts dangereuse à leurs adversaires. Herard Werleigh, à même été blessé au bras gauche alors qu’il était sur le point de marquer.
C’est Mohn qui donnera le dernier coup à cette équipe haïtienne en attrapant le vif d’or à la 119e minute sur un score de 220 à 40 pour la Norvège.
16h, les balles partent sous la direction de l’arbitre suisse Thomas Elsner. Les 10 premières minutes de jeu sont d’une platitude terrible. Aucune action n’est tentée, les cognards semblent éviter les joueurs d’eux-mêmes, les gardiens manquent de se reposer contre les piliers des buts, et du public s’élève un grondement d’impatience.
Lorsque d’un coup Raquel Casero, capitaine de l’équipe espagnole se lance – seul – dans une attaque qui ne laisse pas à un seul joueur le temps de réagir et ouvre ainsi le score de ce match qui promet d’être palpitant. Dès la remise en jeu, la même Casero s’élance, et avec la complicité de ses partenaires Carmen Marques et Isabel Ramis marque but sur but. Cette série noire pour les Etats-Unis s’arrête lorsque Casero (dont le nom est scandé par les supporters espagnols galvanisés) est interceptée par un cognard ajusté par l’américain Brandon Nellis. A partir de cette instant, déstabilisée par le choc quelle vient de recevoir, Casero n’a plus les capacité pour mener les attaques foudroyantes qu’elle réalisait jusqu’à présent. Privé de sa pièce maîtresse, l’équipe espagnole encaisse coup sur coup, et ne réussit plus à marquer, le gardien Jack Simpson (E-U) ayant repris confiance en lui.
Raquel Casero, une fois ses émotions passées, et certainement sous l’effet de l rage provoquée par une raillerie du batteur Dan Cloyd (des spectateurs près d’elle à ce moment affirme que c’était une remarque machiste alors que son engagement féministe est bien connu en Espagne), marque un dernier but. Au même moment, Santiago Alvarez Fernandez attrape le vif pour la plus grande joie des Espagnols qui gagnent 310 à 170 au bout de 210 minutes d’un match endiablé.
La première chose que l’on peut noter est qu’à l’heure où cet article est écrit (5h20 du QG de la Gazette du Sorcier en Irlande), les équipes en sont à leur 8e heure de jeu. On note pour le moment un léger avantage pour le Canada qui semble avoir renforcer sa défense depuis son match contre la France où elle était inexistante. Cependant, le pays de Galles peine à profiter de ce qui devrait être un avantage pour eux. Leurs poursuiveurs semblent parfois désorganisés et leurs attaques ne sont pas toujours bien synchronisées. Ce qui ne les a tout de même pas empêché de mettre 25 buts jusqu’à présent, contre 18 pour le Canada.
Ce sont des moments comme celui-ci qui nous montrent à quel point ces joueurs sont nos héros des temps modernes. On sent leur fatigue ; ils ont l’air exténués. Il faut tout de même se dire qu’en dehors des pauses réglementaires, ils n’ont pas d’autre assise que celui de leur manche à balais.
Le résultat final vous sera communiqué dès la fin du match.
D-Diggle et Lna, en direct de Cap Malin