Cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde 2006
La Coupe du Monde de Quidditch 2006 risque de rester dans les annales comme celle qui a eu droit au démarrage le plus fulgurant. L’Irlande, pays organisateur n’a pas ménagé ses efforts pour fournir aux citoyens et sorciers du monde entier un spectacle à la hauteur de son histoire, et de sa mythologie.
Une logistique sans faille
L’Irlande a mis en place un réseau exemplaire de Portoloins en provenance de tous les centres magiques majeurs. Plusieurs aires de réception ont été aménagées, ainsi qu’un espace de tranplanage pour les sorciers du pays. Cohabitation linguistique oblige, l’affiche y est trilingue : l’anglais côtoie le gaëlique et les runes. Cependant, comme à chaque fois, la cérémonie d’ouverture n’est pas synonyme d’affluence, les fans qui se déplacent généralement pour les matchs de la phase finale préfèrent regarder ce spectacle depuis leurs boules de cristal, ou en revoir les meilleurs moment sur leur journal du matin.
Une cérémonie très attendue
Dans l’attente du départ officiel des réjouissances, de nombreux spectateurs se sont rués sur les stands tenus par les représentants de chaque pays. Un patchwork de couleurs, de langues et de curiosités diverses ou se cotoyaient l’inoffensif mouton Irlandais – symbêêêle (pardon, symbole) de ce tournoi, avec un faradet – et de fiers occamys en provenance d’Inde dont le ministère Irlandais assure qu’ils ne couvent pas et et qu’ils sont donc par conséquent inoffensifs.
La chanteuse Célestina Moldubec a enchanté ses fans et littéralement conquis un public enthousiaste. Elle a clos cette cérémonie en chantant ses titres phares au nombre desquels on doit surtout nommer « Un Chaudron plein de passion« , repris en choeur par une partie des tribunes alors qu’un feu d’artifice couronnait cette soirée inoubliable.
Il nous reste de cette soirée le sentiment d’avoir passé un excellent moment. On peut affirmer que tous étaient ici unis ensemble par un même amour du sport. Espérons que cette état perdure suffisamment longtemps avant d’être submergé par les passions du sport.