Qui est Gary Oldman ? (Sirius Black)
Leonard Gary Oldman, est né dans la banlieue Londonienne le 21 mars 1958, fils d’un soudeur et d’une femme au foyer. Abandonné par son père, il grandit dans le quartier pauvre de South London avec sa mère et ses deux soeurs. Il tombe rapidement dans la petite délinquance dont il sort grâce à son envie de monter sur les planches.
Après avoir été refusé à la Britain’s Royal Academy of Dramatic Art, Gary va rentrer grâce à une bourse au Britain’s Rose Brudford College où il obtient le diplôme Théâtral en 1979. Gary Oldman fonde la petite troupe des « Greenwich Young People’s Theatre » grâce à laquelle il intégrera la prestigieuse « Royal Shakespeare Company » en 1984. Il se lassera du répertoire classique. Gary Oldman obtient plusieurs récompenses (dont l’Award du Meilleur Acteur en 1985). Rapidement énervé par le théâtre, le cinéma devient alors son principal objectif, il bénéficie déjà de plusieurs expériences devant la caméra dont en 1981, un petit rôle dans Remembrance (Colin Gregg) et dans deux téléfilms, Meantime, de Mike Leigh la même année, et dans Honest, Decent and True de Leis Blair en 1985. En 1986, il décroche son premier grand rôle, il incarne Sid Vicious, l’immortel interprète de l’hymne punk God save the Queen et leader du groupe Sex Pistols’, dans Sid et Nancy d’Alex Cox. Ce personnage joué avec justesse permettra à Gary Oldman de gravir les marches du succès. Il obtient pour ce film le Evening Standard Film Award as Best Newcomer (Jeune espoir le plus prometteur).
Gary Oldman est idéal pour incarner les « méchants » au cinéma ou les personnages hors normes. En 1988, Stephen Frears lui donne le rôle du dramaturge Joe Orton, célèbre pour ses sujets à scandale, dans Prick Up Your Ears, qui lui vaut une nomination aux British Academy of Film and TV Arts. C’est en 1991 qu’Oliver Stone lui propose de jouer le rôle de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé de Kennedy, aux côtés de Kevin Costner dans JFK. Ce rôle difficile lui vaudra enfin une totale crédibilité. Francis Ford Coppola lui confiera le rôle titre dans Dracula. Le _personnage cruel et tourmenté du comte Dracula était destiné à l’acteur qui traverse tout au long du film différents états, différents visages auxquels il donne vie avec une prestance et un charisme incroyables. Il ajuste son timbre de voix, revêt un nouveau costume, s’habille d’une _nouvelle peau, d’un nouveau caractère, et ne joue plus : une fois devant la caméra, il est le personnage.
On le retrouve en 93 aux côtés de Christian Slater dans True Romance (Tony Scott) et en 1994 sous la direction de Luc Besson dans Leon. En incarnant Stansfield, le flic sadique et corrompu qui traque Jean Reno (aux prémisses de sa carrière américaine), Gary Oldman interprête avec un plaisir visible le rôle le plus violent qu’on lui ait permis de jouer. Besson le rappela en 97 pour interpréter Zorg dans Le Cinquième élément.
Oldman aime à jouer les personnages dit ’méchants’, c’est ce type de rôle qu’il recherche en jouant le gardien qui martyrise Kevin Bacon dans Meurtre à Alcatraz (Marc Rocco), le terroriste Russe qui détourne l’avion du Président américain dans Air Force One, de Wolfgang Petersen, et le criminel en fuite dans Lost in Space (Stephen Hopkins). Il joue également des rôles plus intérieurs et plus sensibles, en interprétant Ludwig Van Beethoven dans le film du même nom par exemple (réalisé par Bernard Rose en 94), ou l’artiste Albert Milo dans Basquiat de Julian Schnabel en 96.
Il passe de l’autre côté de la caméra dans son film : Ne pas avaler, qu’il présente à Cannes. Ce film, co-produit par Luc Besson, parle de la vie d’une famille déchirée par la violence, l’alcool et la drogue. Gary Oldman signe là un premier film autobiographique touchant, intense et dérangeant.
Aperçu dans le rôle du milliardaire défiguré Mason Verger dans Hannibal de Ridley Scott, il retrouve les rôles qu’il aime à jouer puisque dans Manipulations de Rod Lurie, il joue un député jaloux et misogyne prêt à tout pour prendre la place de la Vice-Présidente (Joan Allen) du chef de l’état américain (Jeff Bridges).
Dans Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, il endosse le rôle de Sirius Black, ce criminel en fuite qui se révèle être plus gentil que prévu. Gary Oldman interprète avec talent ce personnage complexe, que l’on retrouve dans la suite de la saga. Entre deux Harry Potter, Gary Oldman joue dans d’autres films, comme Dead Fish, Batman Begings, The Blackwoods ou encore Zodiac.
Il a aussi prêté sa voix pour des films, des bandes-annonces, et même pour le jeu vidéo Metal of Honor. On le retrouve aussi en Guest-Star dans deux épisodes de Friends, The One with Monica and Chandler’s Wedding I & II après qu’il ai fait connaissance de Matt Leblanc sur le tournage de Lost in Space.
Petite anecdote finale : Gary Oldman possède un autre pseudonyme : Maurice Escargot ! Il l’a utilisé pour son film Henry&June, en 1990. Peut-être est-ce un hommage au personnage du même nom que Alice Cooper créé dans son album Lace and Whiskey (1977) : un détective français des années 30’s.
Où lui écrire :
Gary Oldman
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