Le mystère des couvertures…
Aujourd’hui, petit changement de programme… Au lieu de continuer ma série de rumeurs, j’ai choisi de m’adapter à l’actualité du moment : la parution des trois couvertures du tome VI.
Que peuvent-elles bien nous révéler de nouveau ? Quels indices nous permettent-elles de découvrir ? Telles sont les questions auxquelles je vais tenter de répondre.
Sans plus tarder, je vous propose donc de nous attaquer tour à tour à chaque couverture! Autrement dit, c’est parti pour de nouvelles spéculations (je dois bien l’avouer, je cultive une certaine affection pour ce mot).
La couverture américaine :
S’il y a bien une femme que je jalouse en ce moment, c’est Mary GrandPré ! Qui a osé demander qui est cette femme ? Je plaisante, pour ceux qui n’auraient jamais entendu prononcer son nom, il s’agit de l’illustratrice américaine de notre célèbre saga, et je la jalouse profondément, car elle est l’une des seules personnes à avoir déjà profité du dernier tome des aventures de Harry… C’est vrai, elle avait une bonne raison, elle devait l’illustrer entièrement, car non seulement elle s’occupe de la couverture; mais également de réaliser des petits dessins incrustés en tête de chaque chapitre de l’édition américaine !
Avant de s’intéresser à sa dernière création, j’ai choisi de vous faire partager ce qu’elle pense de l’œuvre de J.K. Rowling.
‘‘En créant les couvertures des Harry Potter, j’essaye d’apporter un certain réalisme et une certaine crédibilité aux personnages et au cadre de l’histoire, mais toujours en ajoutant un élément de doute et d’inconnu. Pour la couverture de Harry Potter et le Prince au Sang Mêlé’, la disposition de la couverture est vraiment étrange. Je voulais que les couleurs soient fortes et j’ai choisi des lumières provenant d’en haut et des ombres théâtrales pour suggérer une sorte de surréalisme dans le lieu et dans le temps. C’est un honneur d’illustrer pour un tel auteur qu’est J.K. Rowling. Elle me donne, en tant qu’illustratrice, tellement de choses sur lesquelles travailler. »
‘‘C’est comme un magasin de bonbons pour un illustrateur, je me suis apparentée avec Harry assez rapidement et j’ai adoré la façon qu’a J.K.R. de tout décrire; elle est une personne tellement visuelle… Vous ne pouvez pas laisser passer cela. »
‘‘C’est un challenge de prendre un personnage… et de faire en sorte qu’il vieillisse correctement, qu’il ressemble à ce qu’il serait avec un an de plus. Je me sens comme sa mère, je coiffe ses cheveux ou je les mets en pagaille, je fais en sorte qu’il ait bonne allure avant qu’il sorte dehors. »
‘‘Je suis censée montrer au lecteur l’essence du livre sans trop en dire, je fais en sorte de tenter le lecteur de se presser de terminer le livre. »
‘‘Travailler sur ce projet demande beaucoup de focalisation, c’est beaucoup de pression, je ne sais pas si je voudrais retravailler sur un autre de cette importance. »
[A propos du prochain, et déjà dernier tome, qu’elle devra illustrer] ‘‘Je serai triste. Je me suis beaucoup attaché à Harry et à tout ce qui se passe dans son univers, je devine que je vais faire en sorte d’en profiter au maximum car ce sera le dernier. »
Voilà pour toutes les déclarations de Mary GrandPré que j’ai réussi à dégoter.
Maintenant, penchons-nous sur ce que sa dernière œuvre peut nous aider à découvrir… Point par point, je vais décrire et essayer de vous éclairer sur la signification de tel ou tel élément qui compose la couverture.
Premièrement, les personnages, ils sont au nombre de deux. Nous pouvons assumer qu’il s’agit de Harry et de Dumbledore. Harry a pris une petite année (Dumbledore aussi, mais on le remarque moins…) et porte sa baguette de la main gauche (alors que selon L’école des sorciers, il est censé être droitier, c’est à n’y rien comprendre).
Dumbledore a le regard fixé sur un objet sur lequel nous n’allons pas tarder à revenir et semble assez concentré, tout cela laisse penser qu’il est en train d’apprendre quelque chose à Harry.
Bref, les deux sont assez proches, et pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, il semblerait que le temps de la relation conflictuelle entre Harry et le directeur de Poudlard soit bien révolu… Le tome VI devrait les voir très proches l’un de l’autre, Dumbledore va, semble-t-il, prendre notre jeune héros encore davantage sous son aile.
Deuxièmement, la bassine puisque ça en est une… Selon toute vraisemblance, il s’agirait là de la pensine. Et la question est : mais qu’est-ce que cette pensine pourrait bien révéler ? Et là, malheureusement, je suis à court d’imagination, probablement un souvenir laissé par Dumbledore, à moins qu’il ne s’agisse d’un souvenir laissé par quelqu’un d’autre dans cette pensine depuis un certain temps… Pourquoi pas ?
Troisièmement, les couleurs. A moins que je ne m’abuse, les couleurs dominantes sont le vert et le violet, que signifient ces couleurs ?
Tout d’abord, le vert : il est symbole de l’espoir, de l’équilibre, c’est une couleur favorisant l’amour et l’amitié et qui possède une connotation positive. Il est souvent associé au mystère.
Ensuite le violet : c’est une couleur représentant la royauté, elle est symbole de pureté mais aussi de mélancolie, de souvenir, de la profondeur des sentiments, de maturité, de puissance…
Ceci est le résultat de ma recherche rapide sur un célèbre moteur de recherche que je ne citerai pas mais dont je loue les louanges (O toi grand ‘‘****** »… Merci de me rendre la vie plus simple !).
Que peut-on tirer de ce fatras d’idées ? Tout d’abord que malgré la guerre qui devrait faire rage dans la communauté sorcière, l’espoir demeure malgré tout, que dans les moments les plus durs, des liens se créeront, qu’à Poudlard, nous obtiendrons peut-être enfin un vrai équilibre entre les quatre maisons (équilibre préconisé par le Choixpeau dans sa chanson du cinquième tome)… Mais cela signifie aussi, que nous allons rentrer dans les eaux troubles de la saga, que nous irons probablement de révélations en révélations… Nous approchons malheureusement de la fin, plus qu’un tome.
Quant au violet, peut-être est-ce un moyen d’insister un peu plus sur le fameux prince du titre, nous pouvons aussi supposer qu’une fois n’est pas coutume, nous allons revenir sur de vieux souvenirs et bien entendu que c’est dans ce tome que Harry devrait arriver à sa pleine maturité, une guerre ça endurcit l’esprit !
Et c’est tout ce que je suis en mesure de vous déclarer pour la couverture américaine… Félicitations à Mary GrandPré pour son magnifique travail !
Les couvertures anglophones :
Comme vous le savez certainement, les couvertures anglaises sont au nombre de deux : une pour l’édition enfant signée Jason Cockroft qui avait déjà signée celle de L’Ordre du Phénix (ma préférée, voilà, c’est dit), et une autre pour l’édition adulte signée par le photographe Michael Wildsmith.
Mais commençons par l’édition enfant, si vous me le permettez, et vous n’avez malheureusement pas d’autre choix que de me le permettre.
A l’image de la couverture américaine, elle nous présente Harry et Dumbledore (encore une fois sous toute vraisemblance). Ce qui me conforte dans l’idée que la relation entre ces deux personnages clés va prendre un virage très net et qu’ils vont être amenés à se fréquenter de plus en plus souvent et vont ainsi devenir très proches l’un de l’autre et partager une relation encore plus privilégiée.
Selon moi, Dumbledore pourrait bien commencer à enseigner un certain nombre de choses à Harry. Mais on peut aussi voir les choses autrement et se dire que si Dumbledore figure sur cette couverture, c’est un peu comme un dernier hommage avant un hypothétique décès dans ce sixième tome… Je sais, c’est triste mais qui pensait vraiment qu’il était fait pour survivre jusqu’au bout (je m’avance peut-être un petit peu trop, là) ?
Ensuite, il y a ces flammes entourant nos deux protagonistes… Tout d’abord avant de m’intéresser à leur signification, laissez-moi dire que j’adore cet effet qui rappelle un peu celui de la couverture de l’édition enfant du tome V, c’est absolument génialissime !
Mais revenons-en à nos flammes. Selon moi, elles symbolisent l’ACTION qui va secouer ce tome, le danger, les risques, les défis ! Bref, vous voyez le tableau.
Il est également intéressant de remarquer que la couleur verte apparaît aussi sur cette couverture bien que plus discrètement représentée (dans le fond entre Harry et Dumbledore). Associée au feu, elle renforce l’idée d’espoir…
Pour finir sur cette couverture, ne vous semble t-il pas étrange que les couleurs choisies par Bloomsbury pour le cadre soient les mêmes que pour la Chambre des Secrets, un petit clin d’œil probablement…
Passons maintenant à la seconde couverture anglaise, celle de l’édition adulte. Ici tout est épuré au maximum. Nous disposons de très peu d’indices… Quoique ?
Il y a ce fond noir, comme un signe annonciateur de l’ambiance sombre qui selon J.K. Rowling va secouer ce tome, n’oubliez surtout pas que nous sommes en pleine période de guerre…
Ensuite, autre fait fort intéressant : un livre de cours de potions pour niveau avancé, comme la confirmation que Harry après avoir plutôt bien réussi son épreuve de B.U.S.E. devrait suivre les cours d’A.S.P.I.C. de l’infernal Rogue pour notre plus grand plaisir !
On est aussi en droit de se demander si la couverture ne cherche-t-elle pas à nous focaliser sur le personnage de Rogue de manière assez insidieuse ? Serait-ce lui le Prince au Sang Mêlé ? Le vice-président de Scholastic a fermement refusé de répondre à la question.
Enfin, pensée personnelle, ne trouvez pas que ce vieux livre de cours entretient une étrange ressemblance avec un certain journal intime ? En tout cas, il semble vieux et usé, a qui aurait-il bien pu appartenir dans le passé ?
J’ai fait le tour de toutes les couvertures et donc de mon sujet ! Des réflexions à ajouter ? Des désaccords ? N’hésitez plus… tomgds@caramail.com et je ferai tout mon possible pour vous répondre !
A très prochainement, en attendant, portez-vous bien !
Tom