L’ensorcelante parodie, de Pierre Veys
Bande dessinée: Harry Cover et l’ensorcelante parodie.
Harry Potter fait maintenant parti des sagas mythiques telles Star Wars ou Le Seigneur des Anneaux. Avant tout une saga littéraire, elle est par la suite devenue une saga cinématographique aussi. Toutes ces séries connaissent un succès mondial, il est donc inévitable de voir des parodies fleurir autour.
En voici une parmi tant d’autre, à l’exception qu’il s’agit ici d’une bande dessinée: Harry Cover et l’Ensorcelante Parodie.
Écrit par Pierre Veys, dessins de Baka; éditions Delcourt, collection Humour de rire.
L’histoire:
« Harry Cover est un jeune garçon qui vit à Londres chez son oncle et sa tante, pas vraiment heureux de l’avoir à leur charge. Un jour, ils sont même arrêtés pour mauvais traitement. Harry est confié à une nouvelle famille d’accueil, bien plus heureuse de l’avoir.
Tout serait très banal si Harry n’était élève… dans une drôle d’école, Pourdozieu, qui forme des magiciens. Avec Pron et Hormone, ils forment un trio inséparable.
Mais dans l’ombre, Boldemorve, ennemi juré de Harry Cover, fomente un terrible complot pour la fête d’Halloween… »
C’est par un pur hasard que je me suis retrouvée devant cette bande dessinée. Devant cet ouvrage réunissant deux de mes passions les plus chères, Harry Potter et la bande dessinée, je vous avoue que je n’ai absolument pas pu résister à l’envie de la découvrir.
Maintenant je le regrette. Comme toute parodie, je m’attendais à voir des situations comiques, une histoire hors du commun… bref, j’ai été bien déçue.
Dès les premières pages, je n’accroche pas du tout à l’histoire et j’ai donc survolé cette bande dessinée. La première partie ce déroule dans le monde Moldu, où Harry vit avec sa famille. Dès le début, des créatures bizarres commencent à sortir d’un peu partout. La conscience de Harry est même présentée sous forme de deux créatures pour le moins bizarres censées représenter un ange et le diable.
Si le personnage de Harry garde ses lunettes et est plus ou moins reconnaissable, les autres sont totalement à l’opposé de ce qu’ils sont dans les livres.
Hermione devient Hormone, une fille provocante et sexy en pleine ébullition avec ses hormones. Elle ira même jusqu’à proposer un strip-poker à ses deux compagnons.
Dumbledore est métamorphosé en rasta-man complètement dans les vapes, ainsi que Fumseck qui l’accompagne dans ses délires alcooliques.
En ce qui concerne le monde magique, on ne pouvait pas passer à côté d’un match de Quidditch.
Tournant rapidement chaque page de cet ouvrage à la recherche de ce passage, je le découvre enfin. Et là, horreur et consternation.
Voici les nouvelles règles de ce jeu: chaque joueur est monté sur un WC volant et l’attrapeur ne doit plus chercher le vif d’or, mais un rouleau de papier hygiénique volant.
Face à cet humour « pipi-caca », je repose finalement cette bande dessinée à sa place initiale.
J’accorderais tout de même une petite mention spéciale aux dessins qui sont accompagnés d’une bonne mise en couleur. D’autant plus qu’ils regorgent de clins d’oeil, ne vous étonnez donc pas si vous trouvez un Yoda ou un Gremlins se balladant sur une page.