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Les livres du monde de Harry Potter qu’on aimerait lire

S’il semble que JKR ait fait le tour, au format livre, des récits qu’elle souhaitait nous livrer, nous restons toutefois sur notre faim en matière de littérature magique. La Gazette fait le point sur ces ouvrages que nous souhaiterions voir devenir plus qu’un titre, afin d’explorer en détails le monde magique.

À ce jour, seuls trois ouvrages mentionnés dans la saga littéraire ont été passés aux presses du monde moldu: Vie et habitat des animaux fantastiques, Le Quidditch à travers les âges, et Les Contes de Beedle le barde.
Avant la sortie du film explorant l’avènement de Grindelwald, et au vu du succès qu’a rencontré auprès du public l’adaptation des Animaux Fantastiques qui lui a servi d’introduction, l’équipe de la Gazette se prend à rêver… à une véritable dose de Quidditch à l’écran, certes ; à une adaptation aussi aboutie de chacun des contes de Beedle que le fut celle du conte des Trois Frères ; mais aussi, au-delà de ça, à tous les prétextes à rêverie et sources inépuisables d’informations que pourraient constituer de nouveaux livres magiques signés Rowling. Nous vous livrons notre bibliothèque idéale.

L’Histoire de Poudlard.

Voilà un préalable incontournable à toute éventuelle exploration nouvelle de l’école des sorciers dans une fiction. Nous rêvons de découvrir tous les secrets dont seuls Rusard, Dumbledore et les Weasley sont dépositaires. Nous pourrions envisager Poudlard comme une merveilleuse mémoire de l’histoire de la magie, une passerelle entre les âges qui permette à la magie de se faire oublier, discrète, et de resurgir de manière éclatante sous les assauts endiablés des élèves curieux. La chambre des secrets en est un exemple, mais tel que nous l’imaginons, les secrets sont partout dans l’école.

Lockhart, l’intégrale

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À défaut de pouvoir s’offrir la compilation des merveilleuses affabulations du sorcier au regard vide, nous accepterions de nous contenter de la seule Vadrouille avec les goules, pour une enquête capillotractée avec un Sherlock des bacs à sable et une intrigue ficelée façon patchwork grossier. Du burlesque magique, que demander de mieux ?

La philosophie du matérialisme: pourquoi les Moldus préfèrent ne rien savoir.

Secret magique, certes, mais la magie de l’univers rowlingien déborde tout de même de partout ! Nous ne serions pas contre une petite exploration de ce point sensible de l’oeuvre de la cheffe, peut-être sur fond de dialogue entre un moldu qui sait et un sorcier anthropologue, ou encore de mémoires d’un Ministre de la Magie ayant entretenu une correspondance soutenue avec son comparse dépourvu de magie.

Martin Miggs, le Moldu fou.

Planche de la bande-dessinnée Martin Miggs le moldu fou réalisée pour les films Harry Potter

Evidemment, la série de bandes-dessinées favorite de Ronald Weasley se devait de figurer dans ce classement. « Fou », s’agissant d’un Moldu abordé du point de vue d’un sorcier, c’est assez problématique. Il ne doit en rien répondre aux critères moldus de la folie, qui sembleraient assez communs dans la société sorcière. Pour que ce divertissement ait trouvé un aussi large écho auprès des jeunes sorciers, il doit plutôt s’agir d’inadaptation et de décalage comique. On peut donc imaginer les tribulations d’un moldu un peu paumé dans un univers dont il ne connait rien, et sur lequel il n’a aucune prise. Registre comique, donc? Pas si sûr. Car ce qui faisait se poêler un Ronald Weasley tout jeune et à la conscience éthique très peu développée est en fait assez proche de ce qui fait tant rire les Mangemorts lorsqu’ils font léviter la famille Roberts. On est cependant en droit d’espérer d’Arthur Weasley qu’il se soit porté caution des lectures de son fils, et qu’il s’agisse donc au contraire d’une production molduphile.
Aux lecteurs curieux, la Gazette propose de redécouvrir dessinées par Lna dans les années 2000.

Histoire de la Magie.

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Là, c’est un must-have. Il est beaucoup trop frustrant de devoir se contenter de l’état des lieux actuels de la société sorcière, la domination sans partage d’une seule race magique, celle des humains. Je meurs d’envie de lire, façon Silmarillion, une genèse ambitieuse et exhaustive de ce rapport de force. Je veux tout savoir des fameuses guerres entre sorciers et gobelins, mais aussi comprendre comment les autres communautés magiques (elfes et centaures, pour ne citer qu’eux) en ont été rendues au statut extrêmement marginal qui est le leur.

Gueule de loup, cœur d’homme

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Encore un ouvrage sur lequel nous aimerions mettre la main pour son volet social, et qui encore une fois pourrait servir de prétexte à de multiples extrapolations culturelles. Un traité qui explorerait en profondeur la sociologie des loups-garou, leur solitude extrême, l’isolement qu’il s’impose et l’agglutination forcée à leurs pairs dont ils ne perçoivent que le côté bestial, et qui leur renvoient donc une image d’autant plus détestable d’eux-même. Il y a du destin déchiré, dans ce livre, du dilemme, des sacrifices, de la violence et de la douleur. C’est vendeur, et la Plume à Papotte de Rita le sait. Un focus sur la vie de Greyback pourrait aussi tout à fait nous intéresser.

Les Hommes qui aimaient trop les dragons.

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Un dragon qui s’appelle Bethlis avec un tatouage d’humaine, ou une humaine avec un tatouage de dragon qui s’appelle Lisbeth… S’il doit s’agir ici d’une histoire de la rébellion et de l’affranchissement des dragons, et qu’on y trouve une bonne dose de hacking, de krisprolls et de Mickael Blomkvist, on signe tout de suite.

Bonus: Si nous nous sommes ici limités à six titres, on ne résiste pas, cependant, à lancer en l’air d’autres pistes qui nous semblent prometteuses, à des titres divers. Douze moyens infaillibles de séduire une sorcière, avec une bonne dose de magico-sexisme moisi, ou au contraire un manuel de bonne conduite à l’attention des mâles mages? Le livre invisible de l’invisibilité, que nous avons en vain cherché. Lever le voile du turfu: « La famille Rowling va-t-elle un jour se substituer aux Windsor et s’installer à Buckingham? »

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