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Movie Magic interviewe l’équipe du film

Cet article comprend des révélations sur Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé et Harry Potter et les Reliques de la Mort.


Le magazine Movie Magic a interviewé plusieurs membres de l’équipe des films : le producteur David Heyman, la costumière Jany Temime et le directeur artistique Stuart Craig. Meilleurs moments de leur article :

Au sujet du Prince de Sang-Mêlé

Un changement entre le livre et le film a été révélé. D’après l’article, « Fenrir Greyback cherche à créer une armée de loup-garous. Il attaque Harry, mais Harry (ou quelqu’un d’autre) le stupéfixe à temps. Mais le père de Ron n’est pas aussi chanceux : Fenrir lui lacère le visage et le tue presque. » Dans le livre, c’est Bill Weasley qui se fait attaquer par Fenrir Greyback. Nous savons déjà que Fleur Delacour ne figure pas dans le film 6, et nous n’avons eu aucune information sur Bill : il semble que le scénariste ait choisi de transposer cette attaque sur Arthur Weasley.

Avec le producteur David Heyman

Movie Magic : Y a-t-il un aspect de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé qui était particulièrement difficile à mettre en place ?

David Heyman : Un des plus grands défis à relever est que nous avons beaucoup dû tourner à l’extérieur, de nuit, au milieu de l’hiver anglais. Mais techniquement, il y a des choses comme la caverne souterraine à la fin du film, dans laquelle Harry et Dumbledore se rendent au cours de l’un de leurs voyages. Techniquement, c’est très difficile, parce que c’est fait par ordinateur. La caverne est la partie la plus complexe d’un point de vue des effets visuels, c’était sympa à faire. C’est une scène géniale, parce qu’il y a les Inferi, qui sont un peu les zombies de notre monde.

MM : Est-ce que cela vous inquiète de voir que beaucoup de films ces dernières années comportaient des zombies ?

David Heyman : C’était difficile de trouver quelque chose qui ne soit pas un zombie de base et qui ne fasse pas immédiatement penser à George A. Romero [le réalisateur de la Nuit des morts-vivants], parce que dès qu’on prononce les mots « mort-vivant », on a tout de suite en tête des choses comme Romero et Simon Pegg [l’acteur de Shaun of the Dead]. Bien entendu, nous voulions à tout prix éviter ce genre de chose. Ça a été un vrai défi, mais je crois que nous avons créé quelque chose d’assez spécial et terrifiant. Ce sera une scène excitante.

Avec la costumière Jany Temime

MM : Avez-vous signé pour les deux moitiés de Harry Potter et les Reliques de la Mort ?

Jany Temime : Oui, et c’est un défi, parce que c’est la fin. Il faut faire le dernier du mieux qu’on peut. C’est un vrai défi pour moi. J’ai un peu peur, en fait, parce qu’en faisant le 5 ou le 6, je me disais qu’on pouvait faire mieux dans celui d’après. Mais là, c’est le dernier, il faut que je fasse de mon mieux. C’est la fin. C’est toujours difficile de faire le dernier film d’une série, parce que c’est celui dont les gens vont le plus se souvenir.

Avec le directeur artistique, Stuart Craig

MM : Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous dans le Prince de Sang-Mêlé ?

Stuart Craig : J.K. Rowling écrit toujours des grandes scènes dans des lieux immenses ; cette fois-ci, Harry et Dumbledore vont dans une cave mystérieuse, et cette cave est un grand défi. Nous n’avons construit que deux toutes petites parties et tout le reste est fait par ordinateur, mais pour faire ça, il nous a fallu un modèle réduit, qui était immense, et, comme je le disais, une petite partie en taille réelle. De nos jours, on ne fait plus les films comme avant. Ces modèles ont ensuite été scannés, et les scans de ces modèles sont devenus les plans de la structure sur laquelle on construit finalement la cave par ordinateur. C’est un défi, parce qu’il faut que l’effet soit dramatique, tout en ayant l’air d’un autre monde. C’est presque entièrement fait par ordinateur. Et franchement, ce n’est pas facile pour quelqu’un de mon âge d’utiliser la technologie du XXIème siècle.

MM : Y a-t-il un « truc » qui permet d’être bon à ce que vous faites et, comme vous disiez, d’utiliser la technologie moderne ?

Stuart Craig : Ce qui a été fondamental, ce sont les recherches que nous avons effectuées au début. Nous avons commencé par nous demander « qu’est-ce qui est intéressant dans cette cave ? » Nous sommes tous habitués aux stalagtites et aux stalagmites dans les cavernes de calcaire – c’est presque un cliché. Alors nous avons commencé à nous intéresser à des cavernes de cristal et nous avons vu des photos d’une caverne de quartz incroyable au Mexique. Nous en avons visité une en Suisse, et nous nous sommes demandé « quels sont les autres types de caves de cristal qui existent ? » Il se trouve que la réponse est : une cave de cristaux salins, près de Francfort, en Allemagne. Alors nous y sommes allés ; elle fait partie d’un complexe de mines de phosphate, mais il y a aussi des roches salines là-bas, et une zone avec des cristaux salins, qui sont complètement transparents, comme du verre. Nous avons pris beaucoup de photos, et c’est de ça que nous nous sommes inspiré. Ça donne une cave fantastique, un monde fantastique, mais avec un peu de crédibilité géologique en même temps, ce que nous avons toujours voulu. Oui, c’est un monde magique, mais basé dans le monde réel. NDLR : si un géologue passe par ici et connaît les termes techniques pour les différentes sortes de cavernes, nous serions ravis de corriger. [Nous envoyer un hibou.]

MM : Il vous a fallu construire en taille réelle les parties de la cave dans lesquelles les acteurs jouaient. Qu’avez-vous dû construire ?

Stuart Craig : Nous avons construit l’île, la barque qu’ils utilisent, et une partie du rivage dont ils partent pour aller sur l’île. Mais ça représente 1% de ce que vous verrez au final.

Au sujet des Reliques de la Mort

Chaque film doit être une unité, on doit pouvoir le regarder séparément des autres. Jusqu’à présent, chaque film a été différent du précédent, alors il faut que nous fassions ça avec les Reliques de la Mort Partie 1 et Partie 2. C’est un défi de faire deux films avec chacun une identité propre, alors qu’on les tourne en même temps. Ceci dit, ce qui est excitant, ce qui joue en notre faveur, c’est que nous avons une idée très claire de ce que les films sont et des thèmes qui soutiennent chaque partie, ce qui leur confère une nature très distincte. Il est essentiel qu’ils soient distincts, même si on ne pourra jamais les séparer, dans le sens que la Partie 1 est le début de la fin et que la Partie 2 est la fin de la fin, mais sur le plan du style, il faut qu’ils soient différent. Si on regarde les paysages qui figureront sans doute dans chaque partie – je dis « sans doute » parce que nous n’avons pas encore le scénario, suite à la grève des scénaristes – les paysages sont différents. Regardez la première partie du livre. Ils n’arrivent à Poudlard que pour le dénouement final de la première partie. D’une certaine façon, la première moitié ressemble à un road movie. Ils sont soucieux et surmenés et ils essayent de voyager et de se cacher dans le monde moldu, alors qu’ils n’ont que quelques petits sortilèges pour se protéger de leurs ennemis. Rien que ça, c’est très différent de tout ce que nous avons eu jusqu’à présent.

Sources : SnitchSeeker, Magical Menagerie et Harry/Ginny Studio Gallery]

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