Mary GrandPré à propos de Harry Potter and the Deathly Hallows
TwinCities.com a rédigé une nouvelle interview avec l’illustratrice de l’édition américaine de la saga Harry Potter. Il y a une semaine, Mary GrandPré déclarait que des détails importants se cachaient dans la couverture où l’on voit Harry et Voldemort. Quelques jours plus tard, c’est la couverture de l’édition Deluxe qui est révélée, et maintenant, un nouveau petit détail !
Au sujet des trois premières couvertures, Mary GrandPré avoue : « ils ont des figures trop petites, c’était plutôt une grande scène en rapport avec le livre. Puis on a commencé à se focaliser sur Harry et donc à traiter plutôt de l’ambiance et de l’atmosphère. Pour le dernier, j’ai repris les rideaux de la première couverture. J’ai aussi récupéré quelques tons brillants mais j’ai conservé les lignes de Harry.«
Au sujet du septième et dernier tome, qu’elle et certains privilégiés ont reçu avant tout le monde :
Le manuscrit est arrivé en avion jusqu’à moi. Je l’ai rangé dans un endroit sûr dès que je l’ai reçu. Je n’ai parlé à personne de la date à laquelle je l’ai reçu et encore moins de l’endroit où je le range. J’ai signé un contrat. C’est très légal et protégé, et j’ai dû signer des clauses de confidentialité. C’est un boulot très sérieux. S’il y a un vol ou des fuites, les conséquences vont être énormes.
Je commence à devenir nerveuse. Mais avec ma famille, on n’en parle pas. Mes amis ne m’ennuient pas avec ça. Je reçois des coups de téléphone, de journalistes ou de personnes qui savent que ça approche et qui veulent savoir qui va mourir. Bien sûr, je ne peux pas répondre. Je ne peux même pas leur dire que je connais la réponse.
Donc que peut-elle nous dire sur ce septième tome ?
Rien du tout, vraiment rien, dit-elle en riant.
Mais…
J’aime vraiment ce septième livre. Mais vraiment, vraiment. Non pas qu’il soit facile à lire. Il y a des moments tristes dedans, et je ne peux pas vous dire lesquels. Mais je pense que ça a véritablement été bien monté, d’une main de maître.
En tant qu’illustratrice, Mary GrandPré ne lit pas le livre comme le ferait un fan (en le dévorant jusqu’à la dernière page), non, elle prend des notes.
Et je surligne les parties qui décrivent les personnages. Je pense à quelles scènes feraient une bonne couverture ou une entête de chapitre, et tout ça j’en discute ensuite avec le directeur artistique. On va et vient, avec de nouvelles idées.
Il faut bien sûr être extrêmement prudent pour ne pas convertir la couverture en un gigantesque spoiler.
Je dois faire attention à ne pas donner trop de détails de ce qui va arriver.
Ma ligne de conduite était celle-ci : comment rendre justice à ce livre en tant qu’illustratrice ? Comment faire de lui un livre spécial ? Parce que c’était le dernier. J’espère qu’il a rendu vie aux mots, parce que c’est le rôle d’un illustrateur, c’est la première priorité – de rendre la vie aux écris, d’être au plus proche des mots. J’espère avoir donné un peu de magie et de vie à ce magnifique roman.