Le 21 juillet à Aix-en-Provence
Merci à Lanford pour ce compte-rendu !
Le 21 juillet 2007, à 6H30, mon réveille se met à sonner. Je l’éteins vite pour ne pas réveiller ma fiancée qui dort paisiblement à mes côtés. Je me lève péniblement, la nuit que j’ai passé était plein de rêves étranges, remplient de dragons et autres créatures magiques. Puis je me réjouis en pensant à la nuit que j’aurais pu passer au milieu de Gnomes Hurlants, j’ai bien fait de dormir. Le temps de me préparer et tout le reste, je me retrouve dans ma voiture à 7H17. Serait-ce un signe ?
Une petite demi-heure plus tard, me voilà arrivé à Aix-en-Provence. Je m’engage sur le Cours Mirabeau et, chose rare en été, il est quasiment désert ! Il n’y a que quelques éboueurs (personne chargés de mettre les ordures des moldus dans un grand camion pour que personne ne les voient).
Je me gare péniblement, la tension monte, je commence à marcher pour me rendre à la librairie, je m’engage dans la ruelle. Il n’y a personne à part ce chat noir. Serait-ce un Animagus qui contrôle le bon déroulement des choses ?
À huit heures précise, la librairie ouvre enfin ! Je laisse passer la jeune fille et la dame avant moi. La jeune fille attendait avec son père qui lisait le journal et qui s’exclame :
Tiens, ils donnent des réponses sur Harry Potter and the Deathly Hollows dans le journal !
Sur ce, la fille répond :
NON ! Ne me dis rien ! Attends, ils disent des choses biens ? Non, arrête, ne dit rien.
Là, le sourire en coin je me dis que tout le monde est dans la même attente finalement et que nous seront bientôt tous délivré.
À huit heures et cinq minutes, je l’ai, enfin, le libraire me rappelle que ma réservation date du mois de mars. Tous ces mois d’attente enfin récompensés. Je lui demande s’il y a eu beaucoup de monde cette nuit, il me répond que oui. J’ai bien fait de ne venir qu’à huit heures, cinq minutes d’attente, qui dit mieux ?
Je remonte dans ma voiture, laissant le livre dans son sachet afin de ne pas être tenté de le lire en conduisant. Un peu plus tard je regarde le thermomètre, il indique -4°C !
Il doit y avoir des Détraqueurs dans le coin, je ferais mieux de ne pas traîner (il faut vraiment que je répare ce satané thermomètre).
Un peu plus tard, je rentre chez moi sans faire de bruit. Je regarde dans la chambre, ma copine dort toujours. C’est alors que je me mets à lire avec ferveur.