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Rencontre avec Minalima, graphistes de Harry Potter, à la librairie ICI à Paris

Le 14 novembre, jour de la sortie française du film Les Animaux fantastiques : les Crimes de Grindelwald, Miraphora Mina et Eduardo Lima, les deux graphistes de l’univers étendu Wizarding World sont venus rencontrer leur fans français à la librairie ICI à Paris. L’évènement a rassemblé près d’une centaine de fans.

A cette occasion, quelques visuels des Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald réalisés par Mina Lima sont exposés en vitrine de la librairie jusqu’au 25 novembre. On peut également admirer des prints collectors à l’intérieur et se procurer les cartes postales, carnets, et portes-cartes basés sur leurs créations dans un pop-up store inédit en France !

La soirée a débuté par un panel, mené par Hedwige Pasquet, directrice de Gallimard Jeunesse. Elle est revenue sur la rencontre des graphistes en 2002. Miraphora Mina et Eduardo Lima ont travaillé ensemble sur la saga Harry Potter dès le premier film avant d’ouvrir le Studio Mina Lima en 2009, puis la House of Mina Lima en 2016.

Après la saga Harry Potter, Miraphora Mina et Eduardo Lima ont continué à travailler ensemble mais sur d’autres projets. Ils ont ainsi publié cinq ouvrages qu’ils ont entièrement illustré (Peter Pan, La Petite Sirène, Le livre de la Jungle, La Belle et la Bête et The Secret Garden) et ont travaillé sur d’autres projets au cinéma, comme par exemple la création de la boussole dans la saga A la croisée des Mondes de Philip Pullman ou l’univers graphique de The Imitation Game.

Leur travail pour la saga est basé sur des heures de recherches. Ainsi, pour les Animaux fantastiques, Gallimard leur a ouvert ses archives, afin qu’ils puissent découvrir et consulter les livres réalisés dans les années 1930 en France. C’est pourquoi ils ont glissé un clin d’œil à Gallimard dans le second film des Animaux Fantastiques. Ils sont ravis que le film soit sorti pour enfin pouvoir en parler.

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Lorsqu’ils réalisent les différents visuels, les graphistes ont très peu d’informations à leur disposition ; ils jouissent donc d’une certaine liberté dans leurs créations. Par exemple, si dans le script il est question d’un parchemin ou d’un livre en cuir, ils sont libres de lui donner l’aspect qu’ils souhaitent en matière de couleur, de taille, de forme… tant que cela correspond au personnage et au contexte !

Pour la même raison, ils avouent ne pas s’inspirer de grands graphistes en particuliers. Ils essayent de se projeter à travers les personnages et de penser comme eux afin de créer un objet qui leur corresponde. Chaque objet/visuels a ainsi des inspirations différentes, et eux changent de rôle chaque jour.

Ils estiment en effet que leur rôle est de comprendre l’histoire d’un objet avant de le créer, afin qu’il paraisse cohérent. Ils interrogent donc J.K. Rowling dès que possible et ne la laisse plus repartir avant d’avoir les réponses à toutes leurs questions, car elle n’est pas présente tous les jours sur les lieux de la production, à Leavesden.

Parmi les milliers de visuels crées, Eduardo a une préférence pour les journaux. Les scripts ne contenant que les grands titres, ils doivent imaginer tout le reste. D’ailleurs, ce sont eux qui ont trouvé le nom du journal français qui apparaît dans les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald : Le cri de la Gargouille. Ils l’imaginent imprimé sur le toit de la Cathédrale Notre-Dame à Paris, où les gargouilles sont omniprésentes.

Le journal magique français n’est pas le seul nom choisi par les graphistes. J.K. Rowling étant très occupée, ils étaient en charge de proposer, avec l’aide de leur assistant français, des options de noms pour les magasins du Paris magique, ou pour tout autre élément qui nécessiterait un intitulé absent du script.

Miraphora, elle, préfère la Carte du Maraudeur, qui leur a demandé beaucoup de travail. C’était un véritable challenge de la créer, car il n’avaient pas beaucoup d’informations la concernant. Ils l’ont d’ailleurs amélioré dans le sixième film.
A savoir, seul 10% du travail qu’ils ont crée est utilisé dans les films. Mais partant du principe que tout ce qui est crée a un sens, chaque props non utilisé pourra avoir une vie au-delà du film. Rien n’est jeté, tout est conservé.

Le duo compte rester loyal au monde magique d’Harry Potter, jusqu’au cinquième film de la saga Animaux fantastiques, mais ils ne sont pas sûrs de retravailler pour un autre univers par la suite : après tout, ils réalisent également des créations pour les parcs d’attraction et certains dérivés.
Sauf, glissent-ils en plaisantant, s’il s’agit de leur propre film !

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Au-delà de ce qu’on découvre (ou non) à l’écran, MinaLima a également réalisé les couvertures pour les livres-texte des films Animaux fantastiques. Il s’agit pour chaque tome d’un véritable défi, car ils ne savent pas ce qu’il va se passer dans la suite de la saga ou ce qui figurera réellement dans le produit fini. Ils essayent malgré tout d’aller toujours plus loin dans les couvertures, sans jamais savoir dans quelle direction ils vont, et de respecter la période durant laquelle se déroule la saga, d’où l’esthétique art nouveau.
Les couvertures contiennent de nombreux détails que nous avons analysé dans notre article et qui seront immédiatement reconnaissables aux yeux de toute personne ayant vu le film.

La soirée s’est ensuite terminée par une séance de dédicaces. A cette occasion, la librairie avait mis en vente, la veille de la sortie officielle, les scripts des Animaux fantastiques : Les crimes de Grindelwald et Les Archives des Animaux fantastiques : les Crimes de Grindelwald, tous deux créés par MinaLima.

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Un grand merci à la librairie ICI Grands Boulevards, à Gallimard Jeunesse, à Harper Collins et à MinaLima pour cette soirée !

Infos pratiques

Exposition temporaire en vitrine et magasin pop-up MinaLima à la Librairie ICI Grands Boulevards jusqu’au 25 novembre 2018 : 25 boulevard Poissonnière, 75002 Paris, Métro 8 Grands Boulevards.

Si vous ne pouvez pas vous rendre sur place dans les temps, les créations des graphistes sont exposées à la House of MinaLima, à Londres. Leurs produits sont également disponibles en ligne sur le site de MinaLima.

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