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Sortie du tome V – La ruée vers l’or

La vente du cinquième volume en français de Harry Potter, le célèbre magicien, a débuté mercredi à 00H01, accueilli par plusieurs centaines de fans sur les Champs Elysées à Paris, mais sans finalement provoquer d’effervescence excessive.

Devant les deux « supermarchés culturels » de la plus célèbre avenue parisienne qui avaient organisé des nocturnes pour l’arrivée du livre, les queues de fans, dont une minorité d’enfants, n’étaient en rien comparables aux foules qui accompagnent les déplacements des stars de la pop cathodique.

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A Virgin, en écoutant des extraits des quatre premiers tomes lus par le comédien Bernard Giraudeau, les lecteurs impatients ont attendu tranquillement, jusqu’à minuit pile, heure d’ouverture du rideau conduisant au saint des saints, la salle de vente. « C’est pas l’enfer », sourit François Boucher, venu avec son fils impatient de découvrir « Harry Potter et l’Ordre du Phenix », cinquième des sept volets de la série: « Il n’y a pas école demain, je vais lire toute la nuit », assure Samuel, 12 ans.

« On ne peut pas dire que ce soit la foule », renchérit Luce, 18 ans, une des rares habillées de pied en cap en Harry Potter, arrivée peu avant 23H00 et première de la file. A 00H02, elle part vers la caisse en hurlant sa joie d’avoir pris quatre exemplaires.

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Chez Virgin, les vendeurs sont finalement les plus nombreux à être équipés des lunettes à monture noire épaisse et du chapeau pointu de l’apprenti-sorcier. « J’ai passé l’âge de mettre ces trucs ridicules », soupire une employée qui tient à garder l’anonymat.

Pour l’occasion, et sans doute pour ne pas laisser son concurrent voisin seul sur le marché, la FNAC des Champs-Elysées, d’ordinaire entièrement consacrée aux disques, a installé ce que les non-initiés (les « moldus ») appelleraient une salle de vente, mais qui, pour les adeptes du magicien n’est autre que la gare de Paddington. A la FNAC, on remplace in extremis la musique de Matrix, mise par erreur, pour celle du film d’Harry Potter. « Dans deux minutes, tout le monde en caisse », lance un responsable de la FNAC, juste avant les douze coups.

La FNAC comme le Virgin Megastore, situé à deux pas, avaient mis les moyens pour accueillir le petit magicien de Poudlard, avec des décors spéciaux. Quand les douze coups ont sonné, les rideaux se sont levés et les premiers cris se sont enfin fait entendre.

« Depuis que je fais ce métier, je n’ai pas vu de mise en place aussi importante », assure Bertrand Picard, directeur du secteur livre de la FNAC. Le magasin, qui devait rester ouvert « jusqu’à épuisement des stocks », n’avait jusqu’à présent ouvert la nuit que pour des albums de stars de la pop, comme Michaël Jackson et Mylène Farmer.

« Je compte en vendre entre 1.000 et 1.500 dans la nuit », estime Laurent Bonelli, le directeur de la librairie du Virgin. Car personne n’en doute: comme les quatre premiers tomes, dont treize millions d’exemplaires ont été vendus en France, le cinquième sera un succès.

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