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PotterAfter : Viser la lune, un cocktail de bonne humeur !

Parents, vos enfants ont dévoré les histoires de l’Elu narrées par la biographe J.K. Rowling et vous ne savez plus quoi leur mettre sous la dent pour enrayer leur DPL (Dépression post lecture) après Harry Potter ? Voici un un cocktail de joie et de « positive attitude » signé Anne-Fleur Multon, qui devrait leur redonner le sourire !


L’histoire se déroule dans l’univers moldu : pas de baguette magique, chaudron, potion ou hibou… La vraie magie de Viser la lune réside dans ses personnages et dans le pouvoir de l’amitié. L’auteure met en scène quatre adolescentes de treize ans, aux goûts, univers et personnalités très différentes : Aliénor, la passionnée d’astrophysique qui réside en Guyane, Itaï, la gameuse très féminine de Nouvelle-Calédonie, Maria, la rêveuse créative habitant Montréal, et Azza, la lyonnaise sportive et douée en pâtisserie.

Célébration de la différence et de l’amitié

À la manière du trio, on a donc des personnages aux caractéristiques très marquées et destinés à atteindre les sommets, pour peu qu’ils œuvrent ensemble… En effet, Harry seul n’auraient jamais pu vaincre le Seigneur des Ténèbres… Et bien qu’ici, il n’y ait pas de « grand méchant », les personnages sont confrontées aux petits – ou grands obstacles de la vie, ce qui les inciteront à prendre leur destin en main et à faire preuve de créativité.
Ainsi, malgré leurs différences et la distance qui les séparent, elles vont se lancer dans une aventure de vidéastes, en lançant « Allo Sorcières », une chaîne youtube (sorte de journal en images animées) et forger ainsi une solide amitié qui les amèneront à dépasser les frontières… et les limites !

Girl power

À la manière de Harry Potter, qui met en scène de nombreuses héroïnes aux caractéristiques très variées, Mme Multon s’attache à montrer de quoi les jeunes filles moldues sont capables. Elle démontre ainsi que le vrai pouvoir ne réside pas dans la puissance de la baguette magique mais dans le talent que chacune développe. Et bien que certains garçons les prennent pour des ravegourdes rabougries, elles ne baissent jamais les bras et portent haut leur féminité ! Un bel exemple pour toutes les jeunes sorcières, cracmoles et moldues à qui on a un jour dit « tu ne peux pas le faire parce que tu n’as pas de pouvoir… » ou « c’est pas possible qu’une fille réussisse… ».

Certain.es regretteront peut-être que les obstacles soient trop rapidement surmontés parfois, et que certaines expériences ne soient pas assez poussées. Mais le livre s’adresse avant tout à de jeunes lecteurs, et tente de garder un rythme de lecture agréable et rapide, même pour des lecteurs débutants.

En bref, ce petit livre de 167 pages se lit d’une traite, le vocabulaire actuel parlera très bien aux jeunes sorciers et sorcières curieux d’en savoir plus sur le mode de vie de leurs voisins moldus !
Disponible dans toutes les bonnes librairies, la Gazette vous rappelle de ne pas oublier de prendre 10 euros (monnaie moldue) et de vous vêtir de façon à ne pas attirer l’attention avant d’aller l’acquérir ! Pour ne pas prendre trop de risque, vous pouvez également le commander sur FNAC / Amazon

Un mot sur l’auteure

viser_la_lune-r90.jpg Anne-Fleur Multon est une jeune sorcière passionnée par la société moldue contemporaine. Récemment diplômée de Poudlard, elle a décidé de poursuivre des études de lettres dans le monde moldu. Forte de son expérience, elle se lance dans l’écriture afin de dépeindre la jeunesse moldue. Dans ce « docu-fiction », elle présente la jeunesse moldue contemporaine, à des centaines d’années lumière de l’image poussiéreuse des jeunes moldus désœuvrés qui traînent dans les parcs sur des mobylettes (mode transport très lent à deux roues) écoutant de la musique en trimbalant leur gros postes de radio.
Si les personnages sont fictifs, elles sont fortement inspirées de la réalité de notre époque, et ont quelques choses de magique, ne serait-ce que par leur débrouillardise et leur amour des livres de Harry Potter écrit par la biographe Rowling.

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