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Accueil / Biographies de Harry Potter / 7ème tome - Les Reliques de la Mort / Les Reliques de la Mort a 10 ans – souvenirs de lecture

Les Reliques de la Mort a 10 ans – souvenirs de lecture

Il y a dix ans sortait Harry Potter et les Reliques de la Mort, marquant le point final de la saga littéraire qui aura marqué plus d’une génération, et devenu un classique de la littérature contemporaine.
Les rédacteurs de la Gazette ont choisi de se plonger dans la pensine et de partager avec vous leurs souvenirs de leur attente et leur découverte des Reliques de la Mort.



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Ipiutiminelle

« De tous les livres que j’ai lus, Les Reliques de la Mort est sans nul doute celui dont j’ai le plus anticipé la lecture. Quand j’ai réalisé, au moment de la sortie du Prince de sang-mêlé que j’étais incapable de le lire en anglais et qu’il me fallait attendre la traduction française – j’avais douze ans à l’époque – je me suis dit qu’il fallait que je me prépare pour pouvoir lire le dernier tome en version originale ; l’idée de devoir attendre quatre à cinq mois de plus la version française pour découvrir l’issue de la saga, l’horreur ! J’ai donc entamé une lecture minutieuse des premiers tomes en version originale, en mettant d’abord côte à côte les versions anglaise et française pour comparer, comprendre, prendre des notes sur les néologismes, et être fin prête pour le 21 juillet 2007…

Quand le livre est enfin sorti, je l’ai acheté à l’ouverture de la librairie avant de prendre la route des vacances. Je me suis ensuite enfermée avec, et il a été difficile pour ne pas dire impossible de m’en décoller avant que j’en vienne à bout, même s’il m’a fallu plusieurs jours pour le lire. Je ne lisais toujours pas très vite en anglais, et puis je voulais le faire durer un tout petit peu. J’avais envie de connaître la suite, je voulais obtenir des réponses à mes questions, vérifier mes théories, je voulais découvrir tous les secrets de Poudlard, mais je ne voulais pas lire la fin. Je ne voulais pas vraiment qu’il y ait une fin.

Je me souviens avoir été effarée au moment où Harry et Hagrid s’écrasent dans le jardin des Tonks ; je pensais qu’Hagrid avait été tué sous le choc ! C’était un de mes personnages préférés, un de ceux dont je redoutais sa mort…
Cependant, si Hagrid a finalement survécu, ce n’était pas le cas de Dobby. C’est la seule mort de la saga qui m’a fait couler une larme, tant elle m’avait semblé injuste. J’ai également eu du mal à comprendre l’utilité des reliques de la Mort, et encore aujourd’hui, cette intrigue me semble toujours un peu superficielle et futile.

Quant à l’issue de l’histoire, je m’attendais à ce qu’Harry meurt, ou subisse des dommages irréversibles ; que le combat avec Voldemort lui ôte tout pouvoir magique par exemple, et qu’il soit obligé de retourner vivre chez les moldus… Autant dire que le happy ending ne m’a pas franchement plu. Mais jusqu’à ce que je lise la mention Nineteen Years Later, je m’étais quand même accrochée à l’idée que tout ne pourrait pas rentrer dans un seul livre. Il y avait encore trop d’histoires à raconter, trop de lieux magiques à explorer, trop de sorciers et sorcières célèbres à rencontrer, et j’avais envie de croire, au moins un peu, qu’il y aurait d’autres tomes, que ça ne serait pas tout à fait fini. L’ironie bien sûr, c’est qu’aujourd’hui, l’univers est exploré en long en large et en travers, que la saga est devenue une marque omniprésente, et que parfois, j’aimerais juste qu’on laisse les livres de mon enfance en paix. Car si j’ai toujours envie d’en apprendre plus sur le monde magique, je préfèrerais que ce soit par le biais de romans plutôt que sur un fil d’actualité Twitter. »

MadEye

« J’ai découvert les livres en version originale tard. Très tard. Aucune recherche d’anticipation ou de précipitation sur la sortie anglaise pour moi, donc : j’ai bien sagement attendu que Gallimard Jeunesse arrache au corps inerte et usé de Jean-François Ménard une traduction en bonne et due forme.
J’avais fait mon stage de troisième chez un libraire, et ai magouillé pour obtenir mon exemplaire dès que le livre serait arrivé en arrière-boutique : 15 jours avant la sortie officielle tout de même.

Et bien évidemment, comme j’étais assez fanfaron, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller le clamer à qui voulait l’entendre. Je vous peins donc la scène : arrivé chez moi à 16h30 après les cours, je repars tout aussi sec, le livre sous le coude, pour mon cours de théâtre, tout autant déçu de ne pas avoir pu m’installer pour le lire tranquillement, et ravi de pouvoir frimer avec mon Graal en poche. Salle de classe vide, donc, je hurle ma joie, saute, exhibe, une bande de lecteurs en furie me court après en cherchant à s’emparer du bouquin, et pile au moment où on passe devant la petite porte qui donne sur la salle d’à côté : celle-ci s’ouvre sur une professeur d’histoire géo passablement énervée par nos braillements.

Souple comme une anguille, animé par un instinct de survie, je me faufile en toute vitesse hors de sa portée et prends mes jambes à mon cou, le livre quelque part entre elles. Pour le reste, une expérience comme vous l’avez toute connue : nuit blanche à dévorer le livre.
Je me souviens avoir été assez satisfait de la confirmation de l’identité de RAB : après avoir relu la saga plusieurs fois pour trouver une explication au majeur cliffhanger de la fin du tome 6, je n’avais vu que cette possibilité. Pour le reste, j’ai été globalement déçu, sur le coup, par les choix de JKR pour boucler son histoire, brisé par les sacrifices qu’elle avait estimé nécessaires de faire, et extrêmement frustré de revoir si peu de Poudlard : c’est comme si la bataille finale s’était écoulée en deux pages… Mais qui n’aurait pas été déçu de devoir renoncer à une si passionnante expérience romanesque !

À relire les livres cependant, je trouve toujours de nouveaux détails, de nouvelles histoires qui s’inscrivent en creux dans le sillon de celle d’Harry, et je pense que ce septième tome vient clore et ouvrir l’univers, le fait se tenir cohérent, et qu’on n’aurait pu imaginer meilleure dernière pièce à cet édifice littéraire : la fin de l’histoire de Harry s’ouvre sur celle de Rogue, qui s’écrit dès le premier tome et dont la fin s’ouvre sur celle de…, etc, etc : cet ensemble romanesque, tel qu’il a été conçu, se prête à une lecture cyclique fascinante, dont je ne suis pas encore sorti. »

Salem

« J’ai découvert les livres très (trop) tard. Je les ai tous lus en un seul mois.
Quand je suis arrivée au tome 7, j’étais en vacances à la mer, mais j’ai pourtant refusée de sortir, lisant très tard dans la nuit. Si la mort de Sirius ou Dobby ne m’avaient pas émue particulièrement, celle de Fred a déclenché un torrent de larmes et un roulage en boule dans mon lit en me demandant pourquoi JKR était si cruelle. J’ai tourné les pages très vite pour découvrir la fin, avec cependant l’horreur de constater qu’après cette fin, il n’y aurait plus rien. La sensation de manque, sachant que c’était le dernier tome, c’est vite fait ressentir après la lecture : je me suis empressée d’enchaîner avec la version anglaise. J’ai toujours ce sentiment de manque, cette envie d’en savoir plus sur les aventures du trio. Cependant je n’attend pas de nouveaux tomes (d’où mon manque d’enthousiasme à l’annonce de Cursed Child). J’aime quand une œuvre laisse une grande place à l’imagination, et j’imagine souvent ce que font les héros en ce moment, maintenant que Voldemort est vaincu.  »

Hokey

« J’avais 15 ans quand le tome 7 est sorti. N’ayant pas encore découvert les séries en version originale, mon niveau d’anglais était pitoyable : je n’ai donc même pas pensé à les lire dans leur version originale à l’époque. Mon lycée se trouvait littéralement dans la forêt, j’habitais loin, et je me souviens avec une extrême précision du moment où j’ai vu mes camarades de grec qui habitaient en centre ville, débarquer à huit heures avec des sacs en papier Harry Potter, et dedans vous-savez-quoi.

Arrivée chez moi, ma mère qui avait la mission d’aller en ville chercher vous-savez-quoi, affiche une mine sincèrement désolée « il n’y en avait plus à la librairie.. ». C’était le drame, ma vie a défilé. Comment allais-je pouvoir attendre une journée de plus ? Ma mère a soudain réalisé la panique, et m’a vite avoué que c’était une blague (je n’ai pas ri).

On ne m’a plus vu de la soirée, j’ai fait une réapparition pleine de cernes et d’yeux gonflés le lendemain matin. Je n’avais pas d’amis qui lisaient Harry Potter à l’époque, ou même qui aimaient les films, j’ai donc beaucoup dessiné pour extérioriser (« MAMAN, J.K ROWLING A TUÉ HEDWIGE, HEDWIGE! »). Comme beaucoup, j’ai été déçue de la fin, dans ma vision romantique des choses, j’aurais voulu qu’Harry meurt au combat, je n’ai pas compris le happy end. Ça reste malgré tout un de mes préférés des 7 livres, mon moment préféré étant cet épique passage dans le coffre fort de Bellatrix. J’ai aussi beaucoup aimé le fait qu’on sorte de l’école, et que les personnages étaient confrontés à des choses qui nécessitaient beaucoup plus de maturité qu’ils n’en avaient. Pour moi c’est un tome qui dénote sérieusement de tous les autres par sa gravité et son réalisme, c’est aussi ce qui m’avait plu. Je me souviens avoir été très frustrée de ne pas avoir appris plus de choses sur la vie à Poudlard sous l’occupation des Mangemorts, je trouvais ça hyper intéressant.

Au niveau émotionnel : j’ai crié à l’injustice quand Dobby est mort, à la cruauté quand Lupin et Tonks ont laissé un orphelin derrière eux, j’ai crié tout court pour Rogue, et par dessus tout je suis toujours traumatisée par la mort de Fred. Je pense que c’est dû au fait qu’à l’adolescence, au moment où j’ai lu le septième tome, on a pleinement réalisé qu’on perdra nos parents, mais jamais vraiment encore envisagé le fait que nos frères et sœurs ne soient pas immortels. Et j’étais par dessus tout dévastée à
l’idée que Georges vive sans son jumeau.

Au final c’est un des tomes que j’ai le moins relu, parce que j’en ai une très bonne mémoire, parce que psychologiquement c’est trop dur, et aussi parce que la toute fin ne me plaisait pas plus que ça. Quand à Cursed Child, je ne l’ai pas particulièrement attendu, j’ai bien fait, et globalement je fais comme s’il n’existait pas. »

Pantalaemon

C’est le premier livre de la saga que j’ai lu en anglais, le premier GROS livre que je lisais en anglais. J’étais en vacances en France, dans un coin un peu perdu et il n’était pas certain que je puisse trouver le livre en anglais… finalement, c’était le dernier du rayon au supermarché local.

Je me suis mis à lire immédiatement. J’ai très peu de souvenirs de lecture. Je me rappelle avoir eu du mal sur certains passages, avoir trouvé que certains éléments étaient confus (c’est quoi les Deathly Hallows ? c’est quoi cette histoire avec la survie de Harry ?)… mais, après les avoir lus en français plus tard, je me suis rendu compte que mes difficultés ne venaient pas particulièrement de mon niveau d’anglais. De même avec la mort d’Hedwige, qu’il m’a fallu relire pour être certain d’avoir bien compris.

Et puis… c’était la fin. Ou presque.

Retrouvez aussi les impressions de Pruneau, ancien rédacteur-en-chef, à la fin de sa lecture du tome 7 : « 2179 jours« .

Et vous?

Quels souvenirs avez-vous de la fin de la saga ? Racontez-nous ! Vous pouvez nous envoyer un hibou-mail à redaction[at]gazette-du-sorcier.com

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