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Les 10 théories Harry Potter les plus abouties

Cela fait maintenant huit ans que Les Reliques de la Mort a été publié, marquant le point final de la saga. Que vous ayez été ou non satisfaits de l’issue de l’histoire, cet ultime opus a permis de répondre à de nombreuses questions qui tracassaient les lecteurs depuis des années, mais a également mis fin à de nombreuses théories potteriennes, plus ou moins élaborées, au grand désespoir de certains fans. Voici un top 10 des théories potteriennes qui ont vu le jour pendant ces longues années d’attente qui ont précédé la sortie du dernier tome.

La Théorie du Lien Fraternel (TLF)

Cette théorie est un peu comme la marmite potterienne, soit on l’adore et on la défend corps et âme, soit on la rejette en bloc, ce qui fait d’elle une des théories les plus discutée et débattue de l’histoire de la Pottermania. Elle présentait Hermione comme la sœur (ou la demie-sœur) de Harry ; celle-ci aurait été cachée à la naissance, et adoptée par les Granger. Seul un très petit nombre de sorciers auraient été au courant de sa véritable identité, dont Dumbledore, et Hermione elle-même.

Un des éléments majeurs en faveur de cette théorie était cette déclaration de Rowling lors d’une interview : « Il y a une chose…une chose au cœur de toute l’histoire, une chose qui explique tout. Certains ont presque deviné de quoi il s’agit…Je ne peux plus revenir en arrière désormais, tout est construit dans ce but et j’ai laissé plein d’indices. » Pour certains, il ne faisait aucun doute que la TLF était cette chose au cœur de tout (pour d’autres, c’était l’idée Irma Pince = Eileen Prince. Voir plus bas).

Harry et Hermione dans le film HP3 : le Prisonnier d'Azkaban

Le fait que Hermione ait le sang de Lily implique qu’elle jouerait un rôle majeur dans la protection de Harry. Les évènements de l’Ecole des Sorciers et de la Coupe de Feu permettaient d’appuyer cette théorie ; à la fin du premier tome, Voldemort ne peut pas toucher Harry, et Hermione n’est pas loin. Mieux, elle vient de l’embrasser, ce qui est signe de protection. Dans le tome 4 en revanche, Voldemort est capable de toucher Harry. Il pense que c’est parce qu’il vient de prendre son sang, mais cela pourrait aussi être dû au fait qu’Hermione n’est pas là pour le protéger.

La théorie reposait sur de nombreux arguments, comme leur comportement l’un envers l’autre ; dès le début de la saga Hermione se montre très protectrice envers Harry. On peut sentir qu’ils sont profondément attachés l’un à l’autre, il leur arrive de deviner ce que l’autre pense, tandis que Ron est à côté de la plaque ; une relation qui peut être vue comme beaucoup plus qu’une simple amitié, sans pour autant être de nature romantique.

La question de la ressemblance physique a été avancée de nombreuses fois ; en effet, alors que Rowling a l’habitude d’indiquer les traits physiques communs entre les membres d’une même famille, à l’image des Weasley ou des Malefoy, Hermione n’est jamais décrite comme ressemblant à ses parents. En revanche, tout comme Harry, Hermione est dotée d’une chevelure rebelle, et comme Pétunia (qui serait sa tante selon cette théorie), d’incisives proéminentes.

De plus, selon les brouillons de J.K Rowling, le premier nom de famille qu’elle avait donné à Hermione était « Puckle ». Elle devait donc avoir les mêmes initiales qu’Harry, H.J.P. : Harry James Potter et Hermione Jean Puckle. De plus, « puckle » en anglais signifie « une arme miniature, secrète ». Rowling ayant l’habitude d’affubler ses personnages de patronymes qui les définissent, qui décrivent leur personnalité (comme Lupin ou Ombrage par exemple), il semble évident qu’Hermione était décrite dès le début comme ayant un rôle majeur dans le déroulé de l’histoire.

Les arguments en faveur de cette théorie sont nombreux, je vous invite donc à la découvrir plus en détails ICI .

Voldemort avait prévu de prendre l’apparence de Harry

Nous détaillons plus cette idée ICI

Pourquoi le portoloin utilisé par Harry et Cédric à la fin de la Coupe de Feu était-il prévu pour un aller-retour ? Voldemort avait prévu de tuer Harry, c’était même son principal objectif. Pourquoi dans ce cas, le portoloin était-il ensorcelé pour pouvoir revenir du cimetière à l’entrée du labyrinthe ? Il est possible qu’il ait prévu de renvoyer le corps de Harry à Poudlard, afin de prouver qu’il était capable de battre Harry Potter, mais c’est sans compter la promesse que Voldemort avait faite à Nagini, à plusieurs reprises ; une fois mort, elle pourrait manger le corps de Harry.

Un fan a alors avancé l’idée que le portoloin était sans doute prévu pour Voldemort lui-même ; il lui permettrait de pénétrer à Poudlard avec ses mangemorts sans difficulté. Mais il vient de renaître, personne n’est au courant de son retour, et Poudlard est plein d’employés du ministère. Ce serait donc plutôt idiot de sa part. En revanche, personne ne se méfierait de Harry – ou de quelqu’un qui lui ressemble – qui réapparaitrait devant le labyrinthe. En tant que champion du Tournoi des Trois Sorciers, il serait alors amené à être en contact avec Dumbledore, le ministre, et de nombreux éminents sorciers. Le plan de Voldemort apparaît alors ; Prendre l’apparence de Harry, grâce à du Polynectar. Quand le moment viendrait, il pourrait alors aisément tuer Dumbledore (et ainsi devenir, sans le savoir, le maître de la baguette de Sureau). Cela lui permettrait également de discréditer Harry ; le Survivant, celui qui a vaincu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer- Le-Nom, qui se révèle être un horrible mage noir ? Harry perdrait alors toute sympathie, ne serait plus considéré comme un héros pour avoir survécu à Voldemort (ce que ce dernier ne peut supporter). Voldemort n’avait pas seulement besoin du sang de Harry, il avait besoin de son statut de héros. De plus, arriver à Poudlard lui aurait également donné du temps pour chercher un objet appartenant à Godric Gryffondor, le seul fondateur dont il n’a pas trouvé de reliques à transformer en Horcruxe.

Bien évidemment, ce plan n’avait aucune chance de fonctionner, Voldemort aurait été incapable de tromper Ron, Hermione, ou Dumbledore (ou même de tuer Harry), mais encore une fois, Voldemort montre sa plus grande faiblesse ; son incompréhension totale de l’amour.

Ronbledore : Ron et Albus Dumbledore sont une seule et même personne

Cette théorie défendait l’idée que Ron et Dumbledore étaient une seule et même personne et que ce dernier était revenu dans le temps afin d’aider Harry. Elle impliquerait qu’il existerait une réalité parallèle dans laquelle Voldemort n’a pas été vaincu et où Ron Weasley remonterait le temps et prendrait l’identité d’Albus Dumbledore afin de se guider lui-même, Harry, ainsi que les autres sorciers vers la victoire contre Voldemort.

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Elle repose d’abord sur les descriptions physiques des deux personnages ; en effet Ron et Albus Dumbledore sont tous deux grands et minces, et dotés de longs nez (bien que celui de Dumbledore ait été cassé à plusieurs reprises) ; ces éléments de descriptions sont d’ailleurs répétés à de nombreuses reprises au cours des sept tomes. Et si Dumbledore est âgé et a les cheveux blancs au moment du récit, on a pu constater lorsque Harry est plongé dans les souvenirs de Tom Jedusor dans la Chambre des Secrets que Dumbledore avait les cheveux roux lorsqu’il était plus jeune, ce qui ne fait que renforcer les similitudes entre les deux personnages. Quant à leurs yeux, si Dumbledore a toujours été décrit avec des yeux bleus pétillants, curieusement, Harry n’a jamais pris la peine de mentionner la couleur des yeux de Ron jusqu’au tome sept, où l’on apprend qu’ils sont également bleus. Une des autres caractéristiques physiques de Dumbledore, c’est la cicatrice qu’il mentionne, placée en haut du genou gauche, représentant le plan du métro de Londres. Si une telle cicatrice n’est jamais décrite chez Ron, on sait qu’à la fin du Prisonnier d’Azkaban, celui-ci est blessée à la jambe gauche par Sirius, lorsque celui-ci le traîne dans le tunnel menant à la cabane hurlante. Il pourrait donc avoir conservé une cicatrice de cette mésaventure.

En dehors de simples caractéristiques physiques, on peut également noter des similitudes entre leurs goûts et leur personnalité. Par exemple, Ron et Dumbledore sont tous les deux friands de bonbons ; lorsque nous rencontrons Dumbledore pour la première fois, il offre un sorbet citron au professeur McGonagall ; lorsque nous rencontrons Ron pour la première fois, il fait découvrir à Harry les nombreuses friandises magiques. Dumbledore utilise des noms de friandises en guise de mots de passe, ce qui est, à mon humble avis, tout à fait le genre de choses que ferait Ron.

De plus, il apparaît au cours des tomes que Dumbledore semble toujours savoir tout ce qu’il se passe. Par exemple, dans l’Ecole des Sorciers, il sait exactement ce que Ron a vu dans le miroir du Risèd et pourquoi. Il explique à Harry qu’il « n’a pas besoin de cape pour être invisible », mais a-t-il réellement passé des nuits entières à attendre que Harry vienne contempler le miroir du Risèd ? Ou il savait exactement à quel moment venir, ou bien il était présent la nuit précédente, sous les traits de Ron. Lorsque Harry lui demande ce qu’il voit dans le miroir, Dumbledore lui répond qu’il se voit avec « une bonne paire de chaussettes à la main« . Hors, Molly Weasley est souvent décrite comme s’inquiétant de l’état des chaussettes de Ron.
De même, à la fin de la Coupe de Feu, lorsque Dumbledore découvre que Maugrey est un imposteur, il demande à Rogue d’aller chercher Winky. Comment pouvait-il savoir à ce moment-là que Winky était liée à l’imposteur, alors qu’à ce moment-là, Barty Croupton a toujours l’apparence de Maugrey ? Il pouvait certes avoir des soupçons, mais Barty Croupton Junior est supposé être mort à Azkaban depuis longtemps. Comment peut-il être certain à ce moment que Harry n’a « jamais connu le vrai Maugrey » ?

De même, dans l’Ordre du Phénix, lorsqu’il explique à Harry pourquoi il a choisi de l’éviter durant l’année scolaire, il déclare « Or, s’il [Voldemort] se rendait compte que nos relations étaient – ou avaient toujours été – plus proches que celles qui existent traditionnellement entre un directeur d’école et un élève… » Pourquoi J.K Rowling a-t-elle choisie de mettre en avant ce « avaient toujours été » entre tirets ? Car au fond, ils ne sont pas si proches, ils interagissent peu au cours de l’année. A moins que ce « avaient toujours été » ne fasse référence à son amitié avec Harry en tant que Ron Weasley. Il est alors évident que Dumbledore ne souhaite pas que Voldemort ait connaissance de ce lien car il pourrait alors prendre Ron pour cible, ce qui mettrait la totalité de son plan en péril. Sans Ron, sans Dumbledore, la bataille comme la guerre seraient perdues.

Pour en savoir plus : ICI

Mme Pince est Eileen Prince

Cette théorie est née après la sortie du Prince de Sang-mêlé quand, plus que jamais, les lecteurs se sont demandés ce qui avait poussé Dumbledore à accorder une telle confiance à Rogue, à être si certain de sa loyauté. Pour certains, il était indubitable que Dumbledore savait quelque chose à propos de Rogue qui lui permettait de balayer tout soupçon de trahison, et ce fameux indice était à chercher du côté de la bibliothèque de Poudlard ; selon certains, l’élément clé qui prouvait l’allégeance de Rogue, était le fait que Mrs Pince, la bibliothécaire, était en réalité Eileen Prince, la mère de Rogue.

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Un des arguments principaux de cette théorie repose sur l’anagramme « Irma Pince = I’m a Prince » (Je suis une Prince), qui fait écho à celui de « Tom Elvis Jedusor = Je suis Voldemort ». Cependant, les éléments pointant vers cette théorie sont nombreux.
Dans Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé, c’est la détermination d’Hermione à découvrir la véritable identité du Prince de Sang-mêlé qui introduit pour la première fois le personnage de Eileen Prince, via une coupure de journal annonçant son mariage avec Tobias Rogue. Cette découverte, qui arrive à la fin du roman, aurait pu paraître anodine si la figure de la mère dans Harry Potter n’était pas aussi primordiale ; il ne serait donc pas surprenant d’apprendre que la clef de l’allégeance de Rogue soit liée à sa propre mère.

Dans les cinq premiers tomes, à l’exception du Prisonnier d’Azkaban, non seulement la mention de Mrs Pince – dans un seul chapitre de chacun des tomes – arrive juste après un chapitre où Rogue a été particulièrement présent, mais il s’avère que ses gestes présentent de curieuses similitudes avec ceux de Rogue. Par exemple, dans l’Ordre du Phénix, dans le chapitre « Le pire souvenir de Rogue », on assiste à un déferlement de colère inédit de la part de ce dernier après qu’il ait découvert Harry plongé dans la pensine. Il se met alors à hurler : « Sortez ! Sortez, je ne veux plus jamais vous revoir dans ce bureau ! » et jette un bocal de cafards morts à la tête de Harry, qui se précipite vers la sortie. Dans le chapitre qui suit, Harry et Ginny sont en train de manger du chocolat dans la bibliothèque lorsqu’ils sont surpris par Mrs Pince, qui réagit de manière très similaire à Rogue : « Du chocolat dans la bibliothèque ! Dehors ! Dehors ! Dehors ! » Sortant sa baguette magique d’un geste vif, elle ensorcela les livres, le sac et la bouteille d’encre vide de Harry qui les chassèrent tous les deux de la bibliothèque en leur donnant de grands coups sur la tête tandis qu’ils s’enfuyaient à toutes jambes.
Tout comme Rogue, Mrs Pince a le visage « déformé par la rage » et hurle à Harry de sortir, tout en lui jetant quelque chose à la figure (ici par le biais d’un sortilège) et en le faisant fuir, comme Harry l’a fait avec Rogue.

On peut également relever des similitudes dans leur comportement ; JK Rowling décrit leur façon de « fondre » sur les élèves (« swoop » en anglais), de demander le respect des livres pour Mrs Pince, ou de sa personne pour Rogue. Ils semblent également tous deux bien connaître les objets moldus ; Mrs Pince utilise un plumeau dans l’Ecole des sorciers, Rogue mentionne une boite d’allumettes dans la Chambre des secrets. Dans la mesure où Rogue vit dans un quartier moldu et a un moldu pour père, cela n’est pas étonnant, mais ça l’est beaucoup plus pour Mrs Pince qui est une sorcière.
Il y a également l’aspect physique ; dès le premier tome, Rogue est décrit avec un « nez crochu » (« hooked nose« ), jusqu’au sixième tome où ce terme est remplacé par « en forme de bec » (« beak-like« ). Quant au nez de Mrs Pince, il n’est décrit pour la première fois que dans le Prince de Sang-mêlé, où il est question là aussi d’un « nez crochu ». Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour donner cette information ? Peut-être parce qu’il fallait attendre que Eileen Prince soit introduite dans le récit, afin de pouvoir faire le rapprochement entre Irma Pince et Eileen Prince ? En toute logique, il doit y avoir des éléments qui montrent qu’elles sont une seule et même personne ; agir comme Rogue est certes significatif, mais le lecteur doit pouvoir voir le lien également. Le fait d’avoir changé l’adjectif qui qualifiait le nez de Rogue permet de brouiller légèrement les pistes tout en laissant une connexion visible. On peut également noter que l’on ne voit jamais les deux personnages ensemble ; peut-être parce que leur ressemblance aurait alors sauté aux yeux ; Hermione aurait sans aucun doute été capable de faire le lien entre les deux.

Quant à la raison pour laquelle Eileen Prince se cacherait à Poudlard sous le nom de Irma Pince, il faudrait pour cela regarder du côté du comportement de Dumbledore envers Drago pour comprendre. A l’issue du sixième tome, on ne sait pas pourquoi exactement Rogue est revenu vers Dumbledore. Il y a eu des indices, avec l’interprétation de la prophétie ; Rogue pourrait avoir des remords pour avoir exposé les Potter. Dans le Prince de Sang-mêlé, on voit comment Dumbledore gère le cas de Drago Malefoy, et on peut penser qu’il a agi de manière similaire avec Rogue. Drago est à un stade décisif dans sa relation avec Voldemort, jusqu’à présent, il n’en avait vu que les avantages ; le pouvoir, la suprématie des sang-pur, la magie noire. Cependant, une fois qu’il se voit confier une mission, il réalise le danger que représente une association avec Voldemort, et craint pour sa vie, ainsi que pour celles de ses parents. Il a l’impression qu’il ne peut pas échapper à la volonté de Voldemort. C’est alors que Dumbledore lui propose de le protéger, de le cacher, ainsi que sa mère, afin de le protéger des représailles de Voldemort. Dumbledore précise qu’il peut le cacher « bien mieux qu’il puisse l’imaginer ». A quoi Dumbledore fait-il référence ici ? Et que se serait-il passé si Drago avait accepté ? Il semblerait que Rogue et Mrs Pince soit la réponse. Il est vrai que contrairement à Drago, c’est Rogue qui a proposé à Dumbledore d’espionner Voldemort pour l’Ordre. Mais avec l’offre de Dumbledore à Drago, on peut aisément imaginer que Dumbledore ait caché Eileen Prince afin que Voldemort ne s’en prenne pas à elle après que Rogue ait abandonné les Mangemorts. Et cela expliquerait pourquoi Dumbledore avait tant confiance en Rogue.

On sait désormais que c’est l’amour qu’il éprouvait pour Lily Potter qui expliquait cette confiance absolue en Rogue, mais certains éléments seraient toujours plausibles aujourd’hui ! Pour en savoir plus sur cette théorie et ses nombreux arguments : ICI

Harry descend de Gryffondor

On le sait, cette théorie est fausse, mais beaucoup souhaitaient qu’il soit révélé dans l’ultime opus que Harry descendait en réalité de Godric Gryffondor. Son combat contre Voldemort, dernier descendant de Salazar Serpentard, recréerait ainsi l’affrontement entre les deux fondateurs et leurs visions diamétralement opposées de la magie.

Certains fans supposaient également que comme pour Serpentard, les trois autres fondateurs disposeraient de chambres cachées dans le château, qui abriteraient des armes que leurs descendants pourraient utiliser afin de vaincre le mal, ce qui ferait du dernier tome un roman très centré sur Poudlard, sa mythologie et sa création.
Quelques-uns sont allés encore plus loin et ont émis l’idée que Harry et Godric Gryffondor étaient directement apparentés au légendaire Roi Arthur, et que Harry serait une réincarnation d’Arthur, venu au monde pour sauver la Grande-Bretagne, soulignant le fait que Harry était le premier d’une longue lignée de Gryffondor à avoir réussi à extraire l’épée du choixpeau, ce qui n’est pas sans rappeler l’histoire d’Excalibur. Vous aussi, vous trouvez ça légèrement capillotracté ?

On notera quand même que, si Harry n’est PAS un descendant de Gryffondor, nous en avons effectivement appris davantage sur les ancêtres de Harry dans le dernier tome, et notamment son lien de parenté avec Ignotus Peverell.

L’importance du département des mystères

Lorsque nous avons découvert le Ministère de la Magie, et tout particulièrement le département des Mystères dans l’Ordre du Phénix, dire que nous avons été intrigués est un euphémisme, et nombreux étaient ceux qui espéraient que l’histoire nous ramènerait dans les tréfonds du ministère afin d’en savoir plus. Deux pièces notamment, intriguaient les fans ; la pièce verrouillée, qui est supposée contenir « une force à la fois plus merveilleuse et plus terrible que la mort »; l’amour, et la Salle de la Mort, contenant l’arcade et le voile derrière lequel a disparu Sirius.

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Compte-tenu du rôle clé de la salle des prophéties dans le combat entre Harry et Voldemort, certains supposaient que leur dernier combat les ramènerait au département des mystères et permettrait d’en savoir plus sur celui-ci. En effet, il y a une forme de convention dans la fiction qui établie que si une porte verrouillée est introduite à un point de l’histoire, il arrivera un moment où cette porte finira par s’ouvrir ; il était donc légitime de supposer que l’on finirait par découvrir ce qu’il y avait derrière. Sans oublier le fait que Rowling a une certaine tendance à la préfiguration ; introduire deux lieux qui représentaient deux grands thèmes de la saga, la mort et l’amour, laissait supposer qu’ils auraient leur importance plus tard dans le récit.

De plus, il a été montré à de nombreuses reprises que Harry Potter suit une construction somme toute assez classique de voyage initiatique, qui implique que le héros doit puiser au plus profond de lui-même les ressources nécessaires afin de mener sa quête à bien ; cette quête intérieure mène le plus souvent à une mort symbolique du héros. Dans de nombreux récits, l’ultime étape de cette quête se déroule véritablement dans le monde des morts ; la salle de la Mort du département des Mystères semblait donc toute désignée pour tenir lieu de monde des morts, où se déroulerait l’ultime combat entre Harry et Voldemort. Explorer le monde des morts auraient pu être un bon moyen d’apporter les réponses à de nombreuses questions. De plus, la dualité entre la salle de l’Amour et la Salle de la Mort du département des Mystères faisaient logiquement écho aux deux protagonistes et leurs valeurs diamétralement opposées.

Il s’est avéré que l’on a jamais revu le département des mystères et que la Forêt Interdite a joué ce rôle de lieu symbolique, mais ces pièces mystérieuses continuent de nous intriguer.

Drago est un loup-garou

Cette théorie est devenue un headcanon. Pour plus de détails sur cette théorie, notre article ICI

Cette théorie est née après la sortie du Prince de Sang-mêlé, au cours duquel le personnage de Drago Malefoy est nettement mis en avant. Tout au long de ce tome, Harry est persuadé que Malefoy est devenu un Mangemort et qu’il porte la marque des Ténèbres, ce qui n’est jamais confirmé dans les livres ; s’il a effectivement rejoint les rangs de Voldemort, il n’est jamais dit qu’il porte la marque, et il n’est jamais traité comme un Mangemort. De plus, que ferait Voldemort d’un sorcier aussi jeune ?

De nombreux fans ont alors émis la possibilité que Drago avait été mordu par Greyback et était devenu un loup-garou entre la fin du tome 5 et le début du tome 6. Greyback l’aurait mordu sur ordre de Voldemort afin de punir Lucius Malefoy de ses nombreux échecs au cours des dernières années, d’abord avec le journal intime, puis lors de l’attaque du Ministère afin de récupérer la prophétie.

On peut d’ailleurs remarquer que lorsqu’il passe Noël au Terrier au cours du tome 6, Lupin explique à Harry que Greyback est réputé pour punir les gens avec qui il a eu des désaccords en mordant leurs enfants (ce qui est d’ailleurs le cas de Lupin et son père, ce dernier ayant offensé Greyback) ; cette explication arriverait au bon moment pour donner des indices en faveur de cette théorie. Il est intéressant de constater que la description que fait Lupin de Greyback et de ses méthodes est située quelques lignes seulement après qu’il ait été dit que Voldemort ait promis de nombreuses proies à Greyback pour s’assurer ses services. Drago pourrait très bien être une de ces « proies » promises par Voldemort, ce qui appuierait l’idée que ce serait une manière de Voldemort de se venger de Lucius.

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Plusieurs éléments viennent défendre cette théorie ; d’abord, cela expliquerait les changements physiques de Drago observés par Harry ; en effet, il le décrit souvent comme ayant « l’air malade » ou avec « de grosses cernes sous les yeux« , soit exactement de la même manière qu’il décrivait Lupin dans le Prisonnier d’Azkaban, comme si Rowling voulait créer un parallèle entre les deux personnages.
Il y a aussi la question de Greyback lui-même ; comment Malefoy le connaît-il ? Lorsqu’il se rend chez Barjow et Beurk sur l’allée des Embrumes, il menace Mr Barjow en mentionnant le loup-garou : » Vous connaissez Fenrir Greyback ? C’est un ami de la famille, il viendra vous rendre visite de temps en temps… » Il semble étrange, compte tenu de la nature de Greyback et de son goût pour la chair des jeunes enfants, qu’il soit effectivement un ami de la famille. D’ailleurs, lorsque Greyback se montre dans la tour d’astronomie au chapitre 27, alors que Drago menace Dumbledore, il apparaît clairement qu’il a peur de Greyback ; il est dit qu’il « ne regardait pas Greyback. Il semblait ne pas vouloir le voir » : a-t-il une raison particulière d’être si terrifié par Greyback ?

Si l’on revient à la scène chez Barjow et Beurk : lorsqu’il le menace, Drago montre à Barjow quelque chose sur son bras. Harry émet immédiatement l’idée qu’il s’agit de la marque des Ténèbres, mais si on part du principe que Drago n’est pas un Mangemort, que cela peut-il être d’autre ? A tout hasard, une morsure de loup-garou… cela aurait tout autant de raison d’effrayer Barjow que s’il s’agissait de la marque des Ténèbres, et cela permettrait également d’expliquer pourquoi Drago a mentionné Greyback, cela aurait même plus de sens que s’il s’agissait de la marque des Ténèbres.
Le fait que Drago soit un loup-garou permettrait d’expliquer d’autres choses également, comme le fait que Rogue le regarde comme s’il était « en colère et, si c’était possible, un peu effrayé ? » lors de la fête de Noël de Slughorn. Cela créerait une relation d’autant plus intéressante entre les deux personnages si Rogue lui procurait de la potion Tue-Loup, comme il l’avait fait pour Lupin.

Minerva McGonagall est un mangemort

Oui oui, vous avez bien lu. Si on sait aujourd’hui que cette théorie s’est avérée fausse, elle reste intéressante en raison de l’impressionnant nombre d’indices et d’arguments en faveur de sa théorie que l’auteur avait pu relever au fil des six premiers tomes.
L’idée générale était donc qu’en réalité, McGonagall était une Mangemort, et même la plus dévouée et la plus fidèle des sous-fifres de Voldemort. Les tomes 5 et 6 n’ont pas permis de dévoiler de grand méchant, contrairement aux quatre premiers tomes, et il était donc supposé que cela préparait la grosse révélation du septième tome ; qu’un des personnages qui aspirent le plus confiance, avait mené tout le monde en bateau depuis le début.

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Tout d’abord, le pourquoi du comment : GoldenMoonrose, le fan à l’origine de cette théorie, explique que ce qui l’a amené à creuser la piste de McGonagall est le fait que dans la saga, il est établi que chaque personnage, chaque objet introduit, a un vrai but, une utilité à un point ou un autre de l’histoire. Or, McGonagall ne semblait pas avoir de véritable utilité : qu’a-t-elle fait pour l’Ordre du Phénix, ou pour aider le trio ? Rien de vraiment très précis. On la voit plus souvent accompagner Dumbledore, en colère ou en larmes, c’est selon. Qu’a-t-elle vraiment enseigné d’important ? Rogue a appris à Harry le rôle des bézoards, l’occlumancie, et le sortilège de désarmement. Mais McGonagall ? Rien qui les aide beaucoup dans la bataille contre Voldemort. Certains diront qu’elle peut être sympathique. Mais dans Harry Potter, être sympathique n’implique pas être quelqu’un de bien ; il suffit de regarder Quirrell ou Maugrey/Croupton.

Si l’on étudie le personnage avec attention, on remarque qu’elle dit beaucoup de choses, mais qu’elle en fait finalement très peu. Rogue et elle sont en quelque sorte des miroirs inversés ; pour vraiment savoir qui est Minerva, il faut mettre ses actions en parallèle avec celles de Rogue. Si Rogue était vraiment un traître, pourquoi ferait-il tant de choses pour l’Ordre ? Pourquoi prendrait-il la peine de sauver Harry ? Pourquoi serait-il négligent au point d’agir de manière suspicieuse et d’être soupçonné à plusieurs reprises ? Alors que le comportement de McGonagall est au contraire, beaucoup plus en adéquation avec celui d’un Mangemort sous couverture à Poudlard ; elle donne l’impression de se faire du souci pour Harry, elle montre de la dévotion pour Dumbledore, mais elle ne l’aide jamais vraiment. Cela ferait de McGonagall une excellente actrice, ce pourquoi personne n’a découvert sa véritable allégeance.

Si l’on regarde attentivement dans les livres, on peut remarquer de nombreux indices qui vont dans ce sens. Par exemple, le fait que McGonagall soit professeur de métamorphose. Les professeurs de Poudlard enseignent des matières qui leur ressemblent, leur correspondent ; Rogue enseigne les potions, synonyme de rigueur, de discipline presque scientifique, de complexité, de logique difficile à saisir. McGonagall, elle, enseigne la métamorphose ; manipulation, changements de forme et d’apparences sont automatiquement associées à cette matière, ce qui laisse une grande part d’ambiguïté. Au début du premier tome, elle intègre Harry dans l’équipe de Quidditch ; c’est alors le plus jeune joueur depuis un siècle ; un peu dangereux peut-être, non ? Lors du match, il est alors attaqué par Quirrell et presque désarçonné de son balai ensorcelé… offert par McGonagall. Un peu plus loin dans ce même tome, McGonagall donne une retenue à Harry, Neville, Hermione, et Drago. Où les envoie-t-elle ? Dans la forêt interdite, où Voldemort attend son heure en se nourrissant de sang de licorne. Qui envoie-t-elle ? Les deux garçons concernés par la prophétie qui a prédit la chute de Voldemort, le fils d’un traître, et une sang-de-bourbe.

A la fin du premier tome, lorsque Harry, Ron, et Hermione lui disent ce qu’ils savent sur la pierre, elle les dissuade de faire quoi que ce soit et se montre plutôt agacée, encore plus agacée que Rogue, alors que Dumbledore avait tendance à les encourager à agir. Et en parlant de Dumbledore ; elle ne le prévient pas, elle ne lui dit rien de ce que Harry, Ron, et Hermione lui ont confié. Une fois sous la trappe, le trio affronte plusieurs épreuves ; ils succèdent à Quirrell, et il est évident lorsqu’ils arrivent dans les différentes salles que quelqu’un était là avant eux ; la harpe dans la pièce où est Touffu, les ailes tordues de la clef volante, le troll déjà assommé. Mais l’échiquier de McGonagall ne montre aucune trace de lutte, rien ne laisse supposer qu’une partie s’est déjà jouée, et les échecs sorciers sont suffisamment violents pour laisser des marques. Quirrell aurait donc traversé l’échiquier sans difficulté ? Logique si McGonagall est en effet un Mangemort.

Autre exemple, la fin de la Coupe de Feu. Lorsque Barty Croupton est interrogé sous Veritaserum, il parle longuement de ce qu’il a fait à Rogue pour l’effrayer. Pourquoi Rogue, qui est un ancien Mangemort, est-il une menace pour lui, et pas McGonagall, qui est supposée vouloir protéger Harry ? Ou bien, elle est jugée inutile et ne représente pas une menace pour ses plans de Mangemort, ou bien elle est de son côté. Une enseignante un peu trop protectrice ou concernée aurait pu être un problème pour lui, si elle avait essayé de l’empêcher de participer au tournoi par exemple, mais le fait est que McGonagall ne fait absolument rien.
Un peu plus tard, Dumbledore demande à McGonagall de garder Barty Croupton en attendant que Fudge puisse l’interroger. Mais Barty Croupton ne sera jamais interrogé, puisqu’il reçoit le baiser du Détraqueur. Pourquoi McGonagall n’a-t-elle rien fait pour l’en empêcher ? Elle est pourtant capable de produire un patronus. A moins qu’elle ait tout à gagner de la mort de Barty Croupton, qui aurait pu révéler au cours de son interrogatoire la véritable allégeance de McGonagall, comme on le voit faire dans la pensine.

Ce n’est qu’un minuscule échantillon des nombreux arguments en faveur de cette théorie, que vous pouvez retrouver plus en détails ICI.

Neville : « l’autre élu »

Lorsque l’on découvre la prophétie qui prédit la chute de Voldemort dans l’Ordre du Phénix, Dumbledore explique qu’elle pouvait s’appliquer à deux personnes ; Harry et Neville, puis précise que Voldemort l’ayant marqué comme son égal, il est désormais évident qu’elle s’applique à lui, avant d’attirer l’attention de Harry sur la deuxième partie de la prophétie. Il est curieux de voir de quelle façon Dumbledore apporte une information importante avant de rapidement changer de sujet, surtout quand on connaît la tendance de J.K Rowling à la préfiguration. Dans ce cas précis, pourquoi Dumbledore prend-t-il la peine de préciser que Neville pouvait également être l’enfant de la prophétie, pour affirmer immédiatement après qu’il n’y a aucun doute sur le fait que Harry soit l’élu ?

Plus tard, dans le Prince de Sang-mêlé, on peut voir Harry se poser des questions à ce sujet : « Si Voldemort avait choisi Neville, ce serait lui qui aurait une cicatrice en forme d’éclair et le poids de la prophétie sur ses épaules… » Ce n’est pas la première fois que des doutes sont émis à propos de Neville ; dès le premier tome, on attire notre attention sur lui. En effet, lors de la cérémonie de la répartition, le choixpeau magique hésite longtemps à son sujet, avant de l’envoyer à Gryffondor ; peut-être afin de suggérer que Neville est plus complexe qu’on ne le croit ?

Il est dit à plusieurs reprises que Neville est un sang-pur. Il est également souligné de nombreuses fois que les capacités magiques de Neville sont loin d’être extraordinaires. Serait-il possible que ses capacités magiques aient été artificiellement inhibées ? Qu’il ait été soumis à un sortilège à long-terme, pour le forcer à oublier quelque chose par exemple, et qui pourrait altérer sa magie ? Neville est souvent caractérisé par ses pertes de mémoire, mais elles pourraient avoir une explication magique. Lorsqu’il reçoit son rappeltout, celui-ci devient immédiatement rouge écarlate, signe qu’il a oublié quelque chose, sans que nous sachions de quoi il s’agit. Se pourrait-il que si le rappeltout est immédiatement devenu rouge, c’est parce qu’il a oublié quelque chose de très important depuis très longtemps, en raison d’un sortilège d’amnésie ?

Il était ensuite question pour les fans de savoir ce qu’on avait essayé de faire oublier à Neville ; la scène de torture de ses parents semblerait logique, mais peut-être y avait-il que chose de plus ; peut-être s’était-il passé autre chose à ce moment-là ? Quelque chose lié à la prophétie ? Certains fans ont émis l’idée que certains mangemorts auraient tenté de mettre Neville hors d’état de nuire, au cas où il aurait un rôle à jouer avec la prophétie, et parmi ces Mangemorts pourrait figurer Rogue. Pourquoi Neville a-t-il si peur de Rogue, au point que l’épouvantard prenne son apparence ? Peut-être parce que Rogue a joué un rôle dans la torture de ses parents, aux côtés de Bellatrix Lestrange.

Godric Gryffondor est vivant.

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Godric Gryffondor est un animagus et est en réalité toujours en vie. Il prend la forme du calamar géant qui vit dans le lac de Poudlard, ce qui fait de lui le plus gros animagus existant. Chaque soir à onze heures, il reprend forme humaine et se promène dans l’enceinte de Poudlard jusqu’au levée du jour, avant de regagner le lac.

Cette « théorie » est en réalité une plaisanterie lancée par J.K Rowling lors d’une interview.

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