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L’interview de Rowling, rediffusion

Si l’interview était en direct, les fans qui espéraient un tchat comme celui qui avait lieu à la sortie du tome 7 auront eu la déception de découvrir que rien ne l’indiquait réellement.

Les questions, posées uniquement par des classes participant au Club de Lecture Harry Potter de Scholastic, étaient toutes pré-enregistrées et aucune interaction avec les spectateurs n’était possible. L’interview aurait pu avoir lieu il y a trois jours que nous ne le saurions pas.

Toujours est-il que vous pouvez désormais en voir une rediffusion (en étant certains qu’il s’agit bien d’une rediffusion) et que Jo a apporté quelques informations intéressantes, en particulier au sujet de Pottermore et de certaines maisons. Elle a également lu un long passage du Tome 1 ; une lecture qui ravira les oreilles des anglophiles.

Vous trouverez un résumé de notre livetweet sous la vidéo (les informations ont été légèrement réorganisées). Vous découvrirez également ICI les photos envoyées par les instituteurs/institutrices qui assistaient à la diffusion avec leur classe, certains élèves ayant renoncé à la récréation de midi pour participer.

[La vidéo originale ayant été retirée, nous avons cherché une alternative sur youtube]

La vidéo commence par un présentation de la ville d’Édimbourg, l’interview étant prévue pour un club de lecture américain, avec un but pédagogique. L’influence culturelle de la ville sur le monde est en effet parfois oubliée, mais de nombreux auteurs y ont vécu.

Jo explique d’ailleurs rapidement que la ville a eu une certaine influence sur les livres ; Lockhart, par exemple, tient son nom de famille d’une inscription lue dans une église d’Édimbourg. De plus, la manière qu’on les habitants d’Édimbourg de traiter les célébrités, avec beaucoup de respect, lui a permis de longtemps trouver l’inspiration dans des cafés et lieux publics sans être dérangées.

Lorsqu’on lui demande si elle est capable d’expliquer le succès de la saga, après avoir rappelé quelques chiffres astronomiques, l’auteur répond qu’elle pense que ce n’est pas la magie de l’univers qui a plu aux lecteurs, mais plutôt les personnages.

Au sujet de son désir de devenir écrivain, Jo se rappelle de son premier livre, qu’elle avait écrit à l’âge de 6 ans. C’était l’histoire d’un lapin nommé Lapin. Ce qu’elle estime significatif, c’est de l’avoir achevé, pas simplement d’avoir décidé de l’écrire ; il est facile de commencer un livre, bien plus dur de le terminer.

Au cours de sa vie, plusieurs professeurs l’ont encouragée sur cette voie, et elle ne s’est jamais sentie plus fière en cours que lorsque ses travaux étaient lus à voix haute aux autres élèves. McGonagall et Dumbledore sont des professeurs qui leurs ressemblent par certains aspects ; cette sagesse, le fait qu’ils en apprennent à leurs élèves bien au-delà de la matière qu’ils enseignent.

La première phrase qu’elle ait écrite pour la saga, bien qu’elle ne puisse pas la citer exactement, était en rapport avec les évènements de Godric’s Hollow. On savait déjà que le livre commençait originellement avec le père Granger se rendant dans la maison des Potter après qu’il ait entendu une explosion ; cependant, Jo a ajouté un nouveau détail : Godric’s Hollow s’appelait à l’origine “Dark’s Hollow”.

Mais les passages qu’elle a rédigé avec le plus de plaisir sont l’apparition de Luna, la scène du cimetière dans le tome 4 (car elle était prévue depuis longtemps et c’était une sorte de moment symbolique) et les passages avec Peeves.

Sa deuxième tournée aux USA fut l’un des plus grand chocs et plus grands moments de sa carrière. Après avoir vu la file pour sa dédicace qui s’étalait sur plusieurs rues : elle avait naïvement demandé à son agent si les gens étaient là pour des soldes ou quelque chose du genre.

Alors qu’elle lit le passage chez Ollivander du tome 1, après avoir précisé qu’il fut écrit au pied d’un arbre, dans un parc, de manière plutôt appropriée, le fandom anglophone découvre sa façon de prononcer le nom de Rubeus Hagrid ; “FYI, @jk_rowling pronounces Hagrid’s first name as ‘Roo-Bay-Yus’, not ‘Ru-Bee-Us’ as it is in the Harry Potter films.Snitchseeker livetweet

Interrogée au sujet du trio, l’auteur décrit l’importance de leur complémentarité, mais aussi de leurs défauts à tous. Harry, Ron et Hermione doivent tous suivre un voyage émotionnel et un évolution, ils doivent aussi pouvoir entrer en conflits.

Ron est là pour le fun et pour l’humain (Harry est moins humain, car il est le héros), mais il manque d’assurance et il doit en gagner. C’est la ligne narrative de ce personnages, et le principal écueil dans sa relation avec Harry.

Hermione est là pour le savoir. Harry a besoin d’elle parce qu’il est le héros mais ne sait rien de sa propre histoire. Elle doit apprendre qu’il y a autre chose que les livres, elle doit gagner en humanité (notamment grâce à Ron). Elle découvre rapidement qu’il y a plus que les livres dans la vie, mais après un démarrage en trombe ses progrès se font plus lents.

En chacun d’eux réside un peu de Rowling ; Harry est légèrement détaché, comme l’auteur doit l’être, Hermione est une version exagérée de Jo adolescente, tandis que Ron a l’humour de sa créatrice (après tout, c’est elle qui invente ses plaisanteries).

Jo n’avait pas le temps de penser à la manière dont les gens liraient son œuvre, comme le fait que certains se sentiraient soutenus par la saga alors qu’il traversaient des phases d’exclusions, le livre admettant l’existence de “Dragos” ou de “Pansys” dans le monde réel.

J.K. Rowling et Pottermore

Lorsqu’elle en vient à parler de Pottermore, Jo semble vraiment enthousiaste. Elle explique que l’idée initiale derrière Pottermore était de donner une chance d’aborder les livres autrement que par les livres papiers, avec une interactivité renouvelée. Elle voulait cependant que le site ressemble graphiquement à un livre pop-up virtuel.

Ravie du système de répartition, elle estime qu’il était temps qu’elle en crée elle-même un, car il y a trop “de faux” sur internet, elle a donc trouvé ça très amusant à développer. Tout comme le système d’attribution de baguette, qui permet d’obtenir près de 30000 combinaisons de baguettes possibles différentes !

Elle a elle-même un compte sur Pottermore, pour avoir le plaisir de voir ce que vivent les fans et le choixpeau l’a placée à Gryffondor. Elle affirme que, bien qu’elle ait créé les questions, elle n’a pas répondu avec la volonté de se trouver dans cette maison et a même douté au moment de soumettre la dernière question.

Bien qu’elle ait toujours affirmé être une Gryffondor, Jo reconnaît de nombreux défauts à cette maison et avoue que Poufsouffle est sa maison préférée par bien des aspects. Elle adresse ici un message à ceux qui déserté le site parce qu’ils étaient répartis dans la maison d’Helga. “In many, many ways, Hufflepuff is my favourite houseHPSupporters livetweet

Alors que les Gryffondor restent à Poudlard pour combattre Voldemort dans le but, notamment, de prouver leur valeur, les Poufsouffle restent parce que “c’est la bonne chose à faire”, le “juste” choix.

La fille de l’auteur estime d’ailleurs qu’on “devrait tous vouloir être un Poufsouffle”. Et Jo de rajouter que la maison Gryffondor a produit plus d’un mage noir, tandis que Poufsouffle à une ardoise plutôt propre de ce côté là. “Gryffindor has turned out some dark wizards, Hufflepuff has a pretty clean recordHPSupporters livetweet

Elle ne compte pas quitter l’univers d’Harry Potter de si tôt et il lui est très facile de s’y replonger. Elle adore d’ailleurs écrire de nouvelles informations pour Pottermore ; cela lui permet d’approfondir des aspects qu’elle n’avait pas toujours entièrement développés, même dans ses travaux préparatoires, et elle invente donc de nouveaux détails.

Elle admet d’ailleurs s’être sentie très attristée après avoir rédigé une biographie complète du Professeur Remus Lupin pour le site. Bien que l’histoire de Lupin ait été dans un coin de sa tête pendant longtemps, elle s’est sentie proche du personnage et elle a trouvé ça très difficile ; sa vie vie ne fut pas de plus joyeuses.

Enfin, les spectateurs se sont vu offrir un aperçu exclusif de l’intérieur du magicobus tel qu’il sera présenté sur Pottermore, que vous trouverez ICI si vous le souhaitez.

Une nouvelle fois, elle affirme que son prochain livre sera sans doute pour enfants.

Un bref questionnaire de Proust lui est proposé.

  • Couleur préférée : le rose.
  • Repas préféré : les sushis.
  • Repas détesté : les tripes.
  • Son préféré : la mer ou les ronflement de son mari.
  • Sport préféré : QUIDDITCH.
  • Si je n’étais pas écrivain, je serais… : dépressive.

A cette dernière information, elle précise qu’elle renoncerait à l’écriture plutôt qu’à ses enfants, mais qu’elle serait souvent d’humeur maussade.

Ce qu’elle veut que les lecteurs retiennent de la sage, c’est qu’ils peuvent toujours y trouver un lieu de refuge. C’est ce qu’elle-même retient de ses livres préférés ; qu’elle peut s’y plonger ou s’y replonger si elle a besoin de se réfugier quelque part. Qu’un lecteur puisse considérer Poudlard comme son “chez soi” est l’un des meilleurs compliments qu’on puisse lui faire.

Et c’est sur ces mots qu’elle achève l’interview. Loin dans nos têtes résonnent les mots qu’elle avait prononcé lors de l’avant-première du dernier film : “Hogwarts will always be there to welcome you.”

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