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L’analyse des moldus: « Ordinaire mais magique: pourquoi Harry Potter est un best-seller « 

Article proposé par Haryr, rédigé par nos confreres de L Agence France presse.


LONDRES (AFP) – Les enfants ont toujours adoré les contes, les magiciens, et se passionnent pour les histoires sur le passage à l’âge adulte: mais la formule magique derrière le succès de la saga Harry Potter est peut-être la façon dont elle mélange ces deux ingrédients, selon des experts.

La folie entourant les aventures du jeune apprenti magicien devrait atteindre un nouveau sommet samedi avec la publication au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et dans d’autres pays de langue anglaise du cinquième volume des aventures d’Harry Potter.

Mais avec l’arrivée de « Harry Potter et l’ordre du Phénix », la question se pose à nouveau: comment J.K. Rowling, la « mère » de Harry Potter, a-t-elle réussi à bâtir une série qui tient en haleine des millions de personnes, qui a été traduite en plus de 50 langues et fait d’elle une femme plus riche que la reine d’Angleterre?

« Elle traite de choses qui sont très importantes pour les enfants: le passage à l’âge adulte, l’école, l’amitié, les bons et les affreux professeurs », plaide Hilary Minns, professeur de littérature anglaise à l’université de Warwick, dans les Midlands.

Les livres d’Harry Potter « contiennent en fait tous les thèmes qui sont importants dans la vie des enfants », explique Hilary Minns, qui enseigne notamment à de futurs professeurs d’écoles primaires. « L’action a certes lieu dans un monde fantastique, mais les enfants s’y identifient car cela ressemble parfois à leur vie de tous les jours ».

« Harry Potter montre combien les histoires peuvent faire grandir les enfants en expérience, leur apporter des repères et les aider à réfléchir sur leur propre vie, tout en restant en sécurité, à l’abri du livre », précise-t-elle à l’AFP.

Comme les quatre volumes précédents, « Harry Potter et l’ordre du Phénix » raconte les exploits de Harry et ses amis à l’école de magie de Poudlard et son combat contre le malfaisant Lord Voldemort.

« Ce sont de bons livres, qu’il est difficile de quitter une fois commencés, plaide Hilary Minns. J’ai un peu honte, je ne l’ai pas encore commandé ».

« Notre guide au sein de ce monde est un garçon un peu désorienté, un peu à l’écart, et qui se débat non seulement pour donner un sens à la magie, mais aussi à sa vie, estime Sarah Crompton, du Daily Telegraph. C’est pour ça que les enfants comprennent très bien Harry ».

« Les livres de Harry Potter touchent beaucoup les enfants mais aussi les adultes parce qu’ils réaffirment le pouvoir de l’amour », dit-elle.

Dans ses livres, J.K. Rowling « souligne clairement, encore et encore, que les victoires de Harry sur le mal sont dues à l’amour. Son amour et sa loyauté envers ses amis le conduisent à des actes courageux. Mais, et c’est le plus important, c’est l’amour de sa mère, morte pour lui sauver la vie, qui le rend intouchable », plaide-t-elle.

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« Avoir fait l’expérience d’un tel amour sans limite et la sécurité que cela procure sont les choses dont chaque enfant, et chaque adulte, rêve en fait plus que tout », note la critique littéraire du Daily Telegraph.

Si les admirateurs de J.K. Rowling sont légion, certains refusent cependant de se laisser emporter par le mouvement et de sombrer dans l’hyperbole. Parmi ces voix dissidentes, Paul Magrs, auteur de deux livres pour enfants, qui dirige un cours d’écriture à l’université d’East Anglia (est).

Les livres de Harry Potter « ont une bonne intrigue et sont répétitifs, ce qui provoque un effet d’accoutumance », critique-t-il, interrogé par l’AFP. « Chaque livre nous emmène à travers une nouvelle année scolaire, avec juste quelques nouveautés ».

Selon Paul Magrs, les meilleurs livres de fiction pour enfants sont ceux sur les « outsiders, les marginaux. Il devrait y avoir une touche d’anarchie. Mais il n’y a rien d’anarchique dans les romans de J.K. Rowling, qui sont en fait des livres sur les écoles privées ».

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