J.K défend les chouettes, mais pas au parc Harry Potter d’Osaka.
J.K. Rowling s’est à plusieurs reprises exprimée contre l’adoption de chouettes comme animal de compagnie ; un fléau qui s’est développé avec la popularité de Harry Potter et qui touche particulièrement l’Asie. Au Japon, les Owl Café (bar à chouettes) gagnent en popularité, même si les conditions dans lesquelles les volatiles sont maintenus posent problème.
Ce n’est donc pas réellement une surprise si la zone Harry Potter du parc Universal à Osaka, ouverte en 2014, dispose de plusieurs éléments absents des parcs de Orlando et Los Angeles : un lac noir, un espace photo dans le Poudlard Express… et des chouettes vivantes avec lesquelles les visiteurs sont invités à poser !
Lorsque l’auteur a une nouvelle fois lancé un appel contre les chouettes domestiques, certains fans en ont profité pour lui suggérer d’intervenir auprès de Universal à ce sujet, elle qui est parvenue à faire interdire la vente de Coca au sein des lands Harry Potter et a donc clairement son mot à dire en la matière.
Certes, ces chouettes sont entourées par des professionnels, qui prennent normalement soin des animaux, dans de meilleures conditions que des particuliers ayant décidé d’imiter Harry “parce que Hedwige est cool”, mais un parc d’attractions n’est pas un lieu reposant ou aisément contrôlé en matière de lumières aveuglantes, de bruit, de mouvements… qui pourraient causer un stress supplémentaire aux oiseaux.
Un cas qui n’est pas isolé
Notons que d’autres attractions potteriennes ont déjà du faire face à ce débat. Le Studio Tour de Londres n’a plus proposé ses animations temporaires centrées sur les dresseurs et leurs partenaires à plumes depuis les protestations de PETA, alors que l’environnement est plus facilement maîtrisé et que le but éducatif est clairement affiché. De son côté, la pièce Cursed Child avait mis fin à la participation des chouettes vivantes dès les premières représentations suite aux difficultés rencontrées avec le dressage des animaux.
Quant aux visiteurs des Wizarding World de Orlando et Los Angeles, ils peuvent observer des chouettes, eux aussi, au bureau de poste de Pré-au-lard, mais elles sont toutes mécaniques ; l’expérience n’en est pas moins immersive. On peut donc se demander si une telle spécificité pour le parc d’Osaka est réellement nécessaire. La présence d’animaux sauvages captifs dans un lieux touristique se justifie parfois par un objectif éducatif, mais le parc d’attractions est-il réellement un environnement adéquat pour cela ?
Une chose est sûre, ce serait un signal fort si J.K. Rowling décidait de s’exprimer clairement sur le sujet.