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Accueil / Biographies de Harry Potter / 4ème tome - La Coupe de feu / Critique : Harry Potter et la coupe de feu illustré par Jim Kay

Critique : Harry Potter et la coupe de feu illustré par Jim Kay

Nous avons eu la chance de recevoir en avant-première un exemplaire de l’édition française de Harry Potter et la coupe de feu illustré par Jim Kay.
Après deux ans d’attente, le quatrième tome de la saga est-il à la hauteur ?

Harry Potter et la coupe de feu marque le retour d’un grand Jim Kay, après un troisième tome un peu en dessous des deux premiers. L’ensemble n’est pas sans reproche, et on note quelques petites déceptions, mais la plupart des illustrations nous ont laissé sans voix.

Les nouveaux personnages sont nombreux dans ce tome et la plupart a droit à une ou plusieurs apparitions : Krum, Cédric, Fleur, Rita, Maugrey (terrifiant à souhait, avec son visage émacié et ses cicatrices), Verpey, Croupton, Winky…
Plusieurs personnages secondaires se distinguent également : Pansy Parkinson, Bill & Charlie Weasley, Ollivanders, Hassan Mostafa, Arthur Weasley, mais aussi Ginny, qui a enfin droit à un sublime portrait !

Jim Kay continue de nous ravir avec des représentations réalistes mais sublimes ; on pense par exemple à Fleur Delacour, très jolie sans pour autant être une bimbo aux traits trop sexualisés. Les personnages déjà connus grandissent véritablement : leur physique évolue nettement de tome en tome, un changement particulièrement frappant pour Drago et Harry.

On regrettera cependant l’absence de certains personnages comme Karkaroff ; madame Maxime, qui a techniquement droit à une petite illustration, très belle mais qui nous laisse sur notre faim ; Cho, vue brièvement dans le tome précédent, mais dont l’absence ici nous semble regrettable étant donné son importance ; et Barty Croupton Junior sous véritable apparence.

Portrait de Hermione Granger et Viktor Krum lors du bal de Noël, par Jim Kay dans Harry Potter et la coupe de feu illustré

L’illustrateur continue de nous offrir un univers visuel indépendant des films, qui nous permet de redécouvrir les multiples détails du récit et de les aborder sous un nouvel angle. Hermione porte enfin une robe de bal bleue dans un décor aux teintes plus chaudes et aux tenues plus extravagantes que ce que les films nous ont laissé voir ; le camping de la coupe du monde de quidditch regorge de fantaisie ; Rita Skeeter apparaît sous sa forme d’animagus ; et l’aspect du « bébé Voldemort » est plus horrifiant que répugnant. Seule exception ; un viaduc rappelant fortement celui de Glenfinnan et le parcours emblématique du Poudlard Express dans les films.

Portrait de Ron Weasley dans sa chambre aux couleurs des Canon de Chudley, par Jim Kay dans Harry Potter et la coupe de feu illustré

L’imagination et le souci du détail de Jim Kay ne cesse de nous surprendre au fil des pages ; on a adoré découvrir les vitraux étincelants du carrosse de Beauxbâtons, les timbres sorciers et moldus qui se mêlent sur la lettre adressée aux Dursley ; les différents stades de croissance du Scrout à pétards, la planche anatomique du suédois à museau court ; la chambre de Ron et sa décoration aux couleurs des Canons de Chudley ; les noms de dragons écrits dans la langue de leur pays d’origine ; le bateau de Durmstrang en forme de tête de requin qui préfigure la métamorphose de Krum ; le vendeur de souvenirs et la chaise vide à côté de Winky lors de la coupe du monde de quidditch ; ou encore l’oiseau exotique apportant la lettre de Sirius.

Si le choix de faire figurer les elfes de maison en fil rouge du livre nous a également beaucoup plu, nous sommes en revanche moins convaincus par la répétition des badges Potter stinks et Vive Cédric Diggory.

Un elfe de maison nettoyant une armure de Poudlard, illustration par Jim Kay dans Harry Potter et la coupe de feu illustré

Le travail sur la lumière est toujours très impressionnant, et ce tome ne fait pas exception : colline de la Têtafouine à l’aube, feu craché par les dragons, brume dans le cimetière de Little Hangleton… même le médaillon de Hagrid et Madame Maxime, réalisé en simple noir et blanc, nous en met plein la vue.

Harry Potter et Cédric Diggory dans le cimetière de Little Hangleton, illustration par Jim Kay dans Harry Potter et la coupe de feu illustré

La maîtrise de la lumière et de la mise en page renforce notre immersion et la narration. Dans le cimetière de Little Hangleton, on ne remarque pas Peter Pettigrow au premier abord, tout comme Harry et Cédric. On sent véritablement le réveil en sursaut de Harry à la fin de son rêve, dans le premier chapitre, avec son visage qui jaillit de la page. Jim Kay nous invite également à découvrir le Terrier de l’extérieur, avant de dévoiler la même scène vue de l’intérieur une fois la page tournée, et séquence le Priori Incantatem en trois temps dans un enchaînement presque cinématographique.

Scroutt à pétard poursuivant un élève de Poudlard, illustration par Jim Kay dans Harry Potter et la coupe de feu illustré

Malheureusement, plus les tomes s’allongent, plus les illustrations sont espacées. La version française, plus longue qu l’originale, en soufre plus encore, puisque les écarts entre illustrations sont plus importants. C’est l’un des points noirs de ce tome, sachant qu’on passe parfois tout un chapitre sans illustration, alors que d’autres bénéficient de plusieurs planches et/ou médaillons (à chaque page ou presque), ce qui crée un léger sentiment de déséquilibre.

Par ailleurs, nous avons été un peu frustré du peu d’illustrations de la 3è tâche (deux illustrations quand les autres tâches en comptaient au moins quatre), ainsi que de l’absence de la salle de bain des préfets et, plus anecdotique, de l’incident de Dudley avec les pralines longues langues.

Baguettes levées sur fond de flammes lors de la Coupe du Monde de Quidditch, illustration par Jim Kay pour Harry Potter et la Coupe de Feu illustré

Conclusion

Au final, cette interprétation de l’univers de Rowling nous émerveille par ses innombrables détails qui donnent véritablement vie à la magie. Comme dans le tome 3, on aime le choix d’avoir représenté des éléments anecdotiques, qui rappellent la richesse du récit, mais l’absence de certains éléments majeurs peut se faire sentir.

Globalement, ce tome est une nouvelle réussite, qui permettra aux fans de la première heure de se replonger dans l’univers qu’ils aiment tant, et aux plus jeunes lecteurs de découvrir un vision autre que celle des films.

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