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Les Animaux Fantastiques : l’avis de la rédac’ [spoilers]

/ !\ CET ARTICLE CONTIENT DES SPOILERS CONCERNANT LES ANIMAUX FANTASTIQUES et LES ANIMAUX FANTASTIQUES 2 / !\
Pour tout savoir sur l’après-film, parcourez nos dossiers : interviews sur le 1er film ; interviews sur la suite ; les questions en suspens ; les théories ; le livre-scénario ; les scènes coupées au montage


Les personnages

Newt

Étant une Poufsouffle, j’attendais avec impatience de voir Newt. Enfin un Poufsouffle comme personnage principal, nous avons été trop longtemps moqués par les autres maisons ! Eh bien, je n’ai pas été déçue. J’ai adoré ce personnage attachant, réservé, maladroit qui se révèle être un puissant sorcier. Newt parle très peu et j’ai aimé cette particularité. Pas besoin de longues répliques, ses actions et ses gestes envers ses créatures disent tout. Et Eddie Redmayne l’interprète à merveille (la parade nuptiale, entre autres, était parfaite, venant d’un acteur oscarisé je n’en attendais pas moins).
Leely

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J’avais beaucoup d’appréhension à l’idée de découvrir le personnage de Newt. Peur d’avoir un héros type « Harry Potter » d’autant plus que je déteste celui-ci, peur d’y trouver un personnage trop « aventurier » genre Indiana Jones à la recherche de créatures magiques – le personnage étant Poufsouffle ça aurait été déroutant – et également inquiète par rapport au choix de l’acteur (un acteur que j’apprécie beaucoup, mais je ne l’attendais pas dans un univers comme celui-ci). Mes craintes se sont pourtant vite envolées, j’ai été agréablement surprise par Eddie, il joue son personnage à la perfection en respectant les Poufsouffles (timide, réservé, le regard un peu fuyant, généreux – Franchement quel autre sorcier sain d’esprit aurait eu l’idée de faire découvrir le monde magique à un moldu avec tant de simplicité sans penser un instant à l’oublietter? A part notre chère Luna Lovegood…) c’est un personnage simple mais très attachant. “
Elunarya

Tina

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J’avoue que ce personnage est une déception pour moi. Une impression sans doute due à la piètre performance de l’actrice, Katherine Waterston, qui joue de manière unidimensionnelle, sans réelle évolution tout au long du film. Chaque fois qu’elle apparaît à l’écran, elle donne l’impression de vouloir pleurer, ce qui est franchement agaçant. La tentative de J.K. Rowling de nous la rendre sympathique en en faisant une auror déchue essayant de retrouver son poste ne fonctionne pas. Seule la scène de la mise à mort nous aide à comprendre un peu mieux le personnage, en lui donnant un peu d’épaisseur. Mais pour moi, cela arrive trop tard et il va me falloir une bonne évolution dans les prochains films pour rendre crédible une union entre elle et Newt.”
Abraxan

Queenie

Je me suis volontairement tenue à l’écart de toute information avant la sortie du film, donc je ne connaissais pas le personnage de Queenie. Quand j’ai vu arriver cette bimbo blonde toute de rose vêtue, j’ai craint le pire… mais j’ai été agréablement surprise quand j’ai vu que je me trompais complètement ! Loin de jouer la petite sœur nunuche, elle a un cœur en or, voit au-delà des apparences (elle tombe tout de suite sous le charme de Jacob, je ne m’y attendais pas) et elle est courageuse et très futée ! Voilà qui bouleverse de manière bienvenue les stéréotypes !
Puppet

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Queenie Goldstein a beaucoup plus de présence que sa sœur Tina à l’écran, et incarne parfaitement la sorcière chic du New-York des années 20. D’ailleurs elle montre un amour fraternel sans limites à sa sœur, puisqu’elle n’hésite pas à aller la sauver dans les sous-sols du MACUSA. Il est presque dommage qu’elle, si douée dans la magie culinaire, en soit réduite à travailler au bureau des permis de port de baguette du MACUSA avec sa sœur Tina. Un personnage, que dirais-je, un couple bien plus intéressant avec Jacob Kowalski que Newt et Tina. Mais peut-être ces deux-là sont plus exubérants et moins timides.
Sélabelle

Jacob

J’avais peur, en voyant arriver le personnage de Jacob, que l’on écope encore une fois d’un de ces éternels faire-valoir du héros, un peu lourdaud et bêta. Pourtant, malgré son rôle standard de “vecteur” (c’est à lui que les spectateurs s’identifient car, comme lui, ils découvrent ce nouveau monde magique), et sans non plus transcender les codes du “personnage bonne pâte ami du héros”, Jacob est parvenu à laisser une impression originale dans mon esprit. S’il peut parfois paraître empoté, certains passages nous rappellent qu’il s’agit d’un homme tout à fait capable d’action et de prendre des décisions (comme lorsqu’il ouvre la porte du bureau de Graves à coup de pied, ou bien qu’il donne un coup de valise à Newt après les péripéties de la banque)… ce qui n’est pas si facile dans sa situation, plongé et ballotté ainsi dans le monde magique. Il s’agit au final d’un personnage drôle et attachant, à mes yeux typiquement “rowlingien”, qui n’a peut-être pas pu disposer de toute la place nécessaire à son développement dans ce premier film. Il serait par exemple très intéressant que son passé dans l’armée ressurgisse de manière plus marquée par la suite.”
Jilelminah

Le personnage de Jacob Kowalski est si bien joué par Dan Fogler qu’il en éclipse presque Newt Scamander. Il est toujours très surpris de découvrir de nouvelles créatures, de nouvelles formes de magie, et joue très bien cette surprise qui rend le public hilare. Et en même temps, il montre une acceptation de cet univers magique, un désir d’en être, une tendresse particulière à l’égard des créatures de Newt, et est capable, avec ce dernier, de tisser de véritables liens d’amitié. On a presque envie d’en savoir plus sur son futur avec Queenie ; cependant, le fait qu’il ouvre finalement sa boulangerie met un peu un “point final”, et ce un peu trop rapidement, à la quête initiale du personnage.
Sélabelle

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Queenie et Jacob

La relation entre Queenie et Jacob est aussi inattendue qu’émouvante. Un coup de foudre entre une sorcière très douée et un simple moldu (oups… non-maj), dans une société où tout contact est interdit, leurs physiques si différents, rend leur relation très singulière et surprenante. Cela amplifie la sympathie que l’on ressent à leur égard. Le traitement par les dialogues est très réussi, tout comme la complicité entre les acteurs que l’on ressent derrière l’écran. Un couple adorable!“
Slyis

Contrairement à Slyis, j’attendais cette relation qui paraissait évidente dès les bandes-annonces… ce qui n’enlève rien à sa fraîcheur et sa qualité.
Panta

Graves

Je m’attendais un peu malheureusement au twist final, cette possibilité avait déjà été envisagée à la Gazette, et je n’ai donc pas été surprise par la découverte de la véritable identité de Graves… De plus, si le personnage est intéressant, c’est aussi un de ceux qui laisse le plus de questions en suspens, dont on n’aura sans doute pas les réponses, puisque le personnage n’est pas censé revenir pour la suite. Je comprends le besoin d’entretenir le mystère compte tenu de son identité, mais j’aurais vraiment aimé qu’on en apprenne plus sur lui. Sa relation avec Credence me paraît fouillis, décousue, trop de zones d’ombre empêchent de saisir la subtilité du personnage, et me laissent un peu sur ma faim.
Ipiutiminelle

Il y a des acteurs comme ça avec lesquels ça ne passe pas – Jennifer Garner, Daniel Craig… Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça. Et bien Colin Farrell en faisait partie. Et grâce aux Animaux fantastiques, on peut dire que nous nous sommes réconciliés tous les deux. Le jeu d’acteur de Colin est vraiment très bon, contrairement à ce que j’avais vu de lui, il n’est pas mono-expressif ! Il sait faire passer les émotions qu’il faut quand il le faut et, contrairement à plusieurs personnes de mon entourage quand ils ont vu le film, j’ai été surprise par le twist final. Un véritable coup de cœur pour moi !
Idril

J’avais envisagé le twist final il y a plusieurs semaines… comme une blague qui me paraissait injustifiable. Et j’avais raison : c’est injustifié. Le film n’essaye même pas d’expliquer la chose : polynectar, métamorphose, comment Graves a été remplacé ? Rien.
Graves et excellent, c’est le méchant parfait, jusqu’à la grande révélation. Ce qui aurait pu être un des meilleurs éléments du film, en quelque seconde, devient à mes yeux l’un de ses points les plus faibles.

Panta

Credence

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« J’ai trouvé Ezra Miller excellent dans le rôle : il était glauque à souhait ! (Il faut dire que sa coupe de cheveux aidait…) J’ai beaucoup apprécié le traitement de sa relation avec Graves, très ambiguë… À chaque fois que les deux se retrouvaient, je ressentais une sorte de malaise terrible, et c’est pour ce genre de choses que j’aurais aimé avoir un livre qui apporte plus de détails.
Puppet

J’ai beaucoup aimé ce personnage très bien interprété, j’avais vraiment envie de lui venir en aide. Sa relation avec Mary Lou m’a semblé très intéressante. Elle adopte un comportement insupportable avec lui mais il continue de ressentir une forme d’affection pour elle. Cela se ressent notamment par le meurtre du politicien qui avait insulté sa famille. Il n’exprime pas son attachement particulier envers elle par des paroles mais des actes. Dans un sens je trouve ça touchant. J’ai hâte de voir comment il va évoluer, livré à lui même dans les films suivants !
Slyis

Ezra Miller, cet acteur de la nouvelle génération qui impressionne au fil de ses rôles et que l’on n’a pas fini de voir au cinéma ! Concernant le personnage de Credence, qui est très intéressant et que l’on ne peut s’empêcher de plaindre et d’aimer, c’est surtout au sujet de sa relation avec Grindelwald que je m’interroge: le mage noir exerçait-il la même sorte de “pression affective” sur Albus Dumbledore ? Le manipulait-il lui aussi ? Des questions qui, j’espère, auront des réponses dans les autres films.
Idril

Les Second Salemers (famille Barebone/Bellebosse)

La possibilité d’avoir un autre ennemi qu’un mage noir classique dans ce film, avec la présence de la famille Bellebosse, qui cherche à dénoncer la sorcellerie, est pour moi une nouveauté agréable après huit films passés à combattre Voldemort. Les relations entre les enfants adoptés et Mary Lou Barebone sont plutôt bien décrites à l’écran, l’action dénonciatrice de Mary Lou est fortement présente. En revanche, c’est très dommage de les faire disparaître dès le premier film, et de ne pas leur avoir donné la possibilité d’opposer plus de résistance aux sorciers qu’un simple “nous sommes révélés aux moldus” sur la fin du film. Même si finalement, la création de l’Obscurus, “ennemi” principal du film, est du fait de Mary Lou ! À mes yeux, c’est une forme d’adversité bien plus originale que le classique méchant mage noir, surtout à New-York où les relations sorcier/no-Maj sont bien plus cachées et tendues.
Sélabelle

Seraphina Picquery, Présidente du MACUSA

fb-jb-05776.jpgTrop peu présente dans le film, se contentant presque de faire office de représentation avec sa troupe d’Aurors et d’employés (seul Graves a un peu de profondeur). J’ai trouvé cela dommage d’introduire autant de personnages et que quelques-uns soient plus approfondis aux dépens des autres. Peut-être la verra-t-on plus dans les prochains films, bien que j’en doute, puisque ceux-ci se dérouleront en Europe.
Sélabelle

Les créatures

a296b20d-db76-484b-9f82-ccb3fbe93e5a.pngDécouvrir toutes ces nouvelles créatures a été un émerveillement pour moi, j’étais comme Jacob (la même tête). Pickett, le botruc est celui que j’ai préféré ; sa relation avec Newt est toute particulière (la scène du speakeasy, le bar clandestin, m’a brisé le cœur). Les veaux de lune avec leurs grands yeux étaient adorables. Le niffleur était drôle et espiègle, Newt est exaspéré par lui mais en même temps, on voit qu’il l’aime bien. En revanche, je trouve qu’on reste sur notre faim. On ne sait pas où Newt a trouvé certains animaux, y en a-t-il beaucoup dans le monde ? Sont-ils chassés par les sorciers ? Quelle est cette créature qui ressemble à un bousier ? Beaucoup de questions qui, j’espère, trouveront une réponse dans les prochains films.
Leely

On savait que toutes les créatures seraient en images de synthèse et ça paraissait regrettable au vu du travail de l’équipe qui avait créé les animaux pour Harry Potter. En dehors du niffleur dont la fourrure paraît un peu artificielle et du gobelin qui aurait profité d’un maquillage réel plutôt que de motion capture, au final, les créatures sont plutôt réussies.
Panta

L’obscurus

« J’ai beaucoup aimé l’idée que si un sorcier essayait de réprimer sa magie, alors celle-ci se transformait en force destructrice. C’est simplement le principe du déni, mais c’est très bien trouvé ! Par contre, j’ai trouvé que le traitement des obscurus dans le film n’était pas toujours très cohérent : ils sont présentés comme une créature, et comme un parasite… Mais ce n’est ni l’un ni l’autre, puisque c’est une force qui est produite par le sorcier lui-même ! Le fait que ça ne soit pas très clair m’a dérangée, et c’est dommage parce que sur le principe je trouve ça génial ! »
Puppet

Les scènes du film

La banque

Clairement une de mes scènes préférées de tout le film. C’est une entrée en matière fantastique, rythmée et qui nous présente le niffleur, qui est entré aussitôt dans le top 3 de mes créatures préférées ! La scène dans le coffre-fort où Newt le secoue et le chatouille m’a particulièrement fait rire. Et ce pauvre Jacob dans tout ça, qui ne revient pas de ce qui lui arrive… Excellent !
Puppet

L’intérieur de la valise

L’intérieur de la valise de Newt, que l’on découvre avec les yeux émerveillés de Jacob, est une de mes scènes préférées. La diversité des créatures présentées, l’organisation interne de cette valise-TARDIS un peu étrange, ses multiples écosystèmes qui permettent de faire cohabiter des créatures aussi éloignées les unes que les autres, qu’elles soient au centre de l’histoire ou simplement là pour le clin d’œil, tout cela donne envie de s’y perdre, d’en visiter chaque recoin. C’est aussi le premier moment où on découvre Newt à l’aise, dans son environnement, on comprend un peu mieux qui il est. Sans oublier la superbe bande-originale qui sublime la scène. J’aurais adoré en lire une description ultra-détaillée dans un roman !
Ipiutiminelle

La parade amoureuse

redmayne-fallon.jpgHaha, il n’y a vraiment rien à dire sur cette scène, elle se passe de commentaire. Il s’agit d’un moment d’humour très bienvenu dans ce film plutôt sombre. Et la performance d’Eddie Redmayne est excellente.
Abraxan

J’ai encore une larme au coin de l’œil. Je vous informe que j’ai appris par cœur la chorégraphie et que j’en suis très fière.
Salem

La visite dans le bar clandestin

C’est ma plus grosse déception du film. Les créatures en images de synthèse n’ont rien à voir avec celles réalisées à l’aide de maquillage dans les films Harry Potter, aussi je n’ai pas reconnu que Gnarlak était un gobelin, et la chanteuse avait des allures de croisement entre un elfe de maison et un humain. Cette scène m’a fortement rappelée celle du bar dans Star Wars, et elle n’apportait pas énormément à l’intrigue. Bref, je jette un voile pudique sur ce passage.”
Salem

La scène de la condamnation à mort

Si la condamnation en elle-même m’a quelque peu dérangé (comment Graves peut-il prendre une telle décision – aussi hâtive – sans le moindre procès ?), la scène qui s’en suit est très prenante. L’idée même d’avancer soi-même vers sa mort, attiré par les bons souvenirs ; cette analogie avec la chaise électrique et le couloir de la mort ; cette tension, ce silence, Tina (une de ses meilleures scènes pour moi),… Cette scène m’a remué jusqu’au plus profond de moi-même.
Guizmo

La scène de la pluie

C’est LA scène que j’ai trouvé incohérente et qui m’a dérangé dans le film ; alors que j’étais vraiment emballé durant l’intégralité de l’histoire. Pourquoi les sorciers ne sont-ils pas affectés ? Comment les no-majs à l’intérieur de leur appartement sont-ils touchés ? (Elle est sérieuse l’idée de la douche ?) Malgré tout, l’instant entre Jacob et Queenie sur la fin restait mignon au possible et, pour ma part, assez inattendu. En fait j’imaginais réellement que Jacob ne perdrait pas ses souvenirs suite à ce baiser, que la pluie n’aurait pas d’effet, et le fait qu’il perde tout de même une partie de sa mémoire m’a touché.”
Guizmo

Revelio

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Même s’il s’est fait directement une place dans mon top 3 des films sur l’univers de J.K. Rowling, ce film m’a déçu sur cette toute petite scène de la fin : celle du sortilège Revelio. Parce que je sais que le personnage de Grindelwald sera important par la suite et parce que je m’interroge énormément sur lui depuis la sortie du septième livre, je ne suis absolument pas d’accord sur le choix de Johnny Depp pour incarner ce personnage. En l’espace de quelques secondes, tout ce qu’a réussi à créer Colin Farrell pour le mage noir, toute sa performance que j’ai trouvé excellente, a été balayée d’un regard et de deux phrases… J’y ai pourtant cru jusqu’au bout, que la présence de Johnny Depp au casting n’était que de la fausse communication pour faire le buzz, mais non… Malgré ma déception, je ne suis pas défaitiste. Je n’ai jamais vu Depp en méchant et j’ai tout de même hâte de voir ce qu’il va en faire même si je ne comprends pas qu’il ait choisi un américain pour jouer un “nordique” et si j’aurais adoré voir Mads Mikkelsen dans le rôle.”
Idril

Ilvermorny… Et alors ?

La mention d’Ilvermorny m’a agacée, tant elle venait comme un cheveu sur la soupe. L’école n’intervient en rien à aucun moment du film, et on sent qu’elle a été placée là juste pour faire plaisir à ceux qui ont lu les articles de Pottermore à son sujet, et ont fait le test… Mais ça n’apporte rien ni à l’intrigue, ni à la scène, si ce n’est cette petite compétition puérile de “qui c’est qui a la meilleure école ?”…
Puppet

Cette réplique aurait eu un peu plus d’intérêt s’ils avaient gardé la scène de l’hymne d’Ilvermorny, chantée par Tina & Queenie, mais là on s’arrête au moment où ça pourrait devenir intéressant. De manière générale, toutes les informations autour de l’histoire de la magie américaine diffusées sur Pottermore, et annoncées comme une introduction au film, étaient complètement absentes de l’histoire, on se demande un peu quel était l’intérêt de nous inonder de telles informations. Quitte à nous donner un peu de background, j’aurais préféré qu’on nous raconte les voyages de Newt avant son arrivée à New-York….”
Ipiutiminelle

En vrac

Et les moldus dans tout ça ?

J’ai eu un peu de mal avec certaines scènes mêlant sorciers et moldus ; on nous répète à plusieurs reprises que les rapports entre les deux mondes sont complexes et tendus, et pourtant, on assiste plus d’une fois à des démonstrations de magie devant des moldus sans que cela semble déranger qui que ce soit ; Newt répare l’immeuble de Jacob après qu’il a été détruit par l’éruptif, et Tina ne lui fait aucune remarque, pourtant, en bas dans la rue, les moldus sont attroupés autour du bâtiment… De la même façon, lors du combat final, les aurors du MACUSA protègent l’entrée du métro où s’est réfugié Credence, mais personne ne prend le temps de jeter un sortilège de désillusion ou de repousse-moldu, pour essayer un tant soit peu de dissimuler leur existence…
Ipiutiminelle

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Il y a beaucoup plus de No-Majs dans le film qu’on puisse le penser ; Jacob éclipse évidemment tout le monde avec sa présence continue et son personnage drôle et profond. Les Second Salemers sont trop peu présents, trop peu approfondis et unilatéraux dans leur haine ; et disparaissent assez rapidement, ce qui est dommage. Quant au sénateur Shaw, son frère et son père, bien que peu présents et approfondis aussi (ce qui est normal, on se concentre sur les héros magiques), ils permettent de donner un peu de réalisme historique et non-magique au film, en contrebalançant les protagonistes principaux.
Sélabelle

L’humour

L’humour est globalement traité de façon réussie dans le film. Il sait être présent quand la situation s’y prête sans être utilisé lourdement dans la plupart des cas. J’ai noté quelques touches d’humour pas vraiment utiles, notamment concernant les effets de la morsure dont est victime Jacob au début du film ou son corps, trop gros pour rentrer normalement dans la valise de Newt. Ces quelques bémols n’empêchent cependant pas de s’amuser devant le reste du film et nous rappellent avec émotion que l’humour reste une partie importante de la saga Harry Potter si chère à nos yeux »
Slyis

Le strudel, et autres détails magiques

fantasticbeasts-strudel-207918-1280x0.png.jpgAu fond, ce qui a fait pour moi le vrai charme de ce film, et au-delà de l’émerveillement que l’on ressent de prime abord, est ce qu’on pourrait appeler la magie ordinaire, tous ces petits détails qui rendent le tableau d’ensemble si vivant. En un clin d’œil et de manière aérienne, Queenie met la table, puis prépare et cuit le strudel, qui se dépose sur son plat avec une grâce que beaucoup de personnes seraient bien en peine d’égaler. (Au passage, cela explique comment Molly Weasley trouve le temps de faire la cuisine pour toute sa maisonnée sans rester 24 heures par jour derrière les fourneaux). Au MACUSA, les notes de service se baladent un peu partout sous forme de souris, se battent et se déchiquettent (on imagine qu’un Reparo suffira à les réassembler… sinon, le MACUSA doit vraiment fonctionner au ralenti). Ajoutons également son baromètre du secret magique, qui rappelle celle des Weasley, ou même la profusion de créatures à l’intérieur de la valise, qui rassasie de petits détails les lecteurs de l’encyclopédie originale. Pour moi, ce soin apporté aux détails permet de nous emmener mieux que n’importe quoi d’autre dans cet univers magique, et ajoute de manière appréciable à la cohérence de l’ensemble.
Jilelminah

Les Animaux Fantastiques ou la Fabuleuse Histoire de Grindelwald ?

Bien sûr, il faut un fil rouge à une série de films… Mais j’ai peur que les animaux fantastiques laissent trop vite la place aux agissements de Grindelwald. Ce premier film nous en met plein la vue niveau créatures, mais en fin de compte, elles ne sont qu’accessoires à l’intrigue. Quand on nous a annoncé le film, je m’attendais à voir une sorte de Newt-Indiana Jones partir à la conquête d’animaux fabuleux à travers le globe… Et je pense que cet aspect va se perdre de plus en plus au fil des films. Un peu comme dans The Hobbit, où l’arrivée de Sauron a fini par supplanter le sujet initial. Surtout que je crains une sorte de remix réchauffé de Voldemort et des Reliques de la Mort….
Puppet

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Ceci n’est pas un roman

« Une de choses qui m’a sans doute le plus fait rêver dans Harry Potter quand je les ai lus pour la première fois, ce sont les longues descriptions de Rowling, le château, les créatures, les personnages, le fonctionnement du monde magique… ces descriptions étaient plutôt réussies, et nous plongeaient très bien dans l’atmosphère magique du livre. Mais voilà, c’était des livres. Dans les Animaux fantastiques, cela semble évident à plusieurs reprises qu’elle a essayé de reproduire cela, on sent qu’elle a des choses à expliquer à propos de son univers, son fonctionnement, mais on ne peut pas expliquer les choses de la même manière dans un livre, avec un narrateur extérieur, et dans un film ; tous ces passages où Tina essaye d’expliquer le plus naturellement du monde (non) à Newt les tenants et les aboutissants des relations entre sorciers et no-majs aux États-Unis manquaient terriblement de naturel ; dommage que Rowling n’ait pas été un peu plus aiguillée par Steve Kloves ou d’autres professionnels du cinéma plus aguerris qu’elle pour l’aider à transposer tout cela à l’écran de manière crédible. »
Ipiutiminelle

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