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Le monde magique d’Harry Potter en 25 plans

Avec huit films au compteur et quatre réalisateurs différents, la saga Harry Potter regorge de scènes, de cadrages et de compositions visuellement magnifiques. Au-delà de l’aspect esthétique, certaines de ces images nous aident aussi à comprendre l’histoire à un niveau plus coplexe, sur les plans émotionnels et intellectuels. Vingt-cinq de ces plans mémorables sont compilés ici.

Harry Potter à l’école des sorciers (2001) ;
réalisateur : Chris Columbus ;
directeur de la photographie : John Seale

film harry à l'école des sorciers premier plan privet drive avec un hibou

Le premier plan de cette série se doit d’être iconique, et il l’est. Comme pour beaucoup d’images emblématiques, Columbus et Seale ont gardé les choses simples. Le nom de la rue résonne avec familiarité pour les fans, tandis que l’ajout de la chouette et de la lune, petite mais brillante à l’arrière-plan, fait également entrer les nouveaux venus dans l’atmosphère magique du film.

Beaucoup de préfiguration dans ce cliché : nos trois héros sont unis pour défendre leur vertu devant l’autorité, celle-ci ayant été remise en question par quelqu’un dans l’ombre.

On ne peut trouver dans le premier film un cliché capturant mieux la gravité de Rogue, encadré ici par l’architecture gothique tandis qu’il se dirige vers l’obscurité au bout du couloir, sa cape le suivant presque comme une nuée de corbeaux.

Harry Potter et la chambre des secrets (2002) ; réalisateur : Chris Columbus ;
directeur de la photographie : Roger Pratt

La chambre des secrets mérite bien son nom dans ce plan, où Harry sort de ce qui ressemble à un œil architectural.

Notez ici comme le reflet sur le sol mouillé fait ressembler l’arrière-plan à la tête d’un monstre, soulignant l’atmosphère de peur.

L’un des clichés les plus magiques de toute la saga : épique, élégant, structuré.

Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (2004) ; réalisateur : Alfonso Cuarón ;
directeur de la photographie : Michael Seresin

Beaucoup d’équilibre dans ce cliché : ombre et lumière, personnages, tableaux symétriques à l’arrière-plan, sans parler de la balance narrative entre l’enseignant et l’élève, le bon et le mauvais (ou en tous cas perçus comme tel), l’innocence et l’expérience.

Dans ce cliché, Harry apprend que Sirius Black, qu’on croit alors sbire de Voldemort, s’est échappé de la prison d’Azkaban dans le but de le tuer.
La nouvelle lui est apprise dans l’ombre, alors que l’avis de recherche de Sirius est placé dans la lumière, agissant comme une indication visuelle de la prison virtuelle dans laquelle l’information enferme Harry, ainsi que de la nouvelle émergence du Seigneur des Ténèbres.

Ce cliché, représentant la descente des détraqueurs d’une manière assez envoûtante, presque comme un tableau, est une intégration réussie d’images de synthèse dans un cadre réel.

Après la défaite des détraqueurs, Sirius et Harry s’évanouissent tous les deux dans une position rappelant le yin et le yang, leurs mains s’effleurant à peine, symbolisant leur histoire commune.

Harry Potter et la Coupe de Feu (2005) ;
réalisateur : Mike Newell ;
directeur de la photographie : Roger Pratt

Ce large plan montre ce que laisse dans son sillage le raid des Mangemorts sur le camp des spectateurs à la coupe du monde de Quidditch. En plus d’être magnifiquement composé, il instille l’atmosphère plus sombre dans laquelle le quatrième film commence à conduire la franchise.

Cette première apparence physique de Lord Voldemort est la représentation parfaite du personnage qui a hanté les cauchemars de milliers d’enfants. En le plaçant dans une lumière bleue pâle et maussade, il apparaît presque comme un extraterrestre, ou en tous cas comme un être au-delà de notre domaine connu.

Ce plan nous confirme que la franchise devient bien plus sombre. Un enfant est mort, et placer la victime devant un Harry bouleversé, la baguette toujours à la main, montre à quel point cette mort change la vie de notre héros, et combien elle sera importante dans son développement immédiat.

Harry Potter et l’ordre du phénix (2007) ;
réalisateur : David Yates ;
directeur de la photographie : Slawomir Idziak

L’une des qualités de la saga est qu’Harry n’est pas son seul héros. À différents moments, dans différentes intrigues, chacun des trois protagonistes a son passage tragique ou triomphal. Tous les trois sont développés de manière égale, jamais dans l’ombre d’un autre. Ce cliché, cadré avec Hermione au premier plan, est un exemple de cet équilibre narratif et visuel.

Cette image pourrait presque provenir d’un film de science-fiction, avec la géométrie de sa composition, la crainte amenée par la grande correspondance entre lumière et ténèbres, et la plongée verticale nous montrant les personnages directement du dessus.

Harry Potter et le prince de sang-mêlé (2009) ; réalisateur : David Yates ;
directeur de la photographie : Bruno Delbonnel

Alors que Drago Malefoy est en difficulté avec les sombres exigences de Voldemort, il se confronte à lui-même dans le miroir. C’est son reflet, et non lui-même, qui est centré et net.

Rogue qui soigne Drago après que celui-ci ait été blessé par Harry est une autre de ces compositions évoquant un œil, peut-être observant la situation compliquée des deux personnages.

La loyauté de Harry est sûrement la mieux résumée par cette image du jeune sorcier défendant le directeur affaibli contre les Inferi. Notez que Harry est la seule source de lumière dans la scène.

Drago n’a toujours été qu’un pantin, et la présence de Bellatrix murmurant à son oreille, ainsi que son expression à la fois dédaigneuse et craintive, le fait comprendre.

Harry Potter et les reliques de la Mort – partie 1 (2010) ; réalisateur : David Yates ;
directeur de la photographie : Eduardo Serra

Dans un contraste saisissant avec leurs chambres de Poudlard, nos héros en cavale sont relégués dans cette demeure sombre et poussiéreuse, dépourvue de la lumière et de la légèreté de leur résidence précédente… à l’image de leur état émotionnel du moment.

Le retour de Dobby est présenté avec un cadrage dramatique très approprié, montrant la silhouette du personnage en haut d’un immense escalier.

À la fin du film, Voldemort entre dans la tombe de Dumbledore pour y voler la baguette de sureau. Cet acte sacrilège est souligné chromatiquement par le noir de la robe de Voldemort et de la baguette, sur lesquels s’effectue la mise au point, et qui dissimulent le sorcier décédé dans sa tombe, blanc et flou à l’arrière-plan.

Harry Potter et les reliques de la Mort – partie 2 (2011) ; réalisateur : David Yates ;
directeur de la photographie : Eduardo Serra

Ce plan n’est pas sans rappeler un arbre important de la saga : le sureau dans lequel la Mort aurait taillé la baguette éponyme. En cela, il se doit d’être effrayant, hors du commun et imposant. Pari réussi.

Rogue est peut-être le personnage le plus dévoué et le plus noble de toute l’histoire. Les ténèbres auxquelles il se soumet pour en garder d’autres dans la lumière sont représentées par sa silhouette solennelle devant le ciel gris.

Avec quoi d’autre aurions-nous pu finir ? L’ultime scène de la saga montre nos héros maintenant adultes, envoyant la nouvelle génération à l’école. On aurait presque la larme à l’œil devant toute la nostalgie contenue dans ce cliché.

Et vous, quelles images auriez-vous ajouté à cette collection ?

Cet article est traduit et adapté de l’anglais ; vous pouvez retrouver l’original sur Film School Rejects.

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